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Euro de natation: Popovici continue d’écrire sa folle histoire

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Deux jours après son record du monde du 100 m, David Popovici, 17 ans, a encore étalé son incroyable talent en devenant le nouveau champion d’Europe du 200 m nage libre, et au passage, le troisième meilleur performeur de tous les temps, lundi à Rome.

Le plan de course du prodige roumain était simple: « Je n’avais pas vraiment de temps en tête, le seul conseil que mon coach m’a donné, c’est +Fais quelque chose de fou+. Je pense que ce que j’ai fait est assez fou pour le moment », a raconté l’adolescent après sa course, calme, décontracté, à l’aise face aux médias comme à son habitude.

En tête dès la première coulée, Popovici n’a jamais lâché la première place, et a même accéléré dans la dernière longueur pour s’imposer en 1 min 42 sec 97, devançant largement le Suisse Antonio Djakovic (1:45.60) et l’Autrichien Felix Auboeck (1:45.89).

« La dernière longueur est ma spécialité, dans le 100 m comme dans le 200 m. Du coup, je savais que j’allais laisser les autres un peu derrière. Je m’y attendais », a-t-il expliqué. Pourtant, « ce n’est pas facile à faire », a-t-il assuré. « J’étais extrêmement fatigué. J’ai eu des courses où j’ai été beaucoup plus fatigué que ça, mais celle-là m’a tué un peu. »

On le pensait inaccessible pendant encore un bon moment mais le vieux record du monde de l’Allemand Paul Biedermann (1 min 42 s 00 en 2009 à Rome), établi à la folle époque des combinaisons, peut commencer à vaciller.

« J’ai enfin réussi à nager sous 1 min 43 (son ancien record était de 1:43.21, NDLR). Le temps est excellent, c’était une course difficile à nager. Je pense que le temps est mérité », s’est félicité Popovici.

« Nous sommes tous humains »

Dans l’histoire de la natation, ils ne sont que deux à être allés plus vite que lui sur la distance. Paul Biedermann, donc, et la légende américaine Michael Phelps, pour un petit centième (1:42.96). Le Français Yannick Agnel, sacré champion olympique aux Jeux de Londres en 2012 avec un chrono de 1:43.14, rétrograde lui au rang de quatrième meilleur performeur de l’histoire.

Interrogé en début de semaine sur la possibilité de s’approcher du record du monde du nageur allemand, établi dans cette même piscine du Foro Italico, Popovici, philosophe, avait répondu: « Paul est humain, il était humain quand il a battu le record, et nous sommes tous humains. Je pense que c’est aussi simple que ça. »

A 17 ans, l’adolescent tout maigre de Bucarest continue de défier les limites du temps, après avoir décroché samedi le titre européen sur la distance reine de la natation, le 100 m, en améliorant de cinq centièmes le record du monde du Brésilien César Cielo en 46.86.

« Bon endroit pour commencer »

Celui qui avait déjà réalisé le doublé 100-200 m aux Mondiaux de Budapest en juin dernier s’impose assurément comme le nouveau phénomène des bassins.

Mais son nouveau statut ne semble pas l’affecter. « Je ne suis pas allé sur les réseaux sociaux (…) Je ne sais pas vraiment quel impact j’ai en Roumanie en ce moment ou dans le monde de la natation, je ne vois que ce qui est autour de moi », a-t-il affirmé avec sa maturité déconcertante. « Mais au bout d’un moment, en allant sur internet, je verrai l’impact que j’ai eu, et je suis excité de le savoir. »

Son programme dans la capitale italienne est loin d’être fini puisqu’il s’élancera dès mercredi pour les séries du 400 m, une distance qui ne fait pas partie de ses habitudes.

« C’est la course la plus bizarre que je vais faire ici parce que je n’ai aucune expérience. Je l’ai seulement nagée trois fois dans ma vie et c’était dans des petits meetings. Mais c’est un bon endroit pour commencer et voir si je suis bon ou pas.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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