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D1 dames: le Graal pour les Parisiennes, la grimace pour les Lyonnaises

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La passation de pouvoir. Le Paris SG a enfin remporté vendredi le premier titre de D1 dames de son histoire, abattant l’immense dynastie des Lyonnaises, qui étaient championnes de France sans interruption depuis 14 ans.

Une victoire contre Dijon (3-0) à Jean-Bouin a sacré les nouvelles championnes de France. Tout le groupe a explosé au coup de sifflet final, pour fêter ce premier titre.

L’Allemande Sara Dabritz sur penalty (8), la capitaine Irene Paredes (61) et la Canadienne Jordyn Huitema (90) ont marqué les buts vainqueurs.

« On a eu des déceptions ces dernières années », a rappelé Paredes, « c’est du travail, mais aujourd’hui c’est à nous! » a-t-elle jubilé au micro de Canal Plus Sport.

Avec 62 points, les Parisiennes devancent d’un point les Lyonnaises (61 pts), qui ont écrasé en vain Fleury (8-0).

« On est fières de nous, c’est l’accomplissement d’années de travail », a jubilé Grace Geyoro, sur Canal.

Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, était sur la pelouse pour la remise du premier trophée de champion de la section féminine.

Pendant ce temps-là, les ex-reines d’Europe terminent la saison les mains vides.

Déjà éliminées par le PSG en quarts de finale de la Ligue des champions (0-1/2-1), une énorme désillusion après avoir remporté cinq couronnes européennes de rang, les joueuses de Jean-Michel Aulas n’ont rien gagné cette saison.

Montée en puissance

Elles ont pourtant longtemps fait pleurer les Parisiennes, en D1, ou en finale de C1 2017 (0-0, 7 t.a.b. à 6), mais cette année la balance a penché vers la Capitale.

Le PSG est passé devant en novembre en battant son bourreau lyonnais au Parc des Princes (1-0), et n’a plus quitté la tête de la D1 dames.

Les filles du PSG l’ont conservé en arrachant un 0-0 à Lyon à l’avant-dernière journée, sans grand panache, mais suffisant pour leur permettre de cueillir enfin vendredi le fruit tant attendu.

Arrivé en 2018 sur le banc du PSG, l’ancien sélectionneur des Bleues Olivier Echouafni a enfin décroché le Graal.

Débarquée dans l’élite voilà vingt ans, la section féminine du PSG touche au but après une montée en puissance régulière. Elle a doublé les Montpelliéraines, s’est installée dans le rôle de dauphine les trois dernières saison avant d’enfin coiffer la couronne.

« Nous avons passé une étape, sur le plan psychologique notamment. On va continuer de mettre des moyens car la concurrence va s’accentuer. On veut maintenir notre niveau », s’est projeté le directeur sportif parisien Leonardo, dimanche sur Canal+.

Attention, les Lyonnaises ont toujours de l’appétit. Elles sont privées depuis un an et demi de la meilleure joueuse du monde, la Norvégienne Ada Hegerberg, première Ballon d’Or de l’histoire du foot féminin.

Après cette première saison sans titre depuis 2006, l’OL a déjà pensé le changement. Une femme s’est installée sur le banc, Sonia Bompastor, qui a remplacé fin avril Jean-Luc Vasseur après l’élimination en Ligue des champions.

Des stars vont partir, la gardienne Sarah Bouhaddi, la milieu Dzsenifer Marozsán et l’attaquante Eugénie Le Sommer, prêtées toutes les trois à la filiale américaine OL Reign jusqu’au 31 décembre 2021. Mais les reines d’Europe et de France n’abdiqueront pas.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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