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Italie: la Juventus dit « ciao » à son très cher Ronaldo

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Avec le départ officialisé vendredi de Cristiano Ronaldo pour Manchester United, une nouvelle histoire débute à la Juventus, qui perd un buteur hors pair mais parfois compliqué à gérer pour ses entraîneurs et devenu pesant pour les finances turinoises. Résolue au départ de sa superstar, la Juventus a reçu dans l’après-midi « l’offre » qu’elle attendait, pas de Manchester City comme on le pensait vendredi matin mais du club de ses débuts, Manchester United. Les Turinois souhaitaient une indemnité de 25 à 30 millions d’euros pour libérer la star avant la fin de son contrat, en juin 2022, selon des médias.

« CR7 » avait informé jeudi la Juventus qu’il n’avait « plus l’intention » de rester à Turin, a annoncé en début d’après-midi l’entraîneur Massimiliano Allegri. Il y a moins d’une semaine, il avait pourtant assuré que le quintuple Ballon d’or allait bien honorer sa quatrième et dernière année de contrat.

« Il faut remercier Ronaldo pour ce qu’il a fait, y compris comme exemple pour les jeunes. Mais il faut avancer », a souligné Allegri.

« Aujourd’hui, je pars d’un club fantastique, le plus grand en Italie et certainement l’un des plus grands d’Europe », a de son côté déclaré « CR7 » sur son compte Instagram vendredi, après l’officialisation du transfert.

« Nous avons réalisé de grandes choses, pas toutes celles que nous voulions, mais nous avons malgré tout écrit une très belle histoire ensemble. »

La dernière image « italienne » du Portugais, qui ne s’est pas entraîné vendredi, restera donc celle de dimanche dernier à Udine (2-2): Ronaldo torse nu, exultant pour un but dans le temps additionnel qui lui sera finalement refusé pour un hors-jeu millimétrique.

Comme un signe annonciateur d’une nouvelle Juve, c’est du banc de touche, comme remplaçant surprise mais plutôt conciliant, qu’il avait d’abord vu la Juve débuter sa saison sans lui.

Quasi inamovible

Le message envoyé par Allegri était limpide: l’attaquant de 36 ans, sur lequel s’est appuyé le développement – sportif et commercial – de la Juve depuis 2018, n’était plus au centre du projet bianconero.

Sur le terrain, Allegri a désormais confié les clés de l’équipe (et le brassard) à l’Argentin Paulo Dybala, 27 ans. Et l’avenir appartient désormais aux jeunes recrutés ces dernières saisons: Federico Chiesa, Dejan Kulusevski, Manuel Locatelli, Matthijs de Ligt…

La présence pesante de Cristiano Ronaldo, titulaire quasi inamovible et indispensable buteur des dernières saisons (101 buts en 134 matches), a parfois été un frein au développement d’une nouvelle Juventus. Les entraîneurs Maurizio Sarri (2019-20) puis Andrea Pirlo (2020-21) n’ont ainsi jamais réussi à renouveler le jeu d’une équipe trop dépendante des performances – et parfois des humeurs – de « CR7 ».

Hors du terrain, Ronaldo a permis à la marque Juve de franchir un nouveau palier, tant en termes de visibilité mondiale que de revenus issus de la billetterie et du sponsoring, avec des contrats revus à la hausse avec Adidas et Jeep.

Mais il pesait aussi lourdement sur les finances, fragilisées par la crise sanitaire liée au Covid-19. « CR7 » coûtait quelque 86 millions d’euros chaque année au club, entre son salaire hors normes (31 M EUR net, 57 M EUR brut) et l’amortissement de l’investissement consenti en 2018 pour le faire venir du Real Madrid (115 M EUR, soit près de 29 M EUR par saison jusqu’en 2022).

Casting express

Au-delà des chiffres, la vraie déception du mariage Ronaldo-Juventus reste la Ligue des champions avec trois éliminations précoces (en quarts, puis huitièmes de finale deux fois).

Or la « Coupe aux grandes oreilles » était clairement l’objectif partagé, entre un joueur qui rêve de conquérir un 6e Ballon d’or pour égaler son grand rival Lionel Messi et un club qui restait sur deux échecs en finale en 2015 et 2017.

« Le bilan nous dit que la Juventus a donné à Ronaldo davantage que ce que le grand N.7 a amené aux Bianconeri », affirmait vendredi la Gazzetta dello Sport. « Dire adieu à Ronaldo est difficile à digérer pour tous, mais si personne n’est vraiment convaincu, c’est mieux de se quitter immédiatement ».

Sans attendre l’officialisation du transfert, la Juve s’est lancée depuis en quête d’un nouvel attaquant.

Selon les médias, les noms en pole pour renforcer le secteur offensif étaient vendredi ceux de l’Italien (et ex-Bianconero) Moise Kean, retourné à Everton après une saison en prêt au Paris SG, de l’Argentin Mauro Icardi (PSG), du Serbe Luka Jovic (Real Madrid) ou des jeunes Italiens Giacomo Raspadori et Gianluca Scamacca (Sassuolo).

Un casting aux allures de « speed dating », à quatre jours de la clôture du mercato, mais avec un budget conforté par le départ du poids lourd du vestiaire.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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