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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

Mis à pied, le facteur en CDI sera jugé pour abus de confiance « au préjudice de La Poste » pour avoir stocké 13 000 lettres afin d’écourter ses tournées.

Un facteur de l’Isère, en CDI, sera jugé en janvier 2025 pour abus de confiance après avoir stocké 13 000 lettres non distribuées dans son garage à L’Isle-d’Abeau. C’est sa compagne qui a alerté les autorités, inquiète de la présence d’un katana et du volume de courrier accumulé.

La perquisition, menée début juillet, a révélé des lettres encore ficelées. En garde à vue, le postier a admis ne pas avoir distribué le courrier, affirmant qu’il était débordé par ses tournées. Delphine Moncuit, vice-procureure de Vienne, a confirmé que l’homme fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La Poste, qui a déposé plainte et entamé une enquête disciplinaire, précise que le postier, affecté à la plateforme de Bourgoin-Jallieu, était un « facteur volant » couvrant un périmètre de 50 kilomètres.

Le suspect, trentenaire, a exprimé sa détresse face à la charge de travail à laquelle il faisait face. « Je me disais qu’à chaque fois, je terminerais ma tournée plus tard… Et du coup, je ne l’ai jamais fait. J’ai subi toute cette pression au niveau du boulot car je voulais une embauche en CDI », a-t-il déclaré. Il espérait ainsi assurer un avenir stable pour sa femme et ses deux enfants.

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Un homme ouvre le feu dans un bar d’Ajaccio: un mort et six blessés

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Un homme ouvre le feu dans un bar d'Ajaccio: un mort et six blessés

Un différend privé vire au drame dans un bar d’Ajaccio, entraînant la mort d’un jeune pompier et semant la consternation dans la région.

Dans la soirée du lundi, un incident d’une rare violence a secoué la tranquillité d’Ajaccio. Un individu, pour des raisons encore floues, a ouvert le feu dans un bar du bord de mer, « le Lamparo », causant la mort d’un jeune pompier et blessant grièvement six autres personnes. Ce drame, survenu aux alentours de 23h30, a immédiatement plongé la communauté locale dans une profonde tristesse et a soulevé de nombreuses questions sur la sécurité publique.

Les premières investigations menées par les autorités judiciaires suggèrent que l’acte criminel pourrait être lié à un différend personnel entre l’auteur des tirs et la victime décédée. Le procureur de la République d’Ajaccio, Nicolas Septe, a indiqué que bien que cette hypothèse soit privilégiée, aucune autre piste n’est écartée. Cette situation met en lumière la complexité des relations humaines et les conséquences dramatiques que peuvent entraîner des conflits personnels non résolus.

Le jeune pompier, grièvement atteint lors de la fusillade, n’a malheureusement pas survécu à ses blessures, décédant le lendemain. Cette perte a été vivement ressentie par l’ensemble de la communauté corse, où la solidarité et l’entraide sont des valeurs profondément ancrées. Les réactions des figures locales, comme Gilles Simeoni, président de la collectivité de Corse, et Stéphane Sbraggia, maire d’Ajaccio, reflètent un sentiment de deuil et d’urgence à agir pour prévenir de tels actes de violence.

L’enquête, maintenant dirigée par la direction interdépartementale de la police nationale de Corse-du-Sud, a ouvert une information judiciaire pour tentative de meurtre et meurtre. Le suspect, un homme d’une quarantaine d’années, est activement recherché, témoignant de la détermination des forces de l’ordre à faire toute la lumière sur cet événement tragique. L’appel à témoins lancé par le parquet d’Ajaccio souligne l’importance de la coopération citoyenne dans la résolution de cette affaire.

En parallèle, le bar « le Lamparo » a été contraint de fermer ses portes pour une durée de deux mois par décision préfectorale. Cette mesure vise à apaiser les tensions et à prévenir tout risque de représailles, mettant en exergue les défis que pose la gestion des établissements nocturnes en termes de sécurité publique.

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Paris : un adolescent tué après une rixe à proximité d’un lycée du 13e arrondissement, un jeune homme interpellé

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Paris : un adolescent tué après une rixe à proximité d'un lycée du 13e arrondissement, un jeune homme interpellé

Un jeune homme de 15 ans a été mortellement poignardé lors d’une rixe impliquant plusieurs adolescents près du lycée Rodin à Paris. Les forces de l’ordre ont interpellé un suspect.

