Sports
L1: Lille comme un champion, le Paris SG inquiète à nouveau
Lille s’est imposé logiquement sur le terrain du Paris SG (1-0), samedi, pour prendre seul la tête de la Ligue 1, après la 31e journée. Le PSG, méconnaissable, inquiète avant d’aller défier le Bayern Munich.
Au Parc des Princes, les Nordistes ont réussi l’après-midi qui restera comme celle de la passation de pouvoirs, s’ils réussissent à remporter le titre.
Ils ont battu le tenant du titre chez lui, grâce au but de Jonathan David (20e), avec une maîtrise qui fait d’eux le nouveau favori N.1 pour soulever l’Hexagoal dans deux mois.
Le roi Paris n’est pas encore déchu, mais c’est comme si son sceptre était cassé. Victimes de leurs émotions, à l’image de Neymar, exclu (90e) après deux gestes d’humeur, ils ont été indignes de leur rang.
Lille (66 pts) reprend trois points d’avance sur le PSG (63 pts), deuxième en danger qui regarde désormais dans ses rétroviseurs, Monaco (62 pts) et Lyon (60 pts) étant à l’affût.
Jusqu’à fin mai, avec sept rencontres restantes, le sprint final s’annonce serré.
Neymar à côté
Pour Paris, le contrat est simple – tout gagner et attendre un échec lillois – mais l’équipe de la capitale n’est pas du genre à emprunter les chemins les plus directs cette saison.
Après avoir battu les Lillois en Coupe de France (3-0) il y a deux semaines et demie, puis l’OL en Championnat (4-2), voilà que les hommes de Mauricio Pochettino se remettent à divaguer, avec une irrégularité à donner la nausée.
Seule constante: le PSG perd à chaque fois face aux gros à domicile (Monaco, Lille, Marseille, Lyon), une mauvaise manie qui pourrait lui coûter le titre.
Peut-être est-ce l’approche du quart de finale aller de Ligue des champions, mercredi à Munich, mais jamais les Parisiens n’ont donné l’impression d’être entrés dans leur match.
Pis, ils se sont laissés gagner par la nervosité, notamment au cours d’une première période engagée qui les a vus récolter autant de cartons jaunes que réussir de tirs cadrés (2).
En grande difficulté, le latéral Thilo Kehrer a incarné ce Paris des tout petits jours, mais il est injuste de laisser l’Allemand porter seul le poids de cette après-midi ratée, tant les cadres sont passés au travers.
A commencer par Neymar, titulaire pour la première fois en près de deux mois, après une blessure à un adducteur, qui a joué à contre-temps, sans réussir ses décalages habituels.
Lui aussi a fait des mauvais gestes, comme mettre sa main sur le visage de Benjamin André, ce qui lui a valu un avertissement (48e). En fin de match, il a bousculé Tiago Djalo, synonyme de second jaune et d’exclusion (90e).
Après Marseille en septembre, c’est la deuxième fois que « Ney » voit rouge cette saison.
Pour le reste, il n’a pas cadré sa reprise acrobatique (7e), ni sa tête bien placée (69e). Son coup franc de la dernière chance (88e) a fini dans les tribunes vides.
David buteur
Kylian Mbappé s’est créé une bonne occasion, arrêtée par Mike Maignan (15e), et a également tenté de faire parler sa vitesse (51e). Mais il s’est aussi distingué par une talonnade inutile ratée, qui a provoqué le coup de gueule de Presnel Kimpembe (40e).
Le mouvement d’humeur du défenseur parisien est d’autant plus justifiée qu’en face, Lille réalisait dans le même temps le match parfait, en équipe.
L’ouverture du score de David lui a permis de développer son jeu, à base de défense infranchissable et de contres assassins. Dans sa cage, Maignan a été solide (15e, 27e).
En attaque, le Losc a disposé de multiples opportunités en transition, mais il lui a manqué de la justesse pour mieux les faire fructifier (10e, 24e, 39e, 47e, 86e).
Le Turc Burak Yilmaz a eu la meilleure occasion, seul face à Keylor Navas, mais le Costaricien a eu le dernier mot (79e).
Avant de rencontrer le Bayern, où manquera le milieu Marco Verratti (Covid-19), l’équipe de Mauricio Pochettino inquiète. Mais si elle venait à perdre lourdement en Bavière, sa saison pourrait vite lui échapper.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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