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Réunion virtuelle à Londres de dirigeants prêts à aider l’Ukraine en cas de trêve

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Londres accueille un sommet crucial pour la paix en Ukraine : une coalition internationale se dessine

Le Premier ministre britannique Keir Starmer réunit ce samedi à Londres une trentaine de dirigeants mondiaux pour coordonner une réponse internationale en cas de cessez-le-feu en Ukraine. L’objectif : garantir une paix durable et dissuader toute nouvelle agression russe.

Ce sommet virtuel, organisé à Lancaster House, rassemble des représentants de l’Union européenne, de l’Otan, ainsi que des pays comme le Canada, l’Australie et plusieurs nations européennes. L’initiative vise à définir les contours d’une coalition internationale prête à soutenir une résolution pacifique du conflit. Keir Starmer a souligné que cette démarche répond à l’urgence de contrer les manœuvres dilatoires de Moscou, qui, selon lui, ne prend pas au sérieux les efforts de paix.

La proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours, acceptée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, reste suspendue à l’accord de la Russie. Vladimir Poutine a toutefois exprimé des réserves, évoquant des « questions importantes » à régler avant toute trêve. En réponse, Keir Starmer a dénoncé l’attitude du Kremlin, qualifiant son refus de négocier comme une preuve de son manque de volonté pour une paix durable.

La réunion de samedi s’inscrit dans une dynamique plus large, portée par la France et le Royaume-Uni, visant à constituer une coalition de pays volontaires. Ces derniers s’engageraient à surveiller un éventuel cessez-le-feu et à dissuader toute reprise des hostilités. Les modalités de cette participation pourraient inclure l’envoi de troupes, comme l’ont déjà suggéré Paris, Londres et Ankara, ou un soutien logistique et économique.

En parallèle, les États-Unis maintiennent une pression accrue sur la Russie, appelant à une cessation immédiate des combats. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a exprimé un « optimisme prudent » après une réunion du G7, tout en insistant sur la nécessité de renforcer le soutien à l’Ukraine. Emmanuel Macron, de son côté, a exhorté Moscou à cesser ses « exactions » et à s’engager dans des négociations sérieuses.

Cependant, les conditions posées par la Russie pour un cessez-le-feu restent inacceptables pour Kiev. Moscou exige notamment la reddition de l’armée ukrainienne, la cession de territoires annexés et l’abandon des aspirations de l’Ukraine à rejoindre l’Otan. Ces demandes maximalistes compliquent toute perspective de dialogue.

Sur le terrain, les violences se poursuivent. Dans la région de Kherson, un civil a perdu la vie dans une frappe russe, rappelant l’urgence d’une solution pacifique. Alors que certains pays, comme la Turquie, se disent prêts à déployer des troupes pour garantir la paix, d’autres, comme l’Irlande, excluent cette option.

Ce sommet marque une étape clé dans les efforts internationaux pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Si les défis restent immenses, la mobilisation d’une coalition internationale pourrait ouvrir la voie à une paix durable, à condition que Moscou accepte de jouer le jeu des négociations.

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