Sports
L1: Lyon-Paris SG, malheur au vaincu
Lyon-Paris SG, quand le troisième défie le deuxième: perdre ce choc au sommet pourrait bien barrer la route du titre au vaincu, dimanche (21h00) pour la 30e journée de Ligue 1, au moment où la saison amorce sa dernière ligne droite.
Si l’une des deux équipes s’incline, elle risquerait de se retrouver six longueurs derrière Lille, à condition que le leader tienne son rang quatre heures plus tôt contre un relégable, Nîmes (19e).
Et Monaco (4e), en démonstration vendredi à Saint-Étienne (4-0), est revenu à un point du PSG et de l’OL, qui occupe la précieuse troisième place, la dernière donnant accès à la Ligue des champions… Le suspense est vraiment formidable cette saison.
Après ce grand classique du XXIe siècle, il restera huit journées, mais laisser filer le Losc pourrait sonner le glas des rêves de titre.
« C’est presque comme une finale », prévient Mauricio Pochettino, l’entraîneur du PSG.
Ce choc est le deuxième de la semaine au programme pantagruélique du PSG, après avoir battu Lille en 8e de finale de Coupe de France plus difficilement que ne l’indique le score (3-0).
Après la trêve internationale, le champion de France retrouvera le Losc (3 avril), cette fois en L1, pour un autre duel crucial pour le titre, puis ce sera la double confrontation très attendue avec le Bayern Munich en quarts de finale de la Ligue des champions (7 et 13 avril).
Et entre les deux rendez-vous face au champion d’Europe en titre, le PSG ira à Strasbourg.
Retour attendu de Neymar
Devant tous ces défis, c’est « une énorme joie » pour Pochettino de récupérer enfin Neymar, après presque six semaines sur le flanc (adducteurs).
L’étoile brésilienne n’a pas 90 minutes dans les jambes, mais l’idée est qu’il monte en puissance jusqu’aux quarts contre l’ogre bavarois.
Cet OL-PSG est aussi l’occasion pour les Parisiens d’en finir avec une vilaine statistique: ils n’y arrivent pas contre les équipes du carré de tête.
Leur victoire contre Lille mercredi est la première de la saison.
Tenus en échec par le Losc (0-0) à l’aller en L1, battus deux fois par Monaco, ils s’étaient également inclinés contre Lyon au Parc (1-0), sur un but de Tino Kadewere.
« C’est vrai que cette année on a eu des difficultés avec les grandes équipes », admet Marco Verratti, « on n’a pas ramené beaucoup de points (1 sur 12, NDLR) ».
Le « Petit Hibou » estime que son équipe a « un parcours un peu moins régulier, les autres années, en avril, on avait déjà tué le championnat », alors que le PSG a déjà perdu sept fois cette saison.
Mais « il faut être confiant, ne pas nous massacrer parce qu’on perd deux, trois matches ni dire qu’on est nul à l’extérieur », plaide Verratti.
« Ne pas craindre » le PSG
Si le milieu italien ne parle pas de revanche contre Lyon, il y voit « un plus, cette confrontation directe. Ce match vient au bon moment ».
Justement, l’OL, de son côté, est bon contre les cadors, il a surtout perdu du terrain contre des « petits », à l’image de ses défaites à domicile contre Metz (1-0) ou Montpellier (2-1).
« La victoire du match aller nous montre que l’on peut battre le PSG », remarque Rudi Garcia.
Mais c’est du « passé », ajoute l’entraîneur lyonnais, qui rappelle que Pochettino a entretemps succédé à Thomas Tuchel. « Il y a un autre coach au PSG. Ce ne sera pas la même tactique, le match sera différent ».
« Même s’ils font un moins bon championnat cette saison, avec sept défaites, ils sont aussi ceux qui ont le plus gagné », rappelle Garcia, évoquant des Parisiens « taillés pour la Ligue des champions », soit « un adversaire très dangereux, qu’on doit respecter mais pas craindre ».
Avec le jeu des confrontations directes, Lyon, comme Lille et Paris, finiront champions s’ils gagnent tous leurs matches d’ici à la fin de la saison.
« On arrive au moment clef du championnat, mais on a encore tout entre nos mains », résume Verratti. « Avec ces deux matches d’affilée contre Lyon et Lille, nous avons de bonnes possibilités de reprendre la première place. »
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
-
FranceEn Ligne 6 jours
Angélique Angarni-Filopon, première Miss France de l’histoire trentenaire
-
Faits DiversEn Ligne 6 jours
Cinq personnes tuées près de Dunkerque : qui sont les victimes ?
-
FranceEn Ligne 6 jours
Cyclone: les autorités redoutent des centaines de morts à Mayotte, dévasté
-
SociétéEn Ligne 5 jours
Une autorité de santé suggère à Nestlé d’envisager un arrêt de la production d’eau minérale Perrier
-
Faits DiversEn Ligne 4 jours
Paris : un adolescent tué après une rixe à proximité d’un lycée du 13e arrondissement, un jeune homme interpellé
-
PolitiqueEn Ligne 3 jours
Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy définitivement condamné à un an de prison
-
MondeEn Ligne 4 jours
Les fosses communes, dernier espoir pour des Syriens de retrouver leurs proches
-
PlanèteEn Ligne 2 jours
Gâter ses animaux à Noël, une tendance qui perdure