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JO-2020: Riner et sa bande renversent le judo japonais

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Le judo français, emmené par Teddy Riner et Clarisse Agbégnénou, a conclu son tournoi olympique d’une magnifique médaille d’or dans l’inédite épreuve par équipes mixte en battant le pourtant grand favori japonais, samedi à Tokyo.

Ce début de « week-end du milieu », carrefour des deux sports majeurs, avec la natation qui s’achève et l’athlétisme qui débute, s’est montré généreux avec les Français qui ont également stocké de l’argent (4 médailles) et du bronze (1) pour un total de 19 podiums.

Et soudain, le Japon est tombé! Un mouvement de Sarah-Léonie Cysique dans le cinquième combat de la finale et la France disposait de la « Dream Team » nippone, composée de quatre tout frais champions olympiques.

Les judokas tricolores quittent donc le Nippon Budokan avec huit médailles, et notamment deux titres pour Agbégnénou dans sa catégorie des -63 kg et par équipe mixte. Du jamais vu pour le judo français.

A voir Teddy Riner en capitaine surmotivé, on comprend l’importance qu’avait ce troisième titre olympique pour le Guadeloupéen, après l’échec de la veille (3e en +100 kg).

La France a donc vécu -et de loin- sa meilleure journée.

Dans la baie d’Enoshima, au sud de Tokyo, Charline Picon, championne olympique en 2016 à Rio, a échoué d’un rien dans sa quête de doublé. Assurée d’un podium avant le départ de la 13e et dernière régate, la Charentaise de 36 ans a récolté l’argent.

Une heure plus tard, dans les mêmes conditions de vent léger (5 à 6 noeuds), le Néo-Calédonien Thomas Goyard l’a imité.

L’espoir Manaudou

En rugby à VII, la déception de la finale perdue, face aux redoutables Néo-Zélandaises (26-12) a vite laissé place à un bilan plus réjouissant pour les Françaises.

En début de soirée, une dernière médaille d’argent est venue garnir le panier bleu. Les sabreuses françaises, malgré une bonne entame, ont cédé face à la Russie.

Les triathlètes avaient mis les Bleus sur les rails en prenant la troisième place du relais mixte. Depuis Sydney-2000 et l’introduction du triathlon aux JO, les Bleus nageaient, pédalaient et couraient en vain après ce premier podium olympique.

Discrets jusque-là en natation, les Français peuvent décrocher lors de la dernière journée dimanche une médaille grâce à Florent Manaudou, qui abordera la finale du 50 m libre dimanche avec le 2e meilleur chrono des demi-finales.

Dans le bassin, c’est l’Américain Caeleb Dressel, déjà sacré sur 100 m nage libre et en relais 4×100 m, qui a brillé samedi en s’imposant facilement sur le 100 m papillon.

A distance de ses rivaux, Dressel s’est surtout battu contre le chrono avec un record du monde à la clé (désormais 49.45).

Sa pêche se poursuit avec un dimanche qui peut lui offrir encore deux titres sur 50 m nage libre et sur 4×100 m quatre nages, en conclusion des épreuves de natation.

En revanche, il ne réalisera pas le Grand Chelem puisqu’il a échoué à la 5e place du relais 4×100 m 4 nages mixte, loin des Britanniques.

Thompson-Herah reine du 100 m

L’athlétisme a démarré en trombe. La Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah a allongé sa grande foulée pour remporter sa deuxième médaille d’or consécutive sur 100 m, course assortie du deuxième chrono de l’histoire (10.61).

La ligne franchie, elle s’est à peine retournée pour féliciter Shelly Ann Fraser-Pryce, et ses longs cheveux jaunes, et Sherika Jackson, ses deux compatriotes qui partagent le podium avec elle.

Dans le camp français, le bilan de la journée est contrasté avec les qualifications sans briller de Renaud Lavillenie (perche) et Pierre-Ambroise Bosse (800 m), celle de Jimmy Vicaut pour les demi-finales du 100 m. Et l’échec dès les qualifications de la vice-championne olympique du disque, Mélina Robert-Michon.

Echec. C’est aussi le bon terme pour Novak Djokovic et pour Simone Biles.

Le Serbe quitte Tokyo bredouille et blessé. Battu la veille en demi-finales, « Djoko » a subi un second revers de rang, cette fois pour la médaille de bronze et face à l’Espagnol Pablo Carreno.

Dans la foulée, il a déclaré forfait pour le match de la médaille de bronze en double mixte, et la Fédération internationale de tennis (ITF) a justifié son retrait par une blessure « à l’épaule gauche ». Inquiétant avant son rendez-vous avec l’histoire à l’US Open dans un mois.

Par ailleurs, le feuilleton Simone Biles continue. La superstar américaine de la gymnastique a déclaré forfait pour les finales de dimanche, au saut et aux barres asymétriques.

Biles, quadruple championne olympique à Rio, avait crée l’émoi mardi en abandonnant au cours de la compétition par équipes, puis en déclarant forfait pour le concours général individuel de jeudi, expliquant avoir besoin de préserver sa santé mentale.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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