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Euro: la France met l’Allemagne à terre après un choc de titans

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La France, bousculée par un rival accrocheur et agressif, a fait mordre la poussière à l’Allemagne (1-0) à l’issue d’un match ultra-tendu, de quoi lancer idéalement son Euro et récompenser ses bruyants supporters venus eux aussi s’imposer mardi à Munich.

Dans ce groupe F « de la mort », où le Portugal a battu la Hongrie (3-0) en fin d’après-midi, tout faux-départ pouvait s’avérer rédhibitoire pour les Bleus, favoris, et leurs rivaux de la Mannschaft. Et ce sont les hommes de Didier Deschamps qui ont le mieux digéré l’événement, malgré les vagues subies et les coups reçus.

C’était « un match de costauds », a reconnu Deschamps au micro du diffuseur M6. Les Allemands « ont toujours été difficiles à manoeuvrer, ce (mardi) soir aussi, mais on a été au niveau et cette victoire nous fait du bien. »

Annoncés comme les favoris de l’Euro par nombre d’experts, d’adversaires et même en interne, les champions du monde ont su faire le dos rond avec une rigueur défensive plus impressionnante que leur animation offensive, dans une soirée où le revenant Karim Benzema n’a jamais vraiment pesé.

Le délice de Pogba

La libération est partie d’un sublime extérieur du pied de Paul Pogba, dans tous les bons coups, que Lucas Hernandez a repris en première intention d’un centre fort dans la surface adverse. Le malheureux Mats Hummels, de retour en sélection après une longue mise à l’écart, a catapulté le ballon dans ses propres filets (20e).

Soit le premier « csc » de l’histoire pour l’Allemagne dans un Euro, selon la chaîne de télévision publique ZDF.

Comme un symbole, les tourments des Allemands sont souvent venus de Hummels, le bourreau des Bleus en quart de finale du Mondial-2014 (1-0), compétition remportée par la Mannschaft à une époque où elle dominait la planète foot.

Depuis ce revers, les Français ont pris la bonne habitude de dompter le voisin d’outre-Rhin, prolongeant mardi leur invincibilité avec un sixième match d’affilée sans défaite: deux matches nuls et désormais quatre victoires.

Pourtant, devant quelque 14.000 supporters, l’Allemagne a tout fait, jusqu’à la limite même des règlements, pour faire craquer leurs successeurs en 2018.

Le défenseur Antonio Rüdiger, qui avait enjoint son équipe à « juste être sale », a notamment fait mine de mordre Pogba avant la mi-temps. Le geste a rendu furieux le milieu de Manchester United, mais l’arbitre est resté impassible.

Gosens comme Schumacher

Plus impressionnant encore, son compère Robin Gosens a mis K.-O. Benjamin Pavard en rentrant comme une balle dans le défenseur français du Bayern  (59e), ravivant le souvenir de Séville-82, cette demi-finale de Coupe du monde perdue après la sortie sur civière de Patrick Battiston, violemment heurté par le gardien allemand Harald Schumacher.

Les Bleus ont su renverser l’Histoire depuis et le choc de mardi, avec sa dramaturgie propre, pourrait également rentrer dans le livre d’or des France-Allemagne.

Avant le coup d’envoi, un incident aurait néanmoins pu reléguer le football au second plan. Un militant de l’association écologiste Greenpeace, arrivé au-dessus du stade dans un engin de type ULM, a manqué de s’écraser en tribune après avoir heurté un câble.

L’incident a fait « plusieurs blessés », a annoncé sans plus de précisions l’UEFA, condamnant une « initiative téméraire » de la part de ce militant, interpellé par la police.

Mais après cette frayeur, la partie s’est lancée sur des bases élevées.

Le bras de fer s’est joué en grande partie au milieu de terrain et à ce jeu, Pogba et ses deux acolytes N’Golo Kanté et Adrien Rabiot ont été impériaux.

Le trio de feu avec Benzema, Griezmann et Mbappé n’a pas vraiment produit les étincelles espérées, malgré les accélérations foudroyantes du dernier nommé, par ailleurs très solidaire de ses partenaires dans les replis défensifs.

Le champion du monde de 22 ans a chauffé les gants de Manuel Neuer (17e), déposé Hummels sans parvenir à concrétiser (36e) et inscrit un but, refusé pour une position de hors-jeu (66e).

L’activité incessante du Parisien aurait pu payer après avoir de nouveau mystifié Hummels, mais la faute dans la surface du défenseur de Dortmund n’a étonnamment pas été sifflée (78e). Et peu de temps après, son service parfait en retrait pour Benzema n’a servi à rien, le but du Madrilène étant invalidé pour hors-jeu après recours à l’assistance vidéo (85e).

Après ce combat épique, les Bleus partent gonflés à bloc dans leur quête du doublé Mondial-Euro. Il faudra concrétiser dès samedi (15h00) face à la Hongrie à Budapest.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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