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Tennis / Open d’Australie: et le 21e est pour… Nadal !

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Rafael Nadal est un monstre: mené deux sets à zéro, l’Espagnol de 35 ans, qui n’avait pas joué pendant six mois l’an dernier et se remettait d’un Covid, a battu Daniil Medvedev dimanche en finale de l’Open d’Australie pour décrocher un historique 21e titre du Grand Chelem.

Il a parfaitement exploité l’absence de Novak Djokovic, non vacciné contre le coronavirus et expulsé avant le début du tournoi, pour prendre seul le record de trophées dans les plus prestigieux tournois de tennis, avec une longueur d’avance désormais sur Roger Federer et le Serbe.

« Ce trophée restera à jamais dans mon coeur », a commenté le champion. « C’est fou ! Il y a un mois et demi, je ne savais pas si je rejouerais. Et là, je soulève ce trophée. Vous ne pouvez pas vous imaginer tout le travail qu’il a fallu accomplir pour y arriver », a lancé Nadal au public en retenant ses larmes.

« C’est un des matchs qui m’a procuré le plus d’émotions dans ma carrière et, le partager avec toi (Daniil Medvedev, NDLR), c’est un honneur », a-t-il dit, en promettant au Russe qu’il soulèverait « sans aucun doute ce trophée plusieurs fois dans (sa) carrière ».

A événement historique, match exceptionnel: Nadal a livré un de ses plus grands combats pour vaincre le N.2 mondial, de dix ans plus jeune et qui partait favori du tournoi en l’absence du N.1 mondial Djokovic.

« Pas un peu fatigué ? »

Près de cinq heures et demie (5h24 précisément), des coups gagnants dans tous les sens (69 pour Nadal, 76 pour Medvedev), un énorme renversement de situation, du suspense jusqu’au bout de la nuit (le match s’est terminé vers 1h15 du matin lundi à Melbourne) et un niveau de jeu stratosphérique jusqu’à la conclusion…

« Le niveau était fou… Pendant le match, je jouais mais, après, je lui ai demandé: +tu n’es pas quand même un peu fatigué ? », a révélé Medvedev.

Cette finale à Melbourne était une revanche de celle remportée en cinq sets par l’Espagnol à l’US Open en 2019.

C’était, à l’époque, la première fois que le Russe parvenait au match pour le titre dans un Grand Chelem et, malgré une résistance héroïque, il avait cédé en cinq sets et permis à Nadal de remporter son 19e Majeur.

Cette année, Medvedev pouvait se prévaloir de l’expérience de deux finales majeures supplémentaires jouées en 2021: l’une perdue sur le court Rod Laver australien face à Djokovic et une gagnée sur le Arthur-Ashe new-yorkais face au même Serbe.

Mais, dimanche, il n’a rien pu contre la détermination de Nadal (5e mondial), qui a renversé un match qui semblait devoir lui filer irrémédiablement entre les cordes de la raquette et qui s’est finalement imposé 2-6 6-7 (5/7), 6-4, 6-4, 7-5.

TV cassée

Le Majorquin devient également le deuxième joueur de l’ère Open, le quatrième dans l’histoire, à avoir remporté au moins deux fois chacun des Majeurs, après en avoir joué 63. Un exploit réalisé par Djokovic l’an dernier, quand il a gagné Roland-Garros pour la deuxième fois.

Il passe pour la première fois de sa carrière devant Federer au nombre de titres du Grand Chelem. Le Suisse a remporté son premier Majeur à Wimbledon en 2003 et n’avait été rejoint par Nadal qu’après son 13e titre à Roland-Garros, le 20e au total, en 2020.

En terme de matchs gagnés, l’Open d’Australie est son deuxième meilleur Majeur (derrière Roland-Garros) mais celui qui réussit le moins à l’Espagnol en nombre de titres. Il n’en a remporté que deux (2009 et 2022) en six finales, alors que Djokovic a gagné les neuf finales qu’il a jouées.

Les deux hommes ont y disputé en 2012 la plus longue finale de l’histoire des tournois du Grand Chelem, le Serbe s’imposant après 5 heures et 53 minutes.

De son côté, bien que très déçu, Medvedev a terminé son face-à-face parfois tendu avec le public australien sur une note d’humour: « D’habitude, mon épouse est dans le box… là, je pense qu’à l’heure qu’il est notre télévision doit être cassée ! »

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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