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Violentes rafales dans l’ouest pour la première tempête automnale et précipitations en Méditerranée

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Une rafale enregistrée à 186 km/h à Belle-Ile-en mer, une autre à 157 km/h à Groix: après une première partie de nuit en vigilance rouge où le département a été vigoureusement bousculé par la tempête Alex, le Morbihan est passé en orange vendredi à 3H00 du matin, tandis que les vents violents continuaient malgré tout à sévir sur la région ouest, où les trois autres départements bretons restaient classés orange par Météo France.

Dans le sud-est, en région Paca, quatre autres départements restaient en vigilance orange pour vent violent ou risque pluie et inondation.

« Le Morbihan est repassé en vigilance orange Vent violent, Pluie-Inondation, et en vigilance jaune Vagues-Submersion au bulletin météo de 3H00 », a annoncé la préfecture en milieu de nuit.

Aux toutes premières heures de vendredi, les pompiers du Morbihan avaient déjà effectué « plus de 80 interventions », selon la préfecture, en particulier pour des chutes d’arbres ou d’objets, des toitures envolées, comme dans un collège à Vannes, ou des câbles électriques tombés à terre.

Il faut dire que le vent, accompagné d’importantes précipitations, a frappé fort sur toute la région mais encore plus sur le Morbihan comme en témoignent les relevés de rafales dans la nuit de jeudi à vendredi: 186 km/h à minuit à Belle-Ile-en-Mer, puis 162 un peu plus tard, 157 à l’île de Groix, 135 à Sarzeau, sur le continent. Preuve que toute la région est affectée par cette tempête, Météo France a également relevé une rafale à 129 km/h à Cholet(Maine-et-Loire), 122 à Noirmoutier (Vendée) 119 à l’île d’Yeu (Vendée) et 116 à Rennes.

Dans son bulletin de 3H00 du matin, Météo France indiquait que « l’enroulement dépressionnaire a traversé le Morbihan et les Côtes d’Armor et se situe sur la Baie du Mont-Saint-Michel ». Les rafales encore attendues sur les départements en orange « sont de 100 à 120 km/h dans les terres pour un peu plus sur les littoraux et caps exposés ».

En prévision de cette première tempête d’automne, la préfecture du Morbihan avait notamment annoncé en fin de journée la « fermeture des établissements scolaires, d’enseignement supérieur et accueils de mineurs de l’ensemble du département » jusqu’à samedi, ainsi que l’interdiction des sentiers littoraux entre jeudi soir et samedi matin.

Les liaisons maritimes avec Belle-Ile, la plus grande île du Morbihan, sont suspendues vendredi, a annoncé la compagnie Océane qui assure ces traversées, précisant que ces perturbations pourraient se prolonger samedi matin.

De son côté, la SNCF a annoncé que la circulation des trains serait interrompue entre Quimper et Rennes jusqu’en fin de matinée, vendredi. Des perturbations importantes sont également à prévoir dans les Pays de la Loire et en Nouvelle-Aquitaine, a  indiqué la compagnie ferroviaire.

La vigilance orange est maintenue  vendredi matin pour les Côtes-d’Armor (pluie-inondation, vent violent et crues), de même que pour le Finistère où s’ajoute en plus le risque de vagues-submersion, comme sur tout le littoral atlantique jusqu’à la Vendée. L’Ille-et-Vilaine est concernée par le vent violent ainsi que pluie/inondations et le Morbihan par vent violent/pluies inondations/vagues submersion.

craintes d’inondations

Des villes établies le long de rivières remontées par la marée, comme Morlaix, se sont efforcées jeudi soir de se protéger contre de possibles inondations lors de la marée haute de vendredi matin.

En raison des fortes rafales de vent annoncées, plusieurs ponts avaient été interdits à la circulation, ou soumis à des restrictions de circulation, comme le pont Saint-Nazaire ou le pont de Cheviré à Nantes qui appartient au périphérique nantais.

Par ailleurs, la ville de Nantes a annoncé la fermeture vendredi et jusqu’à nouvel ordre, de tous les parcs et jardins de la ville.

Quatre départements du sud-est de la France sont en outre placés en vigilance orange « pluie-inondation », pour des précipitations orageuses, sans lien direct avec la tempête Alex: les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes et le Var.

Des cumuls de 200 à 250 mm de pluie sur 24 heures y sont attendus, contre 40 à 60mm en Bretagne, localement 80 mm, du fait d’Alex, selon Météo France.

Dans les Alpes-Maritimes, placées en alerte orange « pluies-inondations », tous les établissements scolaires, de la crèche aux universités, seront fermés vendredi, a annoncé le préfet dans un communiqué.

France

TV : Hanouna accuse l’Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

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TV : Hanouna accuse l'Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

Lors de la rentrée télévisée de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’animateur Cyril Hanouna a ouvertement critiqué l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’accusant de harcèlement. Cette sortie intervient six mois avant le retrait prévu de la chaîne C8 de la TNT, une décision controversée qui met en lumière les tensions croissantes entre la chaîne et le régulateur.

