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Sports : Mondial 2022 : en Ukraine, les Bleus peinent encore

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Toujours fébriles et peu inspirés, les Bleus ont signé un nouveau match nul dans leurs qualifications au Mondial-2022, samedi en Ukraine (1-1), peinant à évacuer les doutes qui les accompagnent depuis l’Euro.

Même diminuée par les blessures, dont celle de Kylian Mbappé, et privée de la moitié de ses titulaires habituels, l’équipe de France se devait de réagir dans le stade olympique de Kiev, après quatre matches sans victoire.

Mais les champions du monde, peu flamboyants en attaque et fragiles en défense, ont étiré leur mauvaise série à cinq rencontres, concédant l’ouverture du score pour la cinquième fois de suite avant de réagir péniblement, grâce à Anthony Martial (50e), auteur de son deuxième but en sélection.

Si Didier Deschamps et ses joueurs répètent inlassablement que l’élimination précoce en huitièmes à l’Euro est digérée, la performance du soir, sans idée ni révolte collective, épaissit les inquiétudes, trois jours après la rentrée poussive contre la Bosnie-Herzégovine (1-1) et six mois après un match aller comparable (1-1).

Elle plonge aussi les Bleus dans une situation comptable assez précaire.

Avec deux victoires et trois nuls, les Bleus conservent certes leur première place du groupe D et leur avance de quatre points sur les Ukrainiens. Mais un nouvel opposant se fait menaçant: la Finlande.

Victorieux dans l’après-midi du Kazakhstan (1-0), les Finlandais comptent deux matches de moins que les Bleus et n’accusent un retard que de quatre points, avant de se rendre à Lyon mardi (20h45) pour défier les champions du monde.

« La situation n’est peut-être pas meilleure qu’avant le match, mais elle n’est pas fondamentalement plus mauvaise non plus », a dédramatisé Deschamps, invitant ses joueurs à « ne pas renoncer ».

Sur les terres de Karim Benzema, les Bleus n’auront pas le droit à l’erreur, sans quoi le sprint final des éliminatoires, en novembre, s’annoncera très tendu.

Il faudra également se montrer plus efficace pour décrocher une première victoire depuis l’ouverture de l’Euro en Allemagne (1-0).

Diaby remuant

Car samedi soir, malgré l’égalisation d’Anthony Martial après un cafouillage sur un centre de Kingsley Coman, les deux attaquants, rarement titularisés en Bleu, n’ont pas marqué beaucoup de points.

L’occasion était pourtant belle, avec le forfait de Kylian Mbappé, touché au mollet et la mise au repos de Karim Benzema pendant les 63 premières minutes.

Pour la première fois en huit matches, le « triangle d’or » des Bleus, composé de Benzema, Mbappé et Antoine Griezmann, n’a ainsi pas démarré la rencontre.

Mais cela n’a pas offert beaucoup plus de certitudes à Didier Deschamps, contraint par les blessures d’aligner une équipe vidée pour moitié de ses titulaires habituels, avec Raphaël Varane et Benzema sur le banc. Avant d’enregistrer un nouveau pépin concernant le prometteur Aurélien Tchouameni, victime d’un « coup sur le pied » selon son sélectionneur.

Deschamps avait de « très mauvais souvenirs » dans ce stade olympique de Kiev, lieu de la catastrophique défaite 2-0 de novembre 2013 en barrage aller du Mondial-2014, avant la victoire 3-0 quelques jours plus tard au Stade de France.

Huit ans et un sacre mondial plus tard, le technicien basque n’aura pas vécu non plus un moment mémorable, au contraire des 45.000 spectateurs, en fusion lors de l’ouverture du score de leur jeune espoir Mykola Shaparenko, 22 ans (44e).

Sur un contre éclair très mal géré par la charnière défensive expérimentale française (Kurt Zouma – Presnel Kimpembe), le joueur du Dinamo Kiev a adressé une frappe monumentale dans la lucarne d’Hugo Lloris avant de fondre en larmes.

Quelques secondes plus tôt, Martial avait raté un face-à-face décisif, seule occasion franche côté français en première période, après un superbe arrêt de Lloris devant Andriy Yarmolenko (38e).

La seconde période ne comptera pas beaucoup plus d’occasions, excepté cette frappe au-dessus de Griezmann (63e), assez peu influent sur le jeu samedi soir, celle d’Adrien Rabiot bien repoussée (86e) et ce poteau trouvé par le remuant Moussa Diaby à la 77e minute, qui aurait pu sauver la soirée… au moins comptablement.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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