Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Afghanistan: 50 morts dans les attentats près d’une école pour filles à Kaboul

Article

le

afghanistan:-50-morts-dans-les-attentats-pres-d’une-ecole-pour-filles-a-kaboul

Le bilan des attentats à la bombe perpétrés près d’une école pour filles dans un quartier de Kaboul, majoritairement peuplé par des chiites hazaras, s’élève désormais à 50 morts, a annoncé dimanche le ministère de l’Intérieur afghan.

Le porte-parole du ministère, Tareq Arian, a indiqué à la presse qu’une voiture piégée a explosé samedi devant l’école Sayed Al-Shuhada, et que deux autres bombes ont explosé au moment où les élèves paniqués se précipitaient dehors.

Il a ajouté que plus d’une centaine de personnes été blessées et que la plupart des victimes sont des étudiantes.

Les explosions se sont produites dans le quartier hazara de Dasht-e-Barchi, dans l’ouest de la capitale afghane.

Il a eu lieu au moment où ses habitants faisaient leurs courses à l’approche de la fête musulmane de l’Aïd el-Fitr qui va marquer la semaine prochaine la fin du mois de jeûne du ramadan.

Les familles ont commencé à enterrer dimanche les victimes sur un site situé au sommet d’une colline connu sous le nom de « cimetière des martyrs ».

L’attentat n’a pas été revendiqué, mais le président afghan Ashraf Ghani a accusé les talibans d’en être les responsables.

« Ce groupe de sauvages n’a pas la capacité d’affronter les forces de sécurité sur le champ de bataille, alors il s’attaque à la place de façon barbare à des bâtiments publics et aux écoles de filles », a-t-il dénoncé dans un communiqué.

« Les talibans sont derrière ces attentats. Ils ont déjà mené des attaques similaires contre des établissements scolaires par le passé », a affirmé de son côté M. Arian.

Attaques « odieuses »

Les talibans ont nié être impliqués, déclarant ne pas avoir commis d’attentats à Kaboul depuis février 2020, date à laquelle ils avaient signé un accord avec les Etats-Unis ouvrant la voie aux pourparlers de paix et au retrait des dernières troupes américaines.

Ils se livrent cependant tous les jours à des combats avec les forces afghanes dans l’arrière pays alors même que l’armée américaine réduit sa présence.

Ces attentats interviennent alors que les Etats-Unis étaient supposés avoir retiré les 2.500 soldats américains encore présents sur place au 1er mai. Il s’agissait de l’échéance choisie lors de l’accord signé en février 2020 au Qatar avec les talibans par l’ancienne administration de Donald Trump, actant ce retrait.

Mais Washington a repoussé cette date au 11 septembre, date du 20e anniversaire des attentats de 2001.

Le plus haut diplomate américain à Kaboul, Ross Wilson, a qualifié les explosions de samedi d' »odieuses ».

« Cette attaque impardonnable contre des enfants est une attaque contre l’avenir de l’Afghanistan, qui ne peut être tolérée », a déclaré M. Wilson sur Twitter.

Le quartier de Dasht-e-Barchi est majoritairement peuplé par des chiites hazaras, souvent pris pour cible par les groupes islamistes sunnites.

Dans ce même quartier, en mai 2020, un groupe d’hommes armés avaient attaqué en plein jour une maternité soutenue par Médecins Sans Frontières tuant 25 personnes, dont 16 mères et des nouveaux-nés. MSF avait décidé par la suite de quitter ce projet.

Le 24 octobre, un homme s’était fait sauter dans un centre de cours particuliers dans le même quartier, provoquant la mort de 18 personnes dont des étudiants.

Monde

SpaceX franchit une nouvelle étape avec la récupération en vol du lanceur de Starship

Article

le

SpaceX franchit une nouvelle étape avec la récupération en vol du lanceur de Starship

SpaceX a accompli une prouesse technologique en capturant pour la première fois en vol le lanceur Super Heavy de sa mégafusée Starship. Cette manœuvre pourrait révolutionner la réutilisation des lanceurs lourds et marquer un tournant dans l’exploration spatiale.

Dimanche, SpaceX a réussi une manœuvre sans précédent en capturant le premier étage de son lanceur Super Heavy, grâce à des bras mécaniques géants surnommés « Mechazilla ». Ce vol d’essai, qui s’est déroulé depuis la base texane de l’entreprise à 7h25, pourrait être un jalon crucial dans le développement de fusées entièrement réutilisables, une ambition de longue date de l’entreprise d’Elon Musk.

