Europe
Kate Middleton annonce être atteinte d’un cancer
La princesse Kate Middleton a révélé sa lutte contre le cancer, suite à sa chirurgie abdominale plus tôt cette année. La princesse, qui s’était retirée de ses fonctions royales depuis la mi-janvier, a brisé le silence aujourd’hui, éclairant les mois difficiles que sa famille a traversés.
« Ce sont des mois incroyablement difficiles pour nous tous », a commencé la princesse dans une vidéo partagée sur ses plateformes de médias sociaux. « En janvier, j’ai subi une importante chirurgie abdominale à Londres. À ce moment-là, on pensait que mes lésions étaient non cancéreuses. La chirurgie s’est bien déroulée, mais des tests ultérieurs ont révélé un cancer », a-t-elle annoncé solennellement, sans préciser le type de cancer.
A message from Catherine, The Princess of Wales pic.twitter.com/5LQT1qGarK
— The Prince and Princess of Wales (@KensingtonRoyal) March 22, 2024
« Je suis maintenant au début du traitement », a-t-elle poursuivi. Une chimiothérapie préventive a été recommandée par son équipe médicale. « William et moi faisons tout notre possible pour affronter cette nouvelle de la meilleure façon possible pour notre jeune famille », a-t-elle ajouté, mentionnant qu’elle avait pris le temps d’expliquer sa situation à leurs enfants, George, Louis et Charlotte. « Se remettre d’une chirurgie aussi importante prend du temps, mais la chose la plus importante est d’expliquer tout aux enfants de manière appropriée à leur âge et de les rassurer », a-t-elle souligné. « Comme je leur ai dit, je vais bien, et je deviens plus forte chaque jour en me concentrant sur les choses qui m’aideront à guérir. Avoir William à mes côtés est une grande source de soutien », a-t-elle rassuré.
La princesse a également fait appel à la compréhension du public : « Nous avons besoin de temps, d’espace et d’intimité pendant que je suis en traitement. » Elle a conclu sa vidéo par un message à ceux qui luttent contre le cancer : « Vous n’êtes pas seuls. »
Les spéculations sur sa santé allaient bon train depuis le 16 janvier, lorsque la princesse de Galles a été hospitalisée pour une opération abdominale programmée. Elle a quitté la London Clinic environ dix jours plus tard, le 29 janvier, pour poursuivre une longue convalescence à Windsor. Initialement, le palais de Kensington avait indiqué qu’elle était en voie de guérison et avait choisi de garder la nature de sa chirurgie confidentielle, en soulignant qu’elle n’était pas liée au cancer. Depuis son hospitalisation, la princesse Kate Middleton s’était retirée de toutes ses obligations royales, suscitant de nombreuses spéculations sur sa santé. Des rumeurs saugrenues, regroupées sous le terme « Katespiracy », circulaient sur les réseaux sociaux, allant de l’hystérectomie, à la fausse couche, en passant par la chirurgie esthétique ou les difficultés conjugales.
Pour dissiper ces rumeurs et rassurer le public britannique, Kate Middleton avait partagé une photo avec ses enfants à l’occasion de la fête des Mères au Royaume-Uni. Cependant, la photo, finalement retouchée par le palais de Kensington, avait conduit les agences de presse à la retirer de leurs banques d’images. La princesse s’était également excusée publiquement.
Récemment, un témoin l’avait aperçue faire des courses avec le prince William à Windsor et l’avait décrite comme « heureuse et en bonne santé ».
Europe
Grève au journal britannique The Guardian contre la vente de son édition dominicale
En réponse à la vente potentielle de The Observer, les journalistes du Guardian et de son édition dominicale entament une grève inédite depuis un demi-siècle.
