Sports
Tour d’Europe des stades: la Juve au bord du gouffre, United sur tous les fronts
Manchester City attend toujours un faux-pas de son rival United pour être sacré en Angleterre, un titre qui ne fait aucun doute au contraire du Championnat d’Espagne, toujours indécis avant les matches du milieu de semaine, où la Juventus Turin en Italie n’aura plus le droit à l’erreur.
Angleterre: City attend le faux-pas de United
Les matches du milieu de semaine en Premier League seront dominés par les deux rencontres de Manchester United, qui pourrait offrir le titre de champion à City en cas de faux-pas.
Les Red Devils, qui ont renversé dimanche Aston Villa (3-1), assurant mathématiquement leur place en Ligue des champions la saison prochaine, enchaînent à cadence soutenue.
Dès mardi (17h00 GMT/19h00 à Paris), en match avancé de la 36e journée, ils recevront Leicester (4e), sorti du podium par Chelsea samedi, et qui lutte pour conserver sa place qualificative pour la Ligue des champions.
Jeudi, ce sera au tour de Liverpool de défier United à Old Trafford (21h15 à Paris), pour le match de la 34e journée qui avait été reporté il y a huit jours après l’envahissement du stade par des manifestants hostiles aux propriétaires américains, la famille Glazer.
Si les hommes d’Ole Gunnar Solskjaer perdent une de ces deux parties, ou s’ils font deux matches nuls, le titre sera à City.
Parmi les autres matches, Chelsea (3e) accueille Arsenal (9e) mercredi (21h15 à Paris) pour tenter de conforter sa place sur le podium, voire de se rapprocher des Red Devils.
Jeudi (19h00), Everton jouera une carte importante dans la course à l’Europe en se déplaçant chez Aston Villa. Un succès placerait les Toffees à égalité de points avec West Ham, actuellement 5e.
Espagne: trois journées pour trois candidats
En Espagne, la course pour le titre est toujours aussi indécise ! Les trois candidats au sacre vont disputer leurs rencontres étalées sur trois jours, entre mardi et jeudi, alors que l’Atlético Madrid ne devance le Real Madrid et Barcelone que de deux longueurs à trois journées de la fin de saison.
Le Barça va ouvrir le bal mardi à 22h00 à Levante, suivi mercredi à 22h00 de l’affiche de la 36e journée entre l’Atlético Madrid et la Real Sociedad. Jeudi à la même heure, le Real Madrid se déplacera sur le terrain de Grenade.
L’entraîneur barcelonais Ronald Koeman a assuré lundi qu’il « croyait toujours » au titre. « Si nous ne faisons pas d’erreurs, nous allons mettre la pression sur les autres », a espéré le Néerlandais, arrivé cet été en Catalogne et qui « se voit encore » sur le banc du Barça la saison prochaine.
Et la lutte pour le maintien est aussi serrée que celle pour le titre : mardi à 20h00, Elche va recevoir Alavés dans un match direct pour sortir de la zone rouge.
Italie: Pirlo et la Juve en grand danger
La nouvelle gifle subie dimanche soir contre l’AC Milan (3-0) laisse la Juve abasourdie et désormais hors de la « zone Champions », à la cinquième place à trois journées de la fin.
Andrea Pirlo, cible principale des critiques lundi dans la presse après un match sans idée ni réaction, a rejeté toute démission et assuré que sa Juve pouvait encore s’en sortir. Le problème est qu’elle n’a plus, pour la première fois, son destin en main et qu’elle doit non seulement prendre le maximum de points désormais mais aussi compter sur des faux-pas de l’Atalanta, Milan ou Naples, qui composent désormais le Top 4 derrière le champion l’Inter Milan.
Cette mission « Ligue des champions » débute mercredi soir sur la pelouse de Sassuolo (8e) lors de la 36e journée avant la réception des Nerazzurri le week-end prochain.
Si Naples (4e) reçoit une équipe qui n’a plus rien à jouer cette saison, l’Udinese (11e) mardi en match avancé, l’Atalanta (2e) et Milan (3e) vont devoir batailler mercredi contre des clubs en lutte pour le maintien: Benevento (18e et relégable) pour la « Dea », le Torino (15e) pour les Rossoneri, qui attendaient lundi des nouvelles du genou gauche de Zlatan Ibrahimovic, sorti en grimaçant dimanche soir.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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