Sports
Coupe de France: vainqueur de Lille, le Paris SG se relance
Traumatisé par un dimanche noir, marqué par une défaite et deux cambriolages, le Paris SG a surmonté ses émotions contre Lille (3-0), mercredi lors d’un 8e de finale de Coupe de France qui le relance en vue du sprint final.
Sept mois après le début de la saison, les Parisiens se sont enfin imposés face à un gros à la maison !
Après les échecs contre Marseille, Lyon, Monaco, Manchester United ou le FC Barcelone, le PSG a clos une série qui menaçait son bilan.
Grâce à Mauro Icardi (9e) et au doublé de Kylian Mbappé (41e s.p., 90e+2), les hommes de Mauricio Pochettino ont repris pied, face au leader de Ligue 1 qui n’avait jamais perdu avec un tel écart cette saison.
« Les joueurs ont fait un grand travail pour rester concentrés, leur état d’esprit a été extraordinaire », a souligné l’entraîneur argentin, encore marqué par ce qu’il s’était passé trois jours plus tôt.
« Personne n’est préparé à ce genre de situations », a-t-il poursuivi, en évoquant les cambriolages qui ont visé, dimanche soir, Angel Di Maria et le père de Marquinhos.
Certes, tout n’a pas été parfait, et sans un grand Keylor Navas, qui a arrêté le penalty de Yusuf Yazici (75e), ou l’aide de la barre transversale pour ressortir la tentative de Burak Yilmaz (30e), le résultat aurait été tout autre.
Mais le PSG, tenant du titre, entretient son rêve de rafler tous les trophées ce printemps, et c’est le plus important.
Dans cette optique, il a même retrouvé de la confiance avant d’aller dimanche à Lyon, pour un choc décisif en vue du titre, où la superstar Neymar pourrait revenir. Viendra ensuite la « belle » face au Losc le 3 avril, qui promet déjà des étincelles.
Parisiens comme Lillois ont livré une partie physique, ponctuée par sept cartons jaunes, qui en a dit long sur leur envie d’enfoncer un concurrent direct avant la dernière ligne droite.
Navas encore décisif
A ce jeu, les Dogues ont bien résisté, malgré l’absence au coup d’envoi de plusieurs titulaires, parmi lesquels José Fonte, Benjamin André et Jonathan David.
Mais ils ont payé cher leurs erreurs individuelles, le gardien Mike Maignan se trouant sur l’ouverture du score, et le défenseur Zeki Celik concédant un penalty.
Les attaquants nordistes ont aussi péché, du penalty stoppé de Yazici au duel perdu par Yilmaz (5e), en passant par les occasions manquées de David (64e, 68e).
« On peut avoir de la frustration. Ce n’était pas notre plan de jeu, qui était de jouer notre football. On les a trop regardés jouer en première période », a regretté l’entraîneur Christophe Galtier.
Le Losc, qui n’a vu les quarts de la Coupe qu’une seule fois depuis 2014, quitte à nouveau la compétition précipitamment. Mais pour les hommes de Galtier, cela peut être un mal pour un bien, s’ils profitent de leur calendrier allégé pour gagner le titre.
Engagé dans trois compétitions, Paris va lui connaître un mois d’avril ultra chargé. Mais au moins, il s’est délesté du cauchemar vécu dimanche dernier.
Icardi se blesse
Il a retrouvé mercredi le Parc avec un état d’esprit régénéré.
Dès les premières minutes, les Parisiens ont chassé leurs idées noires avec un pressing haut et beaucoup d’envie, Di Maria, bien en jambes, montrant l’exemple.
C’est de son côté que Paris a débloqué la situation face à la meilleure défense du Championnat. Sur un centre de l’Argentin, le gardien Mike Maignan a mal capté le ballon, qu’Icardi n’a plus eu qu’à repousser la cage, vide.
Le buteur, qui n’avait marqué qu’une seule fois sur ses neuf dernières apparitions, aurait pu symboliser le renouveau parisien, s’il n’était pas sorti blessé (34e), remplacé par Mbappé. « Sorti par précaution », a assuré Pochettino.
Le « Goleador » incarne plutôt ce Paris convalescent, bien que pourvu de bonnes intentions. Le 2-0 signé « Kyky », sur un penalty qu’il a lui-même provoqué, lui a permis de se mettre à l’abri, alors que Lille a poussé par la suite.
Le Losc a même dominé la seconde période, mais il lui a manqué de l’efficacité. Le but de Mbappé dans le temps additionnel, sur contre, n’a pas reflété sa prestation.
« Il faudra plus d’intensité, l’envie de défendre en avançant », a noté Galtier pour la revanche dans trois semaines. Le rendez-vous est pris.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
-
FranceEn Ligne 6 jours
Angélique Angarni-Filopon, première Miss France de l’histoire trentenaire
-
Faits DiversEn Ligne 6 jours
Cinq personnes tuées près de Dunkerque : qui sont les victimes ?
-
SociétéEn Ligne 5 jours
Une autorité de santé suggère à Nestlé d’envisager un arrêt de la production d’eau minérale Perrier
-
FranceEn Ligne 6 jours
Cyclone: les autorités redoutent des centaines de morts à Mayotte, dévasté
-
Faits DiversEn Ligne 4 jours
Paris : un adolescent tué après une rixe à proximité d’un lycée du 13e arrondissement, un jeune homme interpellé
-
PolitiqueEn Ligne 3 jours
Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy définitivement condamné à un an de prison
-
MondeEn Ligne 4 jours
Les fosses communes, dernier espoir pour des Syriens de retrouver leurs proches
-
PlanèteEn Ligne 2 jours
Gâter ses animaux à Noël, une tendance qui perdure