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Euro: coup de chaud pour l’Espagne, coup de génie de Schick

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L’Espagne a raté ses débuts dans l’Euro: dans la touffeur de Séville, la « Roja » a déçu son public face à la Suède lundi (0-0) et écorné son statut de favori d’un tournoi, marqué aussi par le coup de génie du Tchèque Patrik Schick.

La première affiche de cet Euro, renommée « Covidico » en raison des déboires des deux équipes à la préparation perturbée par le Covid-19, s’est déroulée largement comme prévu.

Les Espagnols, privés de leur capitaine Sergio Busquets, positif au coronavirus, ont monopolisé le ballon et ont dominé techniquement de bien timides Suédois, sans deux joueurs-clefs eux aussi positifs au Covid-19, mais il leur a manqué l’essentiel: du sang-froid, du réalisme et des buts.

« Je ne vais pas changer mon plan. On va essayer de jouer de la même manière à chaque match », a prévenu le sélectionneur Luis Enrique, qui « aspire toujours à finir premier » du groupe E.

Les Espagnols sont même passés tout près de la défaite: par deux fois, pour les deux seules occasions suédoises du match, Alexander Isak, 21 ans, a failli leur faire très mal.

Juste avant la pause, le buteur de la Real Sociedad qui a la lourde tâche de faire oublier la star Zlatan Ibrahimovic, blessée, a affolé la défense espagnole et a vu son tir repoussé sur la ligne par Marcos Llorente puis le poteau.

A l’heure de jeu, c’est encore sur un raid d’Isak que les spectateurs de La Cartuja ont retenu leur souffle: il s’est glissé entre trois défenseurs, mais son centre au deuxième poteau a été mal négocié par Marcus Berg, démarqué.

« C’est une performance fantastique. Compte tenu de l’adversaire, ce point compte beaucoup », a résumé le sélectionneur suédois Janne Andersson.

Lewandowski reste muet

L’Espagne a montré deux visages: séduisante et inspirée en première période dans le sillage de sa jeune garde Pedri (18 ans) et Dani Olmo (23 ans), laborieuse et sans idées après la pause.

Olmo s’est ainsi offert deux grosses occasions, d’abord à la reprise d’un centre de Koke détourné par Robin Olsen (16e), puis avec une frappe de loin repoussée par le portier suédois.

Alvaro Morata, seul devant Olsen, a raté le cadre (38e) et a été sifflé ensuite par les supporters espagnols.

En fin de rencontre, la « Roja », éteinte depuis le retour des vestiaires, a retrouvé un peu de souffle mais a encore buté sur Olsen, à l’image de Gerard Moreno de la tête (90e)

La quatrième journée de cet Euro a été marquée par une autre surprise dans ce même groupe E, la défaite de la Pologne de Robert Lewandoswki face à la Slovaquie (2-1).

La Slovaquie a ouvert la marque après un déroutant slalom de Robert Mak dont le tir a été repoussé par l’un des poteaux de Wojciech Szczesny avant de rebondir sur le gardien polonais et de rentrer dans le but (18e).

Karol Linetty a ramené les deux équipes à égalité en début de seconde période (46e), mais les Polonais ont plié après l’exclusion du milieu Grzegorz Krychowiak, devenu le premier joueur exclu de cet Euro après un second avertissement.

Le coup de grâce a été asséné par Milan Skriniar (69e), auteur d’une reprise de 20 mètres, synonyme de victoire pour la Slovaquie.

Lewandowski a encore deux matches, dont un duel contre l’Espagne déjà décisif le 19 juin, pour qualifier la Pologne en 8e de finale et justifier son statut de buteur patenté, mais il aura du mal à inscrire le plus beau but de cet Euro.

Lob somptueux

Avec son lob somptueux de 50 mètre sans contrôle et depuis la ligne médiane, à la 52e minute contre l’Ecosse à Glasgow, l’attaquant tchèque Patrik Schick qui avait déjà ouvert la marque d’une tête décroisée (42e), est bien parti pour décrocher cette distinction honorifique.

Son tir spectaculaire est retombé directement sous la barre pendant que le malheureux gardien écossais, trop avancé et revenu au pas de course, s’empêtrait dans ses propres filets.

« C’est un génie (…), un joueur incroyable et ce ne sont pas les derniers buts qu’il va marquer ici », a prévenu le sélectionneur tchèque Jaroslav Silhavy.

Battue 2 à 0 et dernière du groupe D, l’Ecosse qui n’avait pas disputé de tournoi majeur depuis le Mondial-98 en France, a manqué ses retrouvailles avec l’élite internationale.

Le but de Shick a offert une image plus réjouissante de cet Euro que le Danemark-Finlande de samedi, pendant lequel l’Europe du football a craint le pire pour Christian Eriksen, victime d’un arrêt cardiaque en plein match avant d’être sauvé par l’intervention rapide des secours.

Le milieu danois, dans un état « stable » et « touché » par les soutiens ayant afflué du monde entier, va rester en observation à l’hôpital encore au moins lundi, a annoncé son agent Martin Schoots.

Après cet incident, la polémique affleure: plusieurs joueurs danois ont publiquement déploré d’avoir eu à choisir entre reprendre leur match contre la Finlande le soir même (défaite 1-0) ou le lendemain à midi.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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