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Faits Divers

L’incendiaire présumé de la cathédrale de Nantes s’accuse du meurtre d’un prêtre

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Le présumé incendiaire de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, qui s’est accusé lundi de la mort d’un prêtre en Vendée, a été interné d’office lundi soir, a-t-on appris de source proche du dossier.

La garde à vue du suspect, âgé de 40 ans, a été levée pour « incompatibilité avec son état de santé », a-t-on précisé de même source.

Dans le cadre de son contrôle judiciaire lié à l’incendie, l’homme était hébergé au sein de la communauté religieuse à laquelle appartenait la victime, à Saint-Laurent-sur-Sèvre.

De nationalité rwandaise, Emmanuel Abayisenga était sorti le 29 juillet d’une hospitalisation en psychiatrie, a expliqué le vice procureur de La-Roche-Sur-Yon, Yannick Le Goater.

Une enquête est ouverte pour « homicide volontaire » et en l’état, « aucun mobile lié à un motif terroriste » n’apparait dans cette affaire, a-t-il précisé.

De source proche du dossier, on souligne que « le criminel était catholique. Loin du terroriste islamiste… »

Le drame a été annoncé par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter, confirmant une information de Valeurs Actuelles. M. Darmanin s’est rendu en fin de journée à Saint-Laurent-sur-Sèvre, à une quinzaine de kilomètres au sud de Cholet.

Le ministre y a rencontré la communauté religieuse et lui a apporté « un message de soutien et de fraternité » de la part du président de la République.

Selon M. Le Goater, le suspect s’est rendu en milieu de matinée à la brigade de gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre. Il a remis aux gendarmes une clé avec laquelle ils ont ouvert la porte d’une chambre de la communauté religieuse et découvert le corps sans vie d’Olivier Maire, né en 1960.

M. Le Goater a précisé que le suspect avait  été incarcéré du 20 juillet 2020 au 31 mai 2021, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale de Nantes, le 18 juillet 2020. Il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire, avec une obligation de résidence au sein de la communauté religieuse. Le 20 juin, la gendarmerie avait été sollicitée par la victime, le père supérieur de la communauté, car le suspect « voulait quitter son hébergement » contraint, a précisé M. Le Goater.

Il a alors été hospitalisé en psychiatrie, avant de revenir dans la communauté il y a une dizaine de jours.

La victime, supérieur provincial des missionnaires montfortains, était « quelqu’un de très réservé sur ce qu’il faisait », a expliqué à une journaliste le frère du prêtre décédé.

Né à Besançon où il avait effectué l’essentiel de sa scolarité, il avait ensuite vécu plusieurs années en Haïti avant d’être ordonné prêtre, a raconté son frère. Il partait souvent à l’étranger et a aussi vécu « plusieurs années » en Ouganda, ainsi qu’en Italie, a-t-il précisé.

Un membre de la communauté religieuse, le père Jean-Baptiste Dombélé, a déclaré à un journaliste à propos de la victime: « C’était un homme plein d’humanité ».

A propos du suspect, le père Dombélé a poursuivi: « C’est Olivier (la victime, ndlr) qui était le plus proche de lui, qui s’occupait de lui pour tout ». « Il n’y avait pas de problème », a-t-il assuré.

« Tristesse et effroi »

Le président Macron a « exprimé toute sa sympathie » à la communauté religieuse des Montfortains, tandis que Jean Castex a fait part de son « profond effroi » et sa « vive compassion », ont indiqué l’Elysée et Matignon.

La Conférence des évêques de France et la Conférence des religieux et religieuses de France ont aussi exprimé « leur immense tristesse et leur effroi » après « l’assassinat du Père Olivier Maire ».

Le drame a aussitôt fait l’objet de polémiques politiques, à huit mois de l’élection présidentielle.

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, a réagi immédiatement sur Twitter, voyant dans cet assassinat la « faillite complète de l’Etat et de Gérald Darmanin », dénonçant le fait que son auteur n’ait pas été expulsé après l’incendie de Nantes.

Le ministre de l’Intérieur a répliqué sur Twitter: « Cet étranger n’était pas expulsable malgré son arrêté d’expulsion tant que son contrôle judiciaire n’était pas levé ». Il a accusé Marine Le Pen de « polémiquer sans connaître les faits ».

La dernière attaque mortelle visant un membre de l’Église catholique en France remonte au 29 octobre dernier, lorsqu’un Tunisien avait tué au couteau deux fidèles et le sacristain de la basilique de Nice.

 

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

Les recherches pour localiser Lina, adolescente de 15 ans disparue en septembre 2023 à Plaine (Bas-Rhin), ont repris mercredi pour une deuxième journée dans le secteur de Saulx en Haute-Saône, selon des sources de la gendarmerie.

