Sports
GP d’Australie de F1 : Leclerc et Ferrari marquent leur territoire en essais
Le duel Leclerc-Verstappen semble tenir ses promesses en Australie: si Ferrari a dominé vendredi les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix, elle devra à nouveau se méfier de Max Verstappen dans son rétro, bien décidé à venir combler son retard au championnat de F1.
Pour la première journée sur le tracé de l’Albert Park à Melbourne partiellement modifié – promettant davantage d’action – le meilleur temps est revenu au Monégasque Charles Leclerc en 1 min 18 sec 978/1000, 245/1000 devant son rival annoncé pour cette saison, le champion du monde en titre Verstappen (Red Bull).
Il devance également de 398/1000 son coéquipier chez Ferrari, l’Espagnol Carlos Sainz Jr, qui s’était d’abord assuré le premier temps des essais libres 1 avant d’être dépassé en essais libres 2.
La confiance n’est toutefois pas de mise pour le Monégasque Leclerc: « aujourd’hui était un vendredi un peu plus difficile (…) il y a encore beaucoup de travail à faire », a déclaré le leader actuel.
Ces résultats viennent toutefois confirmer la bonne forme de la Scuderia, en tête au classement des constructeurs, qui avait mis de côté 2021 pour se concentrer sur la préparation de 2022.
Avant cette manche australienne, la 3e de la saison, Leclerc (45 points) et Sainz (33) devancent Verstappen (25) au classement général.
Mais le Néerlandais, victorieux lors de la dernière course en Arabie Saoudite fin mars, reste très confiant: « nous sommes encore un peu derrière Ferrari, mais je pense que ce week-end nous pourrons peut-être nous rapprocher un peu plus (…) Nous allons dans une bonne direction ».
Derrière le trio, Fernando Alonso a offert à Alpine le 4e meilleur de temps, à 559/1000 de Leclerc. Suivent ensuite le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull) et le Français Esteban Ocon (Alpine).
« Dans l’ensemble, (c’était) une journée très positive pour l’équipe où les deux voitures ont terminé dans le top 10 lors des deux sessions d’essais libres. Mais nous savons que tout se joue demain (samedi) et dimanche et nous pouvons déjà voir que ce sera très serré comme à Bahreïn et Djeddah », a commenté le pilote Normand.
Mercedes à la traîne
Derrière, les Mercedes des Britanniques Lewis Hamilton et George Russell ne sont parvenues à décrocher que les 7e et 12e temps lors des essais libres 1.
Et les choses ne se sont guère arrangées lors de la deuxième séance : si les pilotes de l’écurie championne du monde en titre des constructeurs ont amélioré leurs chronos respectifs, Hamilton a plongé à la très modeste 13e place, derrière Russell, 11e.
En ce début de saison, l’écurie à des difficultés à gérer sa monoplace à l’aérodynamique originale.
« C’est frustrant parce que l’on donne toujours plus, et même quand on fait un bon tour, si vous regardez les temps, nous avons plus d’une seconde de retard. Nous avons beaucoup de travail à faire pour combler l’écart », a reconnu le septuple champion du monde.
Cette troisième manche a également marqué l’entrée en piste du quadruple champion (2010-2013 avec Red Bull) Sebastian Vettel, touché par le Covid et qui a manqué les deux premières.
Mais l’Allemand a été contraint de rentrer aux stands prématurément au cours de la première session, en raison d’un problème moteur qui lui a également fait manquer la deuxième séance.
« Les points positifs sont que je me suis senti à l’aise assez rapidement et que nous avions un bon équilibre dans la voiture, aussi. C’est dommage, cependant, de ne pas avoir fait plus de tours », a-t-il expliqué.
Et d’assurer: « La voiture sera prête pour demain (samedi) et nous allons continuer à travailler dur et à progresser ».
Le pilote Aston Martin est toutefois actuellement sous le coup d’une enquête de la FIA pour « utilisation non autorisée d’un scooter sur la piste »: il a été vu en train de faire le tour du circuit sur un scooter pour retourner au paddock, une fois la première session d’essais terminée, saluant les fans.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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