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La France resserre la vis sur son aide internationale : priorité aux « partenariats stratégiques »

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Face aux contraintes budgétaires, l’Élysée annonce un recentrage des financements vers les zones jugées prioritaires.

L’exécutif a officialisé une réorientation majeure de sa politique d’aide aux pays étrangers, marquée par une rationalisation des dépenses. Selon un communiqué présidentiel, les crédits seront désormais ciblés sur les « besoins les plus urgents », avec une exigence accrue de résultats tangibles. Cette décision s’inscrit dans un contexte de rigueur financière, après une première coupe de 2 milliards d’euros dans le budget 2025.

Le gouvernement justifie ce virage par la nécessité d’optimiser l’impact des fonds publics. « Chaque euro doit générer un retour mesurable », insiste l’Élysée, promettant que 60 % des dons iront aux États les plus fragiles, notamment pour lutter contre la pauvreté et le dérèglement climatique. L’Ukraine, qualifiée de « priorité stratégique », restera bénéficiaire compte tenu de son rôle géopolitique.

Cette refonte s’accompagne d’une évolution sémantique : le terme « aide publique au développement » laissera place à celui de « partenariats internationaux », reflétant une logique davantage axée sur la réciprocité. L’Agence française de développement (AFD) devra adapter son identité à cette nouvelle philosophie, dont les modalités précises seront dévoilées d’ici juin. Une approche qui soulève déjà des questions sur l’avenir des financements dans les régions moins prioritaires.

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