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Macron déploie les grands moyens pour imposer la vaccination

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Emmanuel Macron a mis lundi les non-vaccinés sous pression, en imposant le pass sanitaire à l’entrée dans la plupart des lieux publics et en rendant la vaccination obligatoire pour les soignants et ceux au contact des personnes fragiles.

La vaccination à tout prix: plus que jamais le chef de l’Etat en fait « l’atout maître » pour faire face à « la reprise forte de l’épidémie qui touche tous les territoires » avec le variant Delta. Car « plus nous vaccinerons, moins nous laisserons d’espace au virus » et « c’est donc une nouvelle course de vitesse qui est engagée », a déclaré Emmanuel Macron, s’exprimant non pas à l’Elysée, mais au Grand Palais éphémère, au pied de la Tour Eiffel.

Il a ainsi annoncé plusieurs mesures qui vont compliquer la vie des personnes pas encore vaccinées.

L’outil privilégié est le pass sanitaire, dont l’usage sera progressivement étendu dans les prochaines semaines. A partir du 21 juillet, il sera nécessaire pour pénétrer dans des « lieux de loisirs et de culture » comme les cinémas.

Début août, le pass sanitaire deviendra obligatoire pour entrer dans les cafés, les restaurants, les centres commerciaux, mais aussi les avions, les trains ou les cars de longs trajets, ainsi que pour les établissements médicaux.

Ce pass est déjà en vigueur pour les lieux accueillant plus de 1.000 personnes, notamment les stades, et les discothèques recevant plus de 50 personnes.

Puis, à l’automne, les tests PCR « de confort » seront payants, sauf prescription médicale, alors qu’ils sont actuellement gratuits, a annoncé Emmanuel Macron lors de cette 8e allocution télévisée depuis le début de la crise.

Comme l’ont réclamé de nombreux experts et responsables politiques, la vaccination deviendra obligatoire pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, cliniques, Ehpad et maisons de retraite, ainsi que pour les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile.

Les personnes concernées « auront jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner » et après cette date seront mis en oeuvre « des contrôles et des sanctions », a prévenu Emmanuel Macron.

Hausse des rendez-vous

Résultat immédiat : quelques minutes après la fin de l’allocution, le site Doctolib a tweeté que « 17.000 rendez-vous » de vaccination étaient pris « toutes les minutes ». Plus tôt dans la journée, Doctolib avait annoncé que 212.000 personnes avaient pris rendez-vous pour une première injection ce week-end, déjà « un record » depuis un mois et « jusqu’à 40% de plus que les weekends précédents ».

Le chef de l’Etat a également annoncé que « des campagnes de vaccination » seraient organisées « dès la rentrée » pour les collégiens, lycéens et étudiants.

Par ailleurs, une campagne de rappel des personnes vaccinées les premières, en janvier et février, démarrera également à partir de « début septembre ».

Pour que l’ensemble de ces mesures soient appliquées « le plus vite possible », selon un parlementaire, le Parlement siégera en session extraordinaire à partir du 21 juillet.

Après avoir été consultées par le gouvernement, les forces politiques ont approuvé la vaccination obligatoire pour les soignants, à l’exception du RN et LFI, plus réticents. « En rendant obligatoire le vaccin pour les soignants puis le pays sous forme de généralisation progressive du passe sanitaire, Emmanuel Macron dessine une société du contrôle et de la discrimination généralisé », a dénoncé le député LFI Eric Coquerel.

En nette baisse depuis des semaines, le nombre de contaminations par jour est récemment reparti à la hausse, à plus de 4.200 dimanche. Il pourrait monter « au-dessus de 20.000 début août si nous n’agissons pas », a mis en garde dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran.

Le nombre de patients malades du Covid-19 en soins critiques, qui accueillent les cas les plus graves, était en légère hausse lundi par rapport à la veille, à 957, soit dix de plus que dimanche, mais loin des quelque 6.000 patients atteint au pic de la troisième vague fin avril.

Réformes relancées

Soucieux de se projeter au delà de la crise sanitaire, qui entrave son action depuis un an et demi, Emmanuel Macron a annoncé une remise en route de ses réformes.

A commencer par l’entrée en vigueur dès le 1er octobre de la réforme de l’assurance-chômage, qui durcit l’accès aux allocations, déjà actée mais dont la mise en oeuvre est repoussée depuis un an.

Cette entrée en vigueur correspond à une « volonté simple », a-t-il résumé: « On doit toujours bien mieux gagner sa vie en travaillant qu’en restant chez soi, ce qui n’est actuellement pas toujours le cas ».

Il a aussi annoncé la prochaine création d’une revenu d’engagement » pour les jeunes sans emploi ni formation, qui « sera fondé sur une logique de devoirs et de droits ».

Autres réforme en chantier: celle très controversée des retraites, qui « sera engagée dès que les conditions sanitaires seront réunies », a-t-il déclaré, en demandant au gouvernement de « travailler avec les partenaires sociaux sur ce sujet à la rentrée ».

Il a enfin dit vouloir réinscrire la France « dans une trajectoire de plein emploi » et annoncé que le gouvernement prévoyait une croissance de 6% en 2021, « en tête des grandes économies européennes » pour rebondir après la crise du Covid-19.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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