Après des recherches infructueuses la semaine dernière dans les Vosges, les opérations ont repris mardi dans une forêt de Haute-Saône, située à plus de 130 km du lieu de disparition initial de Lina. Ces nouvelles recherches, mobilisant 90 gendarmes, se poursuivent dans le même secteur mercredi, appuyées par une unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS) de l’Armée de terre, qui se concentre sur la recherche de corps enfouis.

Les gendarmes sont arrivés sur le site exploré vers 6h50 mercredi matin, avec quelques journalistes présents à proximité, bien que l’accès à la zone soit restreint. Avant 9h00, des gendarmes en treillis se sont réunis pour faire le point sur les opérations avant de se disperser pour la journée.

Le maire de Saulx, village de 900 habitants à 15 km de Vesoul, a déclaré avoir été informé lundi soir du déploiement de la gendarmerie, sans en connaître le motif exact. La zone fouillée fait partie de la forêt communale de 220 hectares, avec environ 100 hectares actuellement explorés.

Lina a disparu le 23 septembre 2023 en fin de matinée. Elle avait quitté son domicile de Plaine pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres, afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré plusieurs battues, aucune trace de l’adolescente n’a été retrouvée. Elle aurait célébré ses 16 ans le 10 août.

L’enquête a progressé le 26 juillet avec la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée, retrouvée près du lieu de sa disparition. Le conducteur, un homme de 43 ans, s’est suicidé le 10 juillet à Besançon, laissant des écrits où il exprime son désespoir et son incapacité à se contrôler. Cet homme devait comparaître pour deux vols avec violence commis en août 2023.

Les autorités continuent de rechercher des indices pour résoudre cette affaire complexe et apporter des réponses à la famille de Lina.

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Disparition de Lina : une avancée majeure avec la découverte d’une voiture dans le Sud

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Disparition de Lina : une avancée majeure avec la découverte d'une voiture dans le Sud

La voiture contenant l’ADN de Lina, adolescente disparue en Alsace en 2023, a été retrouvée dans le sud de la France, marquant une avancée significative dans l’enquête.

La voiture dans laquelle l’ADN de Lina a été détecté a été localisée dans le sud de la France, selon une source proche de l’enquête. Aucune arrestation ou garde à vue n’a été effectuée à ce stade.

Après dix mois d’investigations, la procureure de Strasbourg, Yolande Renzi, a annoncé cette avancée majeure. Le véhicule volé, recherché depuis qu’il a été identifié près du lieu de la disparition de Lina, a été envoyé à l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Les analyses ont confirmé la présence de l’adolescente à l’intérieur.

La procureure a souligné que les investigations se poursuivent pour comprendre comment Lina est montée dans ce véhicule. Lina, 15 ans, a disparu le 23 septembre 2023 alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de chez elle à Plaine (Bas-Rhin).

« C’est une avancée majeure », a déclaré Me Matthieu Airoldi, avocat de Fanny Groll, la mère de Lina, ajoutant sa confiance en l’enquête. Marylène Correia, avocate du père de Lina, a exprimé un mélange d’espoir et d’interrogations quant à la localisation et aux circonstances entourant la disparition de Lina.

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

Mis à pied, le facteur en CDI sera jugé pour abus de confiance « au préjudice de La Poste » pour avoir stocké 13 000 lettres afin d’écourter ses tournées.

Un facteur de l’Isère, en CDI, sera jugé en janvier 2025 pour abus de confiance après avoir stocké 13 000 lettres non distribuées dans son garage à L’Isle-d’Abeau. C’est sa compagne qui a alerté les autorités, inquiète de la présence d’un katana et du volume de courrier accumulé.

La perquisition, menée début juillet, a révélé des lettres encore ficelées. En garde à vue, le postier a admis ne pas avoir distribué le courrier, affirmant qu’il était débordé par ses tournées. Delphine Moncuit, vice-procureure de Vienne, a confirmé que l’homme fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La Poste, qui a déposé plainte et entamé une enquête disciplinaire, précise que le postier, affecté à la plateforme de Bourgoin-Jallieu, était un « facteur volant » couvrant un périmètre de 50 kilomètres.

Le suspect, trentenaire, a exprimé sa détresse face à la charge de travail à laquelle il faisait face. « Je me disais qu’à chaque fois, je terminerais ma tournée plus tard… Et du coup, je ne l’ai jamais fait. J’ai subi toute cette pression au niveau du boulot car je voulais une embauche en CDI », a-t-il déclaré. Il espérait ainsi assurer un avenir stable pour sa femme et ses deux enfants.

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