Lors de cette première émission de la saison, Hanouna, âgé de 49 ans, a exprimé sa colère contre la décision de l’Arcom, qui a annoncé que C8 ne serait pas reconduite sur la TNT après le 28 février 2024. Il a affirmé que la chaîne compte faire appel pour renverser cette décision, bien que la notification officielle n’ait pas encore été envoyée au groupe Canal+, propriétaire de C8.

Dans une séquence parodique, Hanouna a chanté en référence à l’Arcom, déclarant que sans ce régulateur, « plus de problème ». Cependant, il n’a pas précisé les alternatives envisagées par la chaîne après le départ de la TNT.

C8, qui appartient au groupe Canal+, fait face à une situation délicate. En huit ans, la chaîne a accumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de son animateur vedette, ce qui a contribué à la décision de l’Arcom de ne pas renouveler sa fréquence. Néanmoins, Canal+ conserve d’autres chaînes sur la TNT, notamment Canal+, CNews, et CStar.

Cyril Hanouna, vêtu comme Céline Dion, a ensuite enchaîné avec une interprétation parodique de « L’Hymne à l’amour », avant de rejoindre le plateau en moto, marquant le ton souvent provocateur de l’émission. Il a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression, affirmant que la suppression de C8 est une décision prise uniquement en raison de son animosité avec l’Arcom.

Dans un ton plus grave, il a annoncé son intention de saisir la justice pour harcèlement, affirmant que l’Arcom le cible personnellement, ce qui engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux. Hanouna a également exprimé son inquiétude pour les 400 employés de C8 et de sa société de production H2O, qui pourraient perdre leur emploi si la chaîne venait à disparaître de la TNT.

Enfin, Hanouna a reconnu certains de ses excès en direct, tout en défendant les contributions positives de son émission. La décision de l’Arcom et son impact potentiel sur C8 soulèvent des questions sur la liberté d’expression et la responsabilité des médias dans le paysage audiovisuel français.

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

Avec une boule au ventre, 12 millions d’élèves ont repris le chemin de l’école ce lundi, alors que les réformes éducatives en cours restent en suspens, dans l’attente d’un nouveau gouvernement.

Alors que la cloche de la rentrée sonne pour des millions d’écoliers, collégiens, et lycéens, l’atmosphère est marquée par une combinaison de nervosité et de questionnements. Pour Julie, mère d’une élève en Terminale, l’année s’annonce sous le signe de l’angoisse avec l’épreuve de Parcoursup en perspective, un stress partagé par de nombreuses familles.

Nicole Belloubet, pour ce qui pourrait être sa seule rentrée en tant que ministre de l’Éducation, respectera la tradition en visitant plusieurs écoles, soulignant que « les affaires courantes ne sont ni un temps suspendu pour l’école, ni un temps mort ». De son côté, Gabriel Attal, également présent sur le terrain, lancera une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement scolaire.

Cependant, derrière ces gestes symboliques se cache une inquiétude plus profonde parmi les enseignants. Confrontés à une « cacophonie » sur les réformes comme les controversés « groupes de niveau », ils doivent également faire face à une crise persistante de recrutement, avec plus de 3.000 postes non pourvus, tant dans l’enseignement public que privé.

Le début de cette année scolaire pourrait bien marquer un tournant, alors que l’école se trouve « à un point de bascule » selon les syndicats. La mise en place des « groupes de besoins », initialement appelés « groupes de niveau », en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et 5e, suscite une controverse. Ces groupes, censés s’étendre aux classes de 4e et 3e l’an prochain, ont été l’une des mesures phares du « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation. Mais leur mise en œuvre, prônée avec « souplesse et pragmatisme » par Nicole Belloubet, est critiquée pour son manque de clarté et ses risques d’échec pédagogique.

En parallèle, les expérimentations comme la « pause numérique » dans 180 collèges et la « tenue unique » dans près d’une centaine d’établissements ajoutent au scepticisme ambiant. La « pause numérique », en particulier, impose aux collégiens de laisser leurs téléphones à l’entrée de l’établissement, une mesure qui suscite des interrogations quant à son efficacité et sa nécessité, alors que l’utilisation des téléphones est déjà réglementée depuis 2018.

Les enseignants, représentés par des syndicats comme le Snes-FSU et la CFDT Éducation, expriment leurs craintes quant à l’impact de ces réformes dans un contexte politique incertain. Selon eux, certaines « urgences structurelles », comme le manque de professeurs, pourraient être ignorées, accentuant ainsi les difficultés du système éducatif. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, prédit même que « certainement pas un professeur de français et de maths » ne sera présent « devant chaque groupe » dans les classes concernées.

En toile de fond, la réforme du brevet, un autre sujet délicat, reste en suspens. Le projet de Gabriel Attal de rendre son obtention obligatoire pour passer en seconde a été gelé, laissant planer le doute sur les conditions d’examen pour les élèves de 3e cette année.

Face à ces défis, cette rentrée 2024-2025 s’annonce sous haute tension, entre réformes en suspens, crise politique et incertitudes pour l’avenir de l’éducation en France.

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Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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