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Tour de France: les Slovénes dansent sur le Puy Mary

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Le Puy Mary à l’avantage des Slovènes: le maillot jaune Primoz Roglic et Tadej Pogacar ont dominé leurs rivaux dans la 13e étape du Tour de France gagnée vendredi par le Colombien Daniel Martinez.

Les deux Slovènes occupent désormais les deux premières places du Tour. Avec un avantage de 44 secondes pour Roglic sur Pogacar après cette arrivée très pentue au Pas de Peyrol, le nom du col routier du volcan auvergnat.

La Slovénie rit, la Colombie grimace. Si Daniel Martinez, le vainqueur du récent Dauphiné, a signé le premier succès des Andins depuis le départ de Nice, les « condors » ont été matés par les Slovènes, à l’image du vainqueur sortant du Tour, Egan Bernal, qui a perdu 38 secondes sur Roglic.

Bernal a lâché prise sur l’accélération de Pogacar dans le final. Il a souffert pour limiter la perte de temps et rester sous la minute (59 secondes précisément) par rapport à Roglic au classement.

A l’altitude de 1589 mètres, les autres grimpeurs colombiens ont réalisé un tir groupé, mais sans pouvoir rivaliser. Miguel Angel Lopez n’a cédé qu’une quinzaine de secondes aux duettistes venus de l’Europe de l’Est. Mais Rigoberto Uran a franchi la ligne derrière Bernal et Nairo Quintana a terminé dans leur sillage.

Les Français reculent

Si la Colombie s’accroche encore, la France recule sensiblement. Dans l’un des sites emblématiques de l’Auvergne, ses meilleurs représentants au classement ont connu un jour noir. Dans le droit fil des difficultés de Thibaut Pinot, suite à sa chute du début du Tour.

La même mésaventure est survenue à Romain Bardet, qui a été pris après 100 kilomètres dans une chute fatale au Néerlandais Bauke Mollema, poussé à l’abandon. Touché à la hanche droite, l’Auvergnat, qui courait sur ses routes d’entraînement, a été distancé dans le col de Neronne, l’avant-dernière difficulté, à moins de 15 kilomètres de l’arrivée.

Guillaume Martin, qui a lui aussi chuté cette semaine, a également lâché prise dans cette dure étape de moyenne montagne, qui présentait le dénivelé le plus important (4400 m) de ce Tour.

Sur la ligne, le débours du Normand, troisième au départ de Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme), s’est élevé à près de 2 min 45 sec. Bardet, qui le suivait au classement, a abandonné à peine moins. Tous deux ont été sortis des dix premiers rangs du classement.

Martinez brille

Présents en nombre dans l’échappée formée après un début d’étape tonitruant, les autres Français n’ont pas eu davantage de réussite. A l’exemple de Julian Alaphilippe qui n’a pu suivre dans le final. Valentin Madouas (4e), Pierre Rolland (5e) et Nicolas Edet (6e) ont dû se contenter d’accessits.

Pour la victoire d’étape, Martinez a devancé deux coureurs allemands de l’équipe Bora, dans l’ordre Lennard Kämna et Maximilian Schachmann, tous grimaçants sous l’effort.

« Je sentais que j’allais gagner contre Kämna », a apprécié Martinez, un grimpeur de 24 ans qui est aussi le champion de Colombie du contre-la-montre. L’équipe américaine Education First, qui l’a recruté en 2018, est convaincue de ses qualités: elle l’a fait signer jusqu’en 2022.

Roglic, qui s’est appuyé sur son équipe Jumbo, a savouré le résultat: « C’était bien. Je ne connaissais pas la dernière montée, c’était assez raide ! »

« Chaque seconde gagnée est importante », a estimé le maillot jaune qui a salué la place de Pogacar, son jeune compatriote de 21 ans:  « Il est fort, on l’a vu l’an dernier sur la Vuelta », que Pogacar avait terminée sur le podium (3e).

Samedi, la 14e étape relie Clermont-Ferrand à Lyon sur un parcours de 194 kilomètres qui comporte un col de deuxième catégorie avant la mi-course. Deux petites côtes parsèment le final avant l’arrivée jugée sur les quais du Rhône.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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