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Deux morts dans l’incendie sur la Côte d’Azur, qui s’étend

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Attisé par un vent capricieux, l’incendie qui ravage depuis lundi le massif des Maures et l’arrière-pays de Saint-Tropez (Var) s’étendait mercredi après-midi, alourdissant encore un bilan déjà dramatique avec désormais deux morts confirmés.

« Le bilan s’est malheureusement alourdi, avec deux morts et 24 blessés légers, 19 civils, victimes d’intoxications, et sept sapeurs pompiers », a précisé le préfet du Var, Evence Richard, lors d’une conférence de presse au poste de commandement des pompiers, au Luc (Var).

Parmi ces deux victimes de l’incendie, le plus gros de l’année en France, « il y a au moins un homme, pour la deuxième il n’y a aucune certitude », a déclaré M. Richard.

Dans un communiqué, le procureur de la République de Draguignan, Patrice Camberou, a précisé que ce second corps se trouvait près de la première victime retrouvée, dans une maison calcinée sur la commune de Grimaud, ce village du massif des Maures particulièrement touché.

Olivier Carimatrand, 50 ans, autre habitant de Grimaud, au hameau du Val de Gilly, a cru sa dernière heure arrivée dans la nuit de lundi à mardi, même si sa maison est une des rares du quartier à ne pas avoir brûlé.

A l’abri dans les vignes

« Je savais que les vignes vertes n’allaient pas flamber, alors avec ma femme, mon chien et le chat, on s’est allongé à terre dans les vignes pour se protéger des vagues de chaleur produites par l’incendie », a-t-il expliqué.

Ce n’est qu’au milieu de la nuit qu’il verra finalement un gyrophare, celui du maire de Grimaud, Alain Benedetto: « Il a traversé les flammes avec le véhicule, il nous a sauvés, je n’oublierai jamais ».

Sur le terrain, 1.200 soldats du feu sont déployés contre les flammes, le préfet du Var parlant d' »un effort inédit et considérable ».

Ces forces, principalement des pompiers du Var mais aussi leurs collègues venus de 14 autres départements français, sont appuyées par neuf Canadair, deux Dash et des hélicoptères bombardiers d’eau.

Ces personnels doivent désormais lutter sur de nouvelles zones, au sud, vers Cogolin et La Môle, et au nord, vers Vidauban et le Cannet-des-Maures. « On s’aperçoit depuis ce matin que même si pendant 12-18 heures rien ne s’est passé dans la zone, il y a encore des départs de feu extrêmement puissants », a confirmé le préfet.

« Pas inquiets, mais vigilants »

« Toute une partie qui n’avait pas encore été touchée est en train de brûler », a expliqué un porte-parole des pompiers du Var, en précisant que les rafales avaient totalement tourné, le mistral des deux premiers jours étant désormais un vent du sud-est.

« Nous ne sommes pas inquiets mais vigilants », a-t-il poursuivi, en précisant que ce sont désormais 6.300 hectares de forêt, de vigne et de garrigue qui ont été brûlés, le nombre des touristes et habitants évacués se montant maintenant à 10.000.

Sur le terrain, les quelques citernes d’eau parsemant le massif paraissent bien dérisoires. Au loin, des tronçonneuses se font entendre, les services départementaux procédant à des coupes d’arbres pour faciliter le passage des secours. De même des opérations sont toujours en cours pour rétablir les réseaux de distribution de téléphonie et d’électricité, alors que dix routes départementales sillonnant la zone sont toujours partiellement fermées

Pour les milliers de touristes évacués de huit campings, une troisième nuit loin de leur tente ou de leur mobile-home se profile: « On essaiera de réévaluer la situation en fin d’après-midi, mais il n’est pas d’actualité d’autoriser la réintégration dans les campings », a expliqué le préfet.

Du côté de l’environnement, les dégâts sont également importants, avec la moitié de la réserve naturelle de la plaine des Maures dévastée, a indiqué Concha Agero, directrice adjointe de l’Office français de la biodiversité.

Sur cette réserve riche en biodiversité, qui héberge notamment des tortues d’Hermann, une espèce rare et menacée, plusieurs de ces reptiles ont déjà été retrouvés calcinés. Mais d’autres ont peut-être réussi à s’enfouir sous terre pour survivre.

Un autre incendie est toujours en cours dans le sud-est, dans la région viticole et touristique de Beaumes-de-Venise (Vaucluse). Il a connu une forte reprise dans la nuit en raison de vents violents, avec 40 hectares supplémentaires brûlés rapidement, pour atteindre 240 hectares touchés, dont des vignobles et oliveraies.

La France avait jusqu’ici été relativement épargnée par les feux qui ont dévasté des milliers d’hectares et fait des dizaines de victimes dans plusieurs pays méditerranéens, de la Turquie à l’Algérie.

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.

L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.

Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.

L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.

L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.

Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.

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Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse

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Faits-Divers: une mère soupçonnée d’avoir tué ses trois enfants, d'intenses recherches en cours

Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.

Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.

Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.

Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.

À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.

La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.

Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.

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Narcotrafic : 182 narchomicides enregistrés en l’espace de six mois

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Narcotrafic : 182 narchomicides enregistrés en l’espace de six mois

Le premier semestre de 2024 confirme une recrudescence inquiétante des violences liées au narcotrafic en France, avec 182 affaires d’homicides et tentatives répertoriées. Un chiffre qui illustre la persistance de ce phénomène criminel malgré des efforts accrus de lutte.

Le Journal du Dimanche a révélé le 1er novembre les statistiques préoccupantes sur le narcotrafic en France pour le premier semestre 2024. En seulement six mois, la police judiciaire a enregistré 182 affaires d’homicides et tentatives d’homicide liées au narcotrafic. À ce nombre alarmant s’ajoutent 42 victimes mortelles, soulignant la violence implacable des règlements de compte qui gangrènent certains territoires français.

Ces chiffres, bien que provisoires, laissent entrevoir une évolution légèrement moins sombre que celle de 2023, année au cours de laquelle un record de 418 narchomicides avait été atteint, marquant une augmentation de 38 % par rapport à 2022. En outre, les règlements de compte de 2023 avaient entraîné la mort de 319 personnes, plaçant cette problématique de sécurité publique au cœur des préoccupations nationales.

Un changement de profil des criminels apparaît également dans ces statistiques. Le chef de l’Office central de lutte contre le crime organisé a récemment souligné la prolifération de jeunes tueurs, souvent âgés de moins de 25 ans, engagés par des réseaux de narcotrafic pour exécuter ces missions violentes. Ce phénomène démontre un rajeunissement inquiétant des criminels et une évolution des méthodes de recrutement des organisations, qui exploitent la vulnérabilité et la précarité de ces jeunes pour asseoir leur influence.

De son côté, le ministre de l’Intérieur se montre prudent face à ces chiffres. Il reconnaît une tendance moins marquée en 2024 comparée à 2023, mais souligne néanmoins une augmentation par rapport aux premières moitiés des années précédentes, 2022 et 2021. Cette situation confirme la difficulté de contrer cette dynamique mortifère, malgré des initiatives et des opérations de répression renforcées.

Le bilan annuel attendu dans quelques mois permettra de confirmer si la tendance baissière se maintient, mais les premiers chiffres de 2024 témoignent de la complexité de cette lutte contre un fléau qui continue de muter et de s’étendre.

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