Les journalistes du journal britannique The Guardian, ainsi que ceux de son édition du dimanche, The Observer, se sont mobilisés pour une grève de 48 heures, un événement marquant car il s’agit de la première action de ce type en plus de cinquante ans. Cette grève, qui coïncide avec le 233ème anniversaire de la première parution de The Observer, vise à contester la décision du Guardian Media Group (GMG) de vendre ce vénérable hebdomadaire à Tortoise Media, un site d’actualité lancé en 2019.
Le GMG avait annoncé en septembre dernier son intention de céder The Observer, reconnu par le Guinness World Records comme le plus ancien journal dominical au monde. Le syndicat National Union of Journalists (NUJ) a réagi avec vigueur, appelant à cette grève pour exprimer le mécontentement général face à ce projet de vente. Laura Davison, secrétaire générale du NUJ, a souligné l’importance de The Observer dans le paysage médiatique britannique et a plaidé pour une réévaluation des options afin de garantir un avenir pérenne pour les deux publications.
La vente à Tortoise Media, dirigé par James Harding, ancien rédacteur en chef du Times et de la BBC, et Matthew Barzun, ancien ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni, soulève des inquiétudes quant à l’avenir éditorial et la ligne directrice de The Observer. Les journalistes craignent que cette transaction ne modifie l’identité unique et la mission de ce journal, qui a été acquis par le Guardian Media Group en 1993.
Cette action syndicale met en lumière les tensions croissantes entre les impératifs économiques des groupes de presse et les aspirations professionnelles des journalistes à préserver l’indépendance et l’intégrité de leur travail. La grève, bien que symbolique, témoigne d’un engagement profond des rédacteurs à défendre un journal qui a marqué l’histoire du journalisme britannique.
Le débat sur l’avenir de The Observer est loin d’être clos, et cette grève pourrait bien être le prélude à des négociations plus approfondies entre les parties prenantes pour trouver une solution qui respecte l’héritage de ce journal emblématique tout en répondant aux défis contemporains de l’industrie des médias.
Europe
Ukraine: Zelensky se dit prêt à des concessions si l’Otan protège les territoires contrôlés par Kiev
Le président ukrainien envisage de placer sous protection de l’OTAN les territoires contrôlés par Kiev en échange d’un arrêt des hostilités avec la Russie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment exprimé sa volonté de faire des concessions territoriales à la Russie, à condition que l’OTAN offre des garanties de sécurité pour les zones actuellement sous contrôle ukrainien. Cette proposition intervient dans un contexte de tensions accrues et de menaces d’escalade militaire.
Alors que la guerre se prolonge depuis presque trois ans, l’Ukraine fait face à une situation complexe. La menace de nouvelles frappes russes, notamment avec le missile « Orechnik », et l’imminence du retour de Donald Trump à la présidence américaine, rendent l’avenir incertain. Zelensky, conscient des difficultés sur le terrain, propose une solution qui pourrait stabiliser la situation, même si elle implique un compromis sur les territoires occupés par la Russie.
L’objectif principal de Zelensky est de mettre fin à la phase active du conflit. En plaçant les territoires contrôlés par Kiev sous l’égide de l’OTAN, il espère non seulement sécuriser ces zones, mais aussi créer un cadre diplomatique pour la récupération des régions annexées par la Russie. Cette approche pragmatique reflète une volonté de paix, tout en reconnaissant les réalités militaires actuelles.
Cependant, cette proposition ne se fait pas sans risque. L’Ukraine a toujours maintenu une position ferme contre toute cession de territoire, une ligne rouge que Zelensky semble maintenant prêt à redéfinir. Les pourparlers avec l’OTAN pourraient être compliqués par les exigences de Vladimir Poutine, qui insiste sur un retrait ukrainien de territoires supplémentaires et refuse catégoriquement l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance.
Les récents développements montrent une intensification des hostilités, avec des frappes russes massives sur les territoires ukrainiens et des menaces directes contre Kiev. La rhétorique belliqueuse de Moscou, couplée à une coopération accrue avec des acteurs comme la Corée du Nord, contribue à une escalade dangereuse. Face à cette situation, Zelensky a multiplié les échanges avec les leaders occidentaux, cherchant à renforcer le soutien international.
