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Route du Rhum: victoire pour Caudrelier, au moins deux personnes décédées

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Le navigateur Charles Caudrelier a remporté mercredi la 12e édition de la Route du Rhum, une arrivée endeuillée par l’accident d’un bateau suiveur qui a fait au moins deux morts et entraîné l’ouverture d’une enquête pour homicides involontaires.

Lors de cette arrivée, deux personnes sont mortes après le chavirage d’un bateau suiveur, a indiqué le procureur de la République de Pointe-à-Pitre. Une information judiciaire a été ouverte pour homicides involontaires, a indiqué le parquet, soulignant que « le bilan précis (était) en attente ».

L’organisation de course a indiqué que les célébrations prévues à l’arrivée des marins ont été annulées pour la journée.

Charles Caudrelier, 48 ans, a passé la ligne à Pointe-à-Pitre à 05h02 locales (10h02 heure de Paris), après 6 jours 19 heures et 47 minutes en mer, pulvérisant de près d’un jour le record de la traversée que détenait Francis Joyon (Idec Sport) depuis la précédente édition, en 2018 (7 jours 14 heures et 21 minutes).

« Je ne suis même pas fatigué étonnamment. La course a été épuisante, mais j’ai bien réussi à trouver mon rythme. J’avais tellement envie de gagner cette course (…) Je n’avais jamais pu la faire. C’était une énorme frustration », a déclaré Caudrelier lors de son arrivée, alors que le chavirage du bateau n’était pas encore connu.

Poursuivi par François Gabart (SVR Lazartigue) depuis plusieurs jours, il a terminé la course par le tour de la Guadeloupe par l’ouest, avançant à une allure soutenue jusqu’à la mythique bouée de Basse Terre, dernier point de passage avant l’arrivée.

Gabart a franchi à son tour la ligne d’arrivée 3 heures 30 après le vainqueur. Thomas Coville (Sodebo) était attendu dans la journée.

Course parfaite

Charles Caudrelier, marin confirmé bardé de trophées en équipage (trois Transat Jacques Vabre, deux Volvo Ocean Race, deux Fastnet Race), n’avait jamais pris le départ de la mythique transatlantique en solitaire. C’était pourtant le rêve d’enfance de ce Finistérien, dont l’idole est le navigateur suisse Laurent Bourgnon, double vainqueur de l’épreuve (1994, 1998) disparu lors d’une plongée en mer en 2015.

Il partait favori à la barre du Maxi Edmond de Rothschild, premier bateau entièrement conçu pour voler au-dessus de l’eau grâce à des foils, mis à l’eau en 2017 et considéré comme l’Ultim (maxi-trimaran de 32 m de long pour 23 m de large) le plus abouti de la flotte.

« J’ai trouvé ce bateau dingue. C’est un voilier compliqué, qu’il a toujours fallu faire évoluer face aux bateaux neufs. Il fallait garder de l’avance. Notre écurie, c’est une équipe de Formule 1 et moi je suis le pilote, tout le reste de l’année, plein de gens travaillent dessus », a dit Caudrelier.

Charles Caudrelier a pris la tête de la course dès le coup de canon mercredi dernier à Saint-Malo, réalisant une course sans erreur, malgré les assauts de ses principaux concurrents, François Gabart et Thomas Coville.

« Pas sorti un tournevis »

Quand Gabart a perdu quelques heures à la mi-course pour une avarie, lui « n’a pas sorti un tournevis de la traversée car le bateau était extrêmement bien préparé et performant », a estimé Caudrelier.

Pour Gitana (Maxi Edmond de Rothschild), il s’agit de la deuxième victoire dans la Route du Rhum, après le succès de Lionel Lemonchois en 2006. Derrière les stars de la catégorie Ultim, la traversée continue pour les skippers de la Route du Rhum qui ont eu à affronter plusieurs tempêtes depuis le départ.

Chez les monocoques Imoca (18,28 m), voiliers du Vendée Globe, Charlie Dalin (Apivia) occupait toujours la première place mercredi à 11h00 à Paris, 57,8 milles devant Thomas Ruyant (Linkedout).

Pour eux, la Guadeloupe est encore loin (environ 1.600 milles) et les premiers ne sont pas attendus avant lundi. Les Ocean Fifty (multicoques de 15 m) devraient les précéder avec une arrivée prévue dimanche pour Quentin Vlamynck (Arkema).

Les Class40 (monocoques de 12,18 m) et les bateaux historiques de la classe Rhum (Monocoques et Multicoques) seront les derniers à rejoindre la Guadeloupe.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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