Dans la matinée du 17 décembre, une scène de violence s’est déroulée aux abords du lycée Rodin, dans le 13e arrondissement de la capitale française. Une dizaine de jeunes se sont affrontés, laissant derrière eux un adolescent grièvement blessé, qui, malgré les efforts des secours, a succombé à ses blessures. Ce drame, qui a ébranlé le quartier, a nécessité l’intervention rapide des services d’urgence et des forces de police.

Selon les informations recueillies, la victime, âgée de 15 ans, n’était pas scolarisée dans l’établissement où l’incident s’est produit. Les premiers éléments de l’enquête suggèrent que des armes blanches ont été utilisées, et l’arme présumée, un couteau, aurait été jetée dans la cour du lycée après les faits. L’usage de gaz lacrymogènes par certains des participants a également été signalé, ajoutant à la confusion et à la gravité de la situation.

Les autorités ont rapidement réagi. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour assassinat, reflétant la gravité des actes commis. Un jeune homme, également né en 2008, a été appréhendé sur place. Cependant, il est encore prématuré de déterminer son implication directe dans la mort de l’adolescent. La Sûreté Territoriale de Paris (ST75) a pris en charge les investigations, cherchant à comprendre les circonstances précises qui ont conduit à cette tragédie.

Le proviseur du lycée Rodin a informé les parents d’élèves de l’incident, assurant que les cours se poursuivraient normalement mais que les élèves ne pouvaient pour l’instant réintégrer l’établissement. Cette mesure vise à garantir la sécurité des élèves et à permettre aux enquêteurs de travailler sur la scène du crime sans interférence.

La sécurisation du secteur par les forces de l’ordre a été mise en place, et une enquête approfondie est en cours pour élucider les motifs de cette rixe et identifier tous les acteurs impliqués. Cet événement tragique rappelle une fois de plus les dangers de la violence dans les zones urbaines et soulève des questions sur la sécurité autour des établissements scolaires.

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Cinq personnes tuées près de Dunkerque : qui sont les victimes ?

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Cinq personnes tuées près de Dunkerque : qui sont les victimes ?

Un homme de 22 ans s’est livré à la gendarmerie après avoir abattu cinq personnes dans le Nord. Les identités et les vies des victimes commencent à émerger.

Dans un acte de violence inouï, un jeune homme de 22 ans a semé la terreur dans les communes de Wormhout et Loon-Plage, près de Dunkerque, en tuant cinq individus. La région, habituellement paisible, est plongée dans le deuil et l’incompréhension face à cette tragédie.

Les victimes de cette série de meurtres sont désormais identifiées : Paul Dekeister, 29 ans, chef d’une entreprise de transports routiers et père de famille, a été la première cible. Il était chez lui lorsqu’il a été alerté par le bruit d’un véhicule, avant d’être abattu dans sa cour.

À Loon-Plage, Aurélien Cugny et Marc Lehmus, deux agents de sécurité de 33 et 37 ans respectivement, ont été tués alors qu’ils effectuaient une patrouille. Ces hommes, bien connus pour leur engagement lors des carnavals, laissaient derrière eux des familles et des amis dévastés. Des hommages ont rapidement afflué sur les réseaux sociaux, décrivant Aurélien comme un homme au grand cœur et Marc comme un père aimant.

Enfin, Mustafa et Ahmid, deux jeunes migrants kurdes âgés de 19 et 30 ans, ont été les dernières victimes de cette folie meurtrière. Ils résidaient dans un camp de migrants à Loon-Plage, espérant rejoindre l’Angleterre. Leur mort a suscité une vague d’émotion au sein de la communauté des exilés, qui s’est recueillie en déposant des roses rouges à l’endroit où ils ont été tués.

L’auteur présumé de ces actes, inconnu des services de police, s’est rendu à la gendarmerie de Ghyvelde peu après les faits. Plusieurs armes ont été découvertes dans son véhicule, ajoutant un mystère supplémentaire à l’affaire.

Ce drame soulève de nombreuses questions quant aux motivations de cet homme et à la sécurité dans une région où la cohabitation entre résidents et migrants est déjà complexe. Les habitants, encore sous le choc, tentent de comprendre comment une telle tragédie a pu se produire dans leur quotidien.

Les enquêteurs, quant à eux, cherchent à établir des liens entre les victimes et le tueur, pour tenter de décrypter ce qui semble être un acte gratuit de violence. La région, marquée par ce quintuple meurtre, attend désormais des réponses pour apaiser une douleur collective et une peur palpable.

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