Après avoir propulsé le vaisseau Starship en orbite grâce à ses 33 moteurs, le lanceur de 70 mètres est revenu sur sa plateforme de lancement, où les bras de Mechazilla l’ont sécurisé.

Jusqu’à présent, Super Heavy terminait son parcours en mer, mais cette récupération pourrait permettre d’économiser de précieuses ressources et d’accélérer la cadence des vols. Starship, pour sa part, a poursuivi sa mission jusqu’à amerrir en douceur dans l’océan Indien, confirmant ainsi la fiabilité de son système.

Cette avancée technologique confirme le leadership de SpaceX dans la course à l’exploration spatiale, avec des implications majeures pour l’avenir des missions interplanétaires.

Lire Plus

Monde

Nouvelle démonstration de force chinoise autour de Taïwan : Washington exprime son inquiétude

Article

le

Nouvelle démonstration de force chinoise autour de Taïwan : Washington exprime son inquiétude

Pékin a lancé des exercices militaires massifs autour de Taïwan, dénonçant les autorités de l’île comme « séparatistes » et envoyant un message clair sur sa détermination à rétablir l’unité nationale. Les États-Unis, de leur côté, condamnent fermement ces manœuvres, qu’ils jugent dangereuses pour la stabilité régionale.

La Chine a intensifié ses actions militaires autour de Taïwan, déployant avions de chasse, bombardiers et navires de guerre dans ce qu’elle présente comme un « avertissement sérieux » à l’égard des autorités taïwanaises. Ces manœuvres, qualifiées de nécessaires par Pékin pour défendre sa souveraineté, suscitent une vive inquiétude à Washington, qui y voit une escalade non justifiée. Le contexte tendu s’explique par les tensions croissantes entre la Chine et Taïwan, exacerbées par les récents discours du président taïwanais Lai Ching-te, perçus par la Chine comme un appel à l’indépendance.

Bien que Pékin privilégie une réunification pacifique avec Taïwan, elle n’a jamais écarté l’option militaire. Cette nouvelle démonstration de force s’inscrit dans une série d’opérations militaires organisées ces dernières années pour encercler l’île. En réponse, Taïwan, soutenu par son principal allié, les États-Unis, a dénoncé un comportement « irrationnel et provocateur » de la part de la Chine, tout en renforçant ses défenses militaires pour protéger son système démocratique.

Les relations entre Pékin et Taipei se sont gravement détériorées depuis l’accession au pouvoir de la présidente Tsai Ing-wen en 2016, puis de son successeur Lai en 2024. Ce dernier a récemment affirmé sa volonté de résister à toute tentative d’annexion par la Chine. Les tensions politiques et militaires continuent d’alimenter les craintes d’une confrontation armée, malgré les appels répétés à la retenue de la communauté internationale.

Lire Plus

Europe

Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie

Article

le

Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé, ce dimanche, une collaboration militaire croissante entre la Russie et la Corée du Nord, allant au-delà de la simple fourniture d’armements. Il affirme que des soldats nord-coréens rejoindraient les forces russes, une accusation immédiatement démentie par le Kremlin.

Volodymyr Zelensky a de nouveau attiré l’attention sur l’alliance entre Moscou et Pyongyang, affirmant que cette coopération ne se limite plus à l’envoi d’armements mais inclut désormais l’envoi de soldats nord-coréens. Lors de son allocution quotidienne du 13 octobre, le président ukrainien a mis en garde contre cette nouvelle dimension du soutien nord-coréen à la Russie, qu’il qualifie de menace grandissante.

Face à cette situation, Kiev appelle à un renforcement rapide de l’aide militaire occidentale, notamment en matière d’armement longue portée pour intensifier la pression sur les forces russes.

Le Kremlin a, pour sa part, catégoriquement rejeté ces accusations, tout en niant également les affirmations de Séoul selon lesquelles Pyongyang fournirait des missiles et des munitions à Moscou. Toutefois, la récente intensification des relations entre la Russie et la Corée du Nord, illustrée par la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang en juin, où il a conclu un accord de défense mutuelle avec Kim Jong-un, semble confirmer l’existence d’une coopération militaire stratégique.

Cette évolution est perçue par les observateurs occidentaux comme une menace pour l’équilibre régional, renforçant la nécessité pour l’Ukraine de recevoir davantage de soutien militaire de la part de ses alliés pour éviter une escalade prolongée du conflit.

Lire Plus

Les + Lus