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Amazon, Temu et Metro sommés de retirer des plastiques interdits

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Des associations environnementales ont formellement demandé à plusieurs géants de la distribution de cesser la commercialisation d’articles en plastique à usage unique, prohibés par la loi. Elles menacent de poursuites judiciaires en l’absence de mesures correctives sous trois mois.

France Nature Environnement et l’ONG Surfrider Foundation Europe ont identifié et signalé la vente de plusieurs articles en plastique à usage unique dont la commercialisation est illégale sur le territoire français. Cette interdiction découle de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, entrée en vigueur il y a plusieurs années. Les produits concernés, tels que des gobelets, des couverts ou des pailles, ont été retrouvés à la fois sur des plateformes de commerce en ligne et dans des enseignes physiques.

Le grossiste Metro a confirmé le retrait des références incriminées de son site internet, précisant qu’elles n’étaient pas proposées dans ses magasins en France. L’entreprise affirme renforcer ses procédures de contrôle pour prévenir tout nouveau manquement. De son côté, Amazon a indiqué avoir engagé des investigations et supprimé les produits non conformes. La plateforme souligne appliquer une politique stricte de conformité légale pour tous les vendeurs, s’appuyant sur des vérifications automatisées et humaines.

Temu a adopté une position similaire, assurant ne pas autoriser la vente d’articles illégaux et disposer d’un système de détection proactive. L’enseigne affirme retirer tout produit non conforme dès son identification. La chaîne La Foir’Fouille, également mise en cause, conteste la qualification des produits signalés. Elle avance que les articles en question sont réutilisables et répondent aux normes en vigueur, fournissant des attestations de résistance au lavage.

Les associations estiment que le simple retrait ponctuel des produits signalés reste insuffisant. Elles exigent une généralisation des contrôles par les distributeurs eux-mêmes sur l’ensemble de leur catalogue pour garantir le respect permanent de la législation. Un délai de trois mois a été imparti aux entreprises pour mettre en œuvre ces mesures. Passé ce terme, FNE et Surfrider se réservent le droit d’engager des actions en justice.

Cette mise en demeure intervient dans un contexte où les autorités de contrôle avaient déjà pointé, fin l’année dernière, un taux significatif de non-conformité parmi les entreprises concernées par l’interdiction des plastiques à usage unique.

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