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C1: le Paris SG en quête d’un nouvel exploit à Manchester City

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Le Brésilien Neymar défie avec le PSG la défense de Manchester City, lors de la demi-finale aller de C1 disputée au Parc des Princes, le 28 avril 2021 ©Anne-Christine POUJOULAT

Le Paris Saint-Germain a besoin d’un nouvel exploit chez un grand d’Europe, Manchester City, vainqueur de la demie aller (2-1), afin de disputer une seconde finale de Ligue des champions d’affilée, mardi (21h00).

C’est le moment pour le PSG de se souvenir qu’il est meilleur à l’extérieur, le premier argument recensé par Le Parisien parmi ses « cinq raisons d’y croire ».

L’Equipe évoque les discussions de vestiaires depuis la défaite où les joueurs se sont promis de débarquer « à Manchester comme une armée en conquête, convaincus que l’écart qui les séparait d’un voyage à Istanbul (…) n’était pas un gouffre ».

Il faudra au PSG toute sa foi et la magie de ses stars, même si Kylian Mbappé n’est pas sûr d’en être, pour aller attendre en finale, le 29 mai dans la métropole turque, le Real Madrid ou Chelsea, qui en décousent mercredi à Londres (1-1 à l’aller).

Neymar en a même appelé à l’esprit « guerrier » pour réussir l’exploit. « Je serai le premier guerrier qui partira au combat pour l’équipe », a-t-il lancé sur le site du club.

Mbappé n’est pas partant à 100%, gêné par une contracture au mollet droit. L’entraîneur Mauricio Pochettino a indiqué qu’il allait prendre sa décision au dernier moment. Ce « suspense autour de Mbappé, titre L’Equipe, va animer la journée de mercredi.

Le duo de génies doit une revanche, après une demi-finale où ils ont déçu, pris dans la toile de Pep Guardiola.

PSG l’a déjà fait

Mais l’entraîneur de Manchester City n’est pas de cet avis. « Ne jugez pas la performance d’un joueur selon que son équipe a gagné ou perdu. Vous avez mon opinion: ils ont bien joué », a-t-il lancé.

Il faudra en tout cas qu’ils jouent assez bien pour décrocher l’exploit: le PSG doit s’imposer en marquant au moins deux buts. A 2-0, il passe, à 2-1, il joue la prolongation, toute victoire en marquant trois buts ou plus l’envoie sur les bords du Bosphore.

Mais gagner en marquant des buts à l’extérieur, le PSG sait le faire, il l’a prouvé cette saison.

Il l’a déjà fait à Manchester, justement, contre United (3-1), un score qui, mardi, l’enverrait en finale.

Paris a aussi torpillé le FC Barcelone au Camp Nou (4-1) et le Bayern Munich tenant du titre (3-2) à l’Allianz Arena.

Ce serait dommage pour le PSG de s’arrêter à la porte de la finale avec un tel tableau de chasse.

City, lui, rêve de sa toute première finale de C1, 51 années après avoir remporté sa seule finale européenne, en Coupe des vainqueurs de coupe 1970 (ancienne C2), contre le club polonais de Gornik Zabrze (2-1).

Mais l’envie de soulever enfin cette coupe aux grandes oreilles, à la cinquième tentative sous le magistère de « Pep », ne doit pas tétaniser les « Sky Blues ».

« Nous allons souffrir »

« Nous devons être confiants », insiste le défenseur central John Stones. « C’est une grande occasion pour nous joueurs, et pour le club, d’atteindre la finale de la Ligue des champions ».

« Des fois, on n’a pas besoin d’émotion mais de calme », prêche Guardiola.

« C’est un privilège d’être ici », insiste le coach, « pour la plupart d’entre nous c’est la première fois. Mais la seule chose à laquelle nous devons penser, c’est à ce que nous devons faire pour gagner ce match ».

Côté Paris SG, Marco Verratti brode sur le même motif émotif. « Il faudra gérer les émotions », prévient l’Italien, « il y aura des moments où on souffre, des moments où on sera mieux ».

« Nous savons que nous allons souffrir », abonde Pochettino, « nous devrons être clinique et agressif quand nous aurons nos occasions ».

Autre certitude pour le coach argentin du PSG: l’engagement qu’y mettrons ses joueurs.

« Pour ce genre de match, +Houston, nous avons un problème+ si nous devons motiver nos joueurs pour une demi-finale de Ligue des champions, non? » plaisante-t-il.

Les joueurs de Pochettino savent ce qu’il faut faire pour décrocher la lune.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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