Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

Ski de bosses: la reine Perrine Laffont règne désormais sans partage

Article

le

ski-de-bosses:-la-reine-perrine-laffont-regne-desormais-sans-partage

Elle était déjà championne olympique, du monde en parallèle et triple vainqueur de la Coupe du monde: Perrine Laffont détient désormais tous les titres majeurs du ski de bosses, après sa victoire aux Championnats du monde lundi en simple.

Chez les messieurs, Benjamin Cavet a pris la médaille d’argent, derrière l’intouchable canadien Mikael Kingsbury.

« Je vais savourer ce premier titre de championne du monde en single, a lâché Perrine Laffont après son triomphe, c’est énorme d’avoir quasi tout gagné dans ma discipline ».

Les superlatifs manquent pour décrire la fabuleuse carrière de cette Pyrénéenne qui, à 22 ans, domine son sport comme peu de champions l’ont fait dans l’histoire.

Sa victoire sur la piste d’Almaty, au Kazakhstan, est tout sauf une surprise: la jeune femme venait de remporter onze des douze dernières courses en simple de Coupe du monde. Sa dernière défaite remonte à janvier 2019, où elle avait terminé deuxième derrière l’Australienne Anthony Jakara, quatrième lundi.

« C’est un titre que je voulais plus que tout, a-t-elle dit à l’AFP par téléphone, « j’ai travaillé dur pour l’avoir, il m’est arrivé d’avoir envie de tout envoyer balader, mais j’ai une super équipe derrière moi, ils m’ont toujours soutenue ».

« La musique qui booste »

Elle a devancé la Kazakhe Yuliya Galysheva et la Russe Anastasiia Smirnova, mais la bataille a été rude. Sur sa neige, Galysheva a réalisé un run d’anthologie lors de la première finale, celle qui regroupe les 18 meilleures, et s’est installée en tête avec une solide avance sur la Française (presque un point).

« Là, je me dis +c’est pas possible, je suis numéro un mondiale, je peux pas finir deuxième. J’envoie tout, je fais un run à 120%+ », a raconté la championne, « avant le run, je me suis mis la musique à fond, j’ai choisi une musique qui booste, bien agressive ».

Elle a réussi la descente parfaite. Et attendu le passage de sa rivale. Peut-être vaincue par la pression, Galysheva a commis quelques imperfections, minimes, mais qui lui ont coûté le titre.

Laffont, lauréate de 21 courses en Coupe du monde, (simple et parallèle confondus) peut mardi encore encombrer un peu plus son armoire à trophées avec une médaille en parallèle, dont elle est double championne du monde en titre (2017 et 2019).

Son émotion à l’annonce de sa victoire – on l’a vu verser quelques larmes, assise par terre – a démontré une nouvelle fois que l’Ariégeoise n’a rien perdu de sa soif de victoires, malgré son palmarès XXL.

« Les gens ne se rendent pas compte »

« C’est mon caractère bien sûr, mais ça vient aussi de mon éducation. Mes parents n’étaient jamais satisfaits de ce que je faisais sur les skis, ils ont mis tous les moyens à ma disposition pour que je progresse ».

Avant ces Mondiaux, elle assurait n’avoir « pas beaucoup de marge sur les autres ».

« J’ai l’impression, disait-elle, que les gens ne s’en rendent pas compte, mais il y a des nouvelles qui arrivent, des filles de 15/16 ans qui sont hyper-polyvalentes, qui savent skier sur toutes les pistes. »

Au Kazakhstan, Perrine Laffont a en tous cas montré à ses rivales qu’elle était indestructible mentalement. Sauf accident, elle sera de nouveau la favorite des Jeux olympiques de Pékin l’hiver prochain.

Dans la compétition messieurs, l’immense favori canadien Mikael Kingsbury a remporté son cinquième titre de champion du monde devant Cavet. Le Kazakh Pavel Kolmakov est monté sur la troisième marche du podium.

Martin Suire et Sacha Theocharis ont tous les deux atteint la finale 1, et ont pris respectivement les 9e et 14e places.

Chez les dames, Camille Cabrol n’a pas dépassé les qualifications et a terminé 21e.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sports

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

Article

le

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

Lire Plus

Sports

Paris 2024 : La flamme est éteinte

Article

le

Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

Lire Plus

Sports

Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

Article

le

Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

Lire Plus

Les + Lus