Les réactions des dirigeants occidentaux sont mitigées. Emmanuel Macron a condamné fermement les actions russes, soulignant l’illégalité et l’inhumanité des frappes indiscriminées. De son côté, Antony Blinken a réaffirmé l’engagement américain à soutenir l’Ukraine, notamment par une augmentation des livraisons d’armes et l’autorisation d’utiliser des missiles longue portée contre la Russie.
La proposition de Zelensky marque un tournant potentiel dans la stratégie ukrainienne face à la guerre. Elle soulève des questions sur l’équilibre entre la sécurité immédiate et les aspirations territoriales à long terme de l’Ukraine. La suite des événements dépendra des réactions de l’OTAN et de la communauté internationale, ainsi que de la réponse de la Russie à cette initiative diplomatique audacieuse.
Europe
Opération record d’Interpol contre les arnaques en ligne, 400 millions de dollars saisis
### Interpol Frappe Fort Contre la Cyberfraude : Un Coup de Maître à 400 Millions de Dollars
L’opération internationale d’Interpol contre la fraude numérique a atteint un sommet en 2024, avec des résultats impressionnants.
Interpol a révélé une opération sans précédent contre la cyberfraude en 2024, culminant avec plus de 5 500 arrestations et la saisie de 400 millions de dollars à travers le monde. Cette initiative, baptisée « HAECHI V », a été menée conjointement par 40 pays entre juillet et novembre, ciblant principalement sept types de fraudes en ligne, telles que le phishing vocal, les escroqueries sentimentales, la sextorsion, et les jeux d’argent illicites.
Cette opération a mis en lumière des techniques sophistiquées utilisées par les criminels pour piéger leurs victimes. Par exemple, des réseaux de « phishing » ont été démantelés en Corée du Sud et en Chine, où des escrocs se faisaient passer pour des représentants des forces de l’ordre pour extorquer de l’argent. Les victimes, au nombre de plus de 1 900, ont perdu près de 1,1 milliard de dollars dans ces stratagèmes.
L’innovation criminelle ne s’arrête pas là. Une nouvelle forme d’arnaque à la cryptomonnaie a été découverte, où les victimes étaient incitées à acheter des « stablecoins » Tether sur de véritables plateformes. Cependant, en cliquant sur un lien envoyé par mail pour créer leur profil investisseur, elles donnaient involontairement accès à leur portefeuille numérique aux criminels, qui pouvaient alors siphonner leurs fonds.
Valdecy Urquiza, le nouveau secrétaire général d’Interpol, a souligné l’impact dévastateur de la cybercriminalité sur les individus et les institutions, mentionnant la perte de confiance dans les systèmes numériques et financiers. « Nos efforts n’ont pas seulement permis de traduire des criminels en justice, ils ont également permis des progrès significatifs dans l’interception et la récupération de fonds illicites », a déclaré Jun Hyeong Lee, directeur du bureau central d’Interpol en Corée du Sud.
Interpol a presque doublé le nombre d’affaires résolues en matière de lutte contre la fraude en ligne par rapport à l’année précédente, avec un peu plus de 8 000 cas traités en 2024. Cette opération démontre non seulement la détermination de l’organisation à combattre la cyberfraude, mais aussi son efficacité croissante dans la coopération internationale pour protéger les citoyens et les entreprises des prédateurs numériques.
-
ÉconomieEn Ligne 6 jours
Le Sénat relève la TVA de 5,5 % à 20 % sur l’eau en bouteille, une taxe pouvant rapporter 300M€
-
EuropeEn Ligne 5 jours
Ukraine: Zelensky se dit prêt à des concessions si l’Otan protège les territoires contrôlés par Kiev
-
ÉconomieEn Ligne 5 jours
Castorama et Leroy Merlin réduisent leurs effectifs dans leurs sièges
-
SociétéEn Ligne 7 jours
Cