Nous rejoindre sur les réseaux

Culture

Oscars 2023 : le sacre de « Everything Everywhere All at Once »

Article

le

Oscars 2023 : le sacre de "Everything Everywhere All at Once"

Le film de Daniel Kwan et Daniel Scheinert, qui mélange kung-fu, comédie dramatique familiale, science-fiction et multiverse, repart de la cérémonie avec sept statuettes, dont celle du meilleur film, du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice pour Michelle Yeoh.

Every Oscar » pour Everything Everywhere All at Once. La 95e cérémonie des Oscars, qui s’est déroulée dans la nuit de dimanche 12 au lundi 13 mars, au Dolby Theatre à Los Angeles, s’est terminée par le sacre attendu du film de Daniel Kwan et Daniel Scheinert. Ce long-métrage, qui mélange kung-fu, comédie dramatique familiale, science-fiction et multiverse, a remporté sept Oscars, terrassant Tom Cruise et Top Gun : Maverick, Steven Spielberg et The Fabelmans ou encore James Cameron et Avatar : La Voie de l’eau.

A l’Ouest, rien de nouveau, le film de guerre allemand d’Edward Berger, produit par Netflix, a tiré son épingle du jeu, empochant quatre Oscars dont celui du meilleur film étranger. Il permet ainsi à la plateforme d’inscrire son nom au palmarès. Longue (plus de 3h30) et parfois ennuyeuse, la cérémonie a appuyé sur l’épisode de la gifle de Will Smith survenu l’an dernier, l’animateur Jimmy Kimmell y faisant souvent fait allusion au détour de plusieurs blagues. Elle a été aussi parsemée de grands moments musicaux avec les prestations de Rihanna, Lady Gaga et des artistes indiens du film RRR. Franceinfo vous résume cette 95e cérémonie des Oscars.

Sept Oscars pour « Everything Everywhere All at Once »

Grand favori de cette soirée avec 11 nominations, le film de Daniel Kwan et Daniel Scheinert a fait une razzia : meilleur film, meilleur réalisateur pour « Les Daniels » (Daniel Kwan et Daniel Scheinert), meilleur actrice (Michelle Yeoh), meilleure actrice dans un second rôle (Jamie Lee Curtis), meilleur acteur dans un second rôle (Ke Huy Quan), meilleur scénario original et meilleur montage (Paul Rogers). « Merci à l’Académie. Merci au studio A24. Vous avez vu notre étrangeté et vous nous avez soutenus pendant une année », a déclaré le producteur du film Jonathan Wang en recevant la plus prestigieuse des statuettes dorées, celle du meilleur film. « Nous voulons dédier ceci aux mamans, à toutes les mamans du monde, à nos mamans, en particulier à ma maman et mon papa, Ken et Becky, a salué Daniel Scheinert, merci de ne pas avoir écrasé ma créativité quand je faisais des films d’horreur vraiment dérangeants, que je pervertissais des comédies ou que je m’habillais en drag-queen quand j’étais gamin, ce qui n’est une menace pour personne. »

Le film a aussi été récompensé pour les performances de ses comédiens. Michelle Yeoh, révélée au grand public pour son rôle dans le James Bond Demain ne meurt jamais, a vu sa carrière couronnée. A 60 ans, elle a dominé l’autre favorite Cate Blanchett et devient la première actrice d’origine asiatique à s’imposer. « C’est un signal d’espoir et de possibilités. C’est la preuve que les rêves peuvent être grands et que les rêves se réalisent. Et mesdames, ne laissez personne dire que vous n’êtes plus assez fraîches », a-t-elle assuré.

Ke Huy Quan et Jamie Lee Curtis ont reçu leur premier Oscar, celui, respectivement, du meilleur second rôle masculin et féminin. « Mon parcours a commencé sur un bateau, a retracé l’acteur, j’ai passé un an dans un camp de réfugiés et je me retrouve ici sur la plus grande scène d’Hollywood. On dit que des histoires comme celle-ci n’arrivent que dans les films. Je ne peux pas croire que ça m’arrive à moi. C’est ça, le rêve américain. » L’actrice, elle, a remercié « toutes les personnes qui ont soutenu les films de genre », dans lesquels elle a tourné, ainsi que sa mère Janet Leigh et son père Tony Curtis, deux anciennes gloires d’Hollywood.

La renaissance de Brendan Fraser

Grand favori pour sa transformation physique et son histoire personnelle, Brendan Fraser a remporté l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation dans The Whale, de Darren Aronofsky. Révélé dans des films d’action dans les années 90 (La Momie), il a séduit l’Académie en incarnant un professeur obèse reclus et tourmenté par le chagrin. « C’est donc ça le multivers », a-t-il déclaré, incrédule et ému, en recevant la statue dorée. Après avoir mis sa carrière entre parenthèses, de disparaître des radars dans les années 2000 et après avoir accusé un ponte de l’industrie cinématographique d’agression sexuelle, l’acteur de 54 ans signe, avec ce film, un come-back dont Hollywood raffole. La transformation physique de l’acteur pour le rôle a d’ailleurs été saluée par l’Académie avec l’Oscar des meilleurs maquillages et coiffures.

Rihanna et Lady Gaga font le show mais repartent bredouille

Sur la scène du Dolby Theater, les prestations musicales de Lady Gaga, Rihanna et des artistes indiens du film RRR ont fait le spectacle. Tous en lice pour l’Oscar de la meilleure chanson originale, ils ont offert au public des prestations tour à tour intimiste, émouvante ou entraînante. Lady Gaga, nommée avec le titre Hold my hand (Top Gun : Maverick), qui avait d’abord annoncé qu’elle ne chanterait pas, a finalement offert une prestation très épurée, acoustique, vêtue d’un jean et d’un simple t-shirt noir. Rihanna, après sa prestation remarquée au SuperBowl, a continué sur sa lancée avec la ballade Lift me up (Black Panther : Wakanda Forever). Enceinte de son deuxième enfant, l’artiste a ému la salle avec ce titre qui rend hommage à l’acteur de Black Panther disparu Chadwick Boseman. Mais, finalement la statuette est allée à la chanson du film RRR, Naatu Naatu, qui s’inscrit dans la pure tradition bollywoodienne.

Netflix prend sa part du gâteau

Le film allemand, A l’Ouest, rien de nouveau, d’Edward Berger, produit par Netflix, a remporté quatre Oscars : meilleur film étranger, meilleure musique originale, meilleure photo et meilleur décor. Adapté du roman du même nom d’Erich Maria Remarque paru en 1929, il raconte du point de vue d’un soldat allemand la Première Guerre Mondiale. Huitième film de l’histoire des Oscars a être nommé à la fois pour le meilleur film étranger et le meilleur film, la première catégorie avait peu de chances de lui échapper.

A noter que la version américaine de ce film, qui date de 1930, avait reçu l’Oscar du meilleur film et meilleur réalisateur pour Lewis Milestone. La célèbre plateforme inscrit également son nom au palmarès dans la catégorie meilleur film d’animation avec la version de Pinocchio du réalisateur mexicain Guillermo Del Toro et dans celle du meilleur court métrage documentaire avec Ceux qui murmuraient à l’oreille de l’éléphanteau, réalisé par Kartiki Gonsalves.

Il n’y a pas eu de gifle, mais elle était dans tous les esprits

La cérémonie de l’an dernier avait été marquée par la gifle balancée par Will Smith à Chris Rock, après une blague de ce dernier à l’encontre de Jada Pinkett-Smith. Jimmy Kimmell, le présentateur n’a cessé d’y faire référence à cet incident. « Si l’un d’entre vous n’est pas content d’une blague et décide d’en venir aux mains, ça ne va pas être simple », a promis l’animateur en faisant une référence, en V.O., à un tube de Will Smith, Gettin’ Jiggy With It. Il a ensuite présenté le service d’ordre des Oscars pour dissuader tout potentiel agresseur : Spider-Man (Andrew Garfield), le Mandalorian (Pedro Pascal), Michel Yeoh ou encore Adonis Creed (Michael B. Jordan).

« Si quiconque dans ce théâtre commet un acte violent à n’importe quel moment durant la cérémonie, vous serez récompensés par l’Oscar du meilleur acteur et autorisé à donner un discours de 19 minutes », a-t-il lancé. Quelques minutes après, il a cependant adopté un ton à moitié sérieux : « Nous voulons que vous preniez du plaisir, que vous vous sentiez en sécurité et surtout, nous voulons que JE me sente en sécurité… ». Après 3h30 de cérémonie, Jimmy Kimmell a pu fièrement conclure qu’elle s’était déroulée sans incident.

Le palmarès complet

Meilleur film : Everything Everywhere All at Once

Meilleur réalisateur : Daniel Kwan et Daniel Scheinert (Everything Everywhere All at Once)

Meilleur scénario original : Daniel Kwan et Daniel Scheinert (Everything Everywhere All at Once)

Meilleur scénario adapté : Sarah Polley (Women Talking)

Meilleur acteur : Brendan Fraser (The Whale)

Meilleure actrice : Michelle Yeoh (Everything Everywhere All at Once)

Meilleur second rôle masculin : Ke Huy Quan (Everything Everywhere All at Once)

Meilleur second rôle féminin : Jamie Lee Curtis (Everything Everywhere All at Once)

Meilleure musique originale : Volker Bertelmann (A l’Ouest, rien de nouveau)

Meilleure chanson originale : Naatu Naatu par Kala Bhairava, M. M. Keeravani, Rahul Sipligunj (RRR)

Meilleur film étranger : A l’Ouest, rien de nouveau, réalisé par Edward Berger

Meilleur film d’animation : Guillermo del Toro’s Pinocchio, réalisé par Guillermo de Toro

Meilleure photo : James Friend (À l’Ouest, rien de nouveau)

Meilleurs décors : Christian M Goldbeck et Ernestine Hipper (A l’Ouest, rien de nouveau)

Meilleurs costumes : Ruth Carter (Black Panther : Wakanda Forever)

Meilleurs maquillages et coiffures : Adrien Morot, Judy Chin, Annemarie Bradley (The Whale)

Meilleur montage : Paul Rogers (Everything Everywhere All at Once)

Meilleur son : Mark Weingarten, Chris Burdon, Al Nelson, Mark Taylor (Top Gun : Maverick)

Meilleurs effets visuels : Joe Letteri, Richard Baneham, Eric Saindon, Daniel Barrett (Avatar : La Voie de l’eau)

Meilleur documentaire : Navalny, réalisé par Daniel Roher

Meilleur court métrage documentaire : Ceux qui murmuraient à l’oreille de l’éléphanteau, réalisé par Kartiki Gonsalves

Meilleur court métrage : An Irish Goodbye, réalisé par Tom Berkeley et Ross White

Meilleur court métrage d’animation : L’Enfant, la taupe, le renard et le cheval, réalisé par Charlie Mackesy et Peter Baynton

Culture

Décès : Alain Delon, icône du cinéma, s’est éteint à 88 ans

Article

le

Décès : Alain Delon, icône du cinéma, s'est éteint à 88 ans

Le légendaire acteur français Alain Delon, qui a marqué le cinéma de son empreinte, est décédé à l’âge de 88 ans, entouré de ses proches dans sa maison de Douchy.

Un monstre sacré du cinéma français est parti. Alain Delon, figure emblématique du grand écran, est décédé à l’âge de 88 ans. La triste nouvelle a été annoncée ce dimanche matin par ses trois enfants, Alain-Fabien, Anouchka, et Anthony, dans un communiqué commun transmis à l’AFP.

« Alain Fabien, Anouchka, Anthony, ainsi que (son chien) Loubo, ont l’immense chagrin d’annoncer le départ de leur père. Il s’est éteint sereinement dans sa maison de Douchy, entouré de ses trois enfants et des siens », ont-ils déclaré d’une même voix.

L’acteur légendaire de « Plein soleil » et « Le Samouraï », qui a captivé des générations de spectateurs, a rejoint les étoiles, un adieu poétique faisant écho à la symbolique chère à Delon. « Il s’en est allé rejoindre (la Vierge) Marie parmi ses étoiles si chères à son cœur. Sa famille vous prie de bien vouloir respecter son intimité, dans ce moment de deuil extrêmement douloureux », poursuit le communiqué. Alain Delon est décédé « très tôt au milieu de la nuit », ont précisé ses enfants.

Rarissime à l’écran depuis la fin des années 90, Alain Delon avait toutefois fait les gros titres à l’été 2023, lorsque ses enfants avaient porté plainte contre sa dame de compagnie, Hiromi Rollin, qu’ils accusaient d’abus de faiblesse. Cette affaire avait ravivé les tensions familiales, ses enfants se déchirant publiquement sur l’état de santé de la star, affaiblie par un lymphome et un AVC en 2019.

En mai 2019, Alain Delon avait fait une dernière apparition marquante sur la scène du Festival de Cannes, recevant une Palme d’or d’honneur, non sans émotion. « C’est un peu un hommage posthume, mais de mon vivant », avait déclaré l’acteur avec son style unique, lors de cette cérémonie. Delon, qui a marqué l’histoire du cinéma avec des films comme « Plein soleil » (1960), « Rocco et ses frères » (1960), « Le Guépard » (1963), et « La Piscine » (1969), s’en va en laissant derrière lui une carrière légendaire et des millions de fans en deuil.

Lire Plus

Culture

Culture : L’Opéra en Afrique du Sud connaît une renaissance spectaculaire

Article

le

Culture : L'Opéra en Afrique du Sud connaît une renaissance spectaculaire

Avec des figures emblématiques comme la soprano Pretty Yende, l’opéra en Afrique du Sud connaît une véritable renaissance depuis la fin de l’apartheid, s’enrichissant des traditions chorales locales.

L’Opéra du Cap, au cœur de ce renouveau, adapte ses productions pour un public plus familier des chants polyphoniques a capella que de la musique classique occidentale. Fondé par Angelo Gobbato en 1999, cinq ans après l’élection de Nelson Mandela, l’Opéra du Cap est devenu un symbole de transformation et d’inclusion.

Lors de ses débuts, toutes les têtes d’affiche étaient des artistes étrangers. Aujourd’hui, les productions sont presque exclusivement composées de chanteurs sud-africains, reflétant la diversité du pays. L’intérêt pour l’opéra s’est particulièrement accru parmi les jeunes talents noirs, attirés par la formation offerte à l’école d’opéra du Cap.

Angelo Gobbato se souvient de l’afflux soudain d’étudiants noirs après la fin de l’apartheid, un phénomène inédit dans une école jusque-là fréquentée principalement par des étudiants métis. Parmi ces nouveaux venus se trouve Pretty Yende, qui a récemment chanté au couronnement du roi Charles III, et dont le parcours illustre cette nouvelle ère pour l’opéra sud-africain.

Les chanteurs sud-africains, souvent issus de chorales locales, apportent une passion et une profondeur émotionnelle qui résonnent avec le public. L’opéra, autrefois réservé à une élite blanche, s’ouvre désormais à une audience plus large, comme en témoigne la soprano Britanny Smith, star de la récente production de Lucia di Lammermoor.

L’Opéra du Cap, ainsi que l’école d’opéra de l’Université du Cap, sont à l’avant-garde de cette évolution, dénichant des talents prometteurs dans les écoles et les townships défavorisés. Les histoires universelles mises en scène par l’opéra trouvent un écho particulier chez les Sud-Africains, abordant des thèmes de politique, de sexe, de violence et de mort, comme le souligne le baryton Conroy Scott.

Les productions sud-africaines de grands classiques de l’opéra se distinguent par leur ancrage local. La Bohème, par exemple, a été transposée dans le District Six du Cap, détruit sous l’apartheid, tandis que Porgy and Bess a été réimaginé dans un bidonville de Soweto. Ces adaptations rendent l’opéra plus accessible et pertinent pour le public sud-africain, marquant une nouvelle ère de créativité et d’inclusion dans le paysage culturel du pays.

Lire Plus

Culture

Paris 2024 : Anne Hidalgo souhaite pérenniser des symboles olympiques

Article

le

Paris 2024 : Anne Hidalgo souhaite pérenniser des symboles olympiques

La maire de Paris, Anne Hidalgo, envisage de conserver plusieurs installations symboliques des Jeux olympiques de 2024, notamment la vasque olympique des Tuileries et les anneaux accrochés à la Tour Eiffel.

Lundi, sur France Bleu Paris, Anne Hidalgo a exprimé son souhait de travailler à la conservation de trois éléments marquants des Jeux olympiques de Paris 2024. Parmi ces éléments, les anneaux olympiques actuellement accrochés à la Tour Eiffel, la vasque olympique installée aux Tuileries, et les statues des dix femmes françaises mises en avant dans le tableau « sororité » de la cérémonie d’ouverture.

Anne Hidalgo a souligné que ces symboles sont non seulement artistiques, mais aussi porteurs de valeurs fortes. Elle a mentionné que les statues des femmes françaises pourraient trouver leur place dans le XVIIIe arrondissement de Paris, enrichissant ainsi le patrimoine culturel de la ville.

Bien que la décision finale ne soit pas encore prise, la maire de Paris a insisté sur l’importance de ces objets comme héritage des Jeux olympiques. « Ces trois objets artistiques, symboliques, magnifiques méritent toute notre attention. Je ne peux pas dire aujourd’hui qu’ils resteront, car je ne suis pas la seule à décider », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’ils représentent un héritage des Jeux qu’il serait souhaitable de conserver.

Pierre Rabadan, adjoint aux JO de la maire, a précisé que des défis techniques subsistent pour maintenir les anneaux olympiques à leur emplacement actuel sur la Tour Eiffel. En ce qui concerne la vasque et les statues, il est crucial de trouver des endroits appropriés pour les installer de manière permanente, tout en tenant compte des contraintes météorologiques et autres facteurs.

La vasque, allumée lors de la cérémonie d’ouverture par Marie-José Pérec et Teddy Riner, restera exposée gratuitement au Jardin des Tuileries jusqu’à la fin des Jeux le 11 août. Elle a déjà rencontré un succès populaire important, avec une capacité d’accueil de 10 000 visiteurs quotidiens et une limite de 3 000 personnes simultanément. Les réservations ont été rapidement complètes, soulignant l’engouement du public pour ce symbole.

L’objectif des organisateurs était de rendre la flamme accessible au public, en utilisant un jeu de lumière projeté sur un nuage d’eau, visible en journée et s’élevant à 60 mètres du sol la nuit. Mathieu Lehanneur, le designer de cette vasque « 100% électrique » conçue par EDF, a expliqué que son design s’inspire de l’histoire des montgolfières, une invention française de l’époque pré-révolutionnaire.

Lehanneur a également rappelé que la Tour Eiffel, initialement prévue pour être une installation temporaire, est devenue un symbole durable et emblématique de Paris. Cette perspective pourrait également s’appliquer aux symboles des Jeux olympiques, si la ville décide de les conserver.

Lire Plus

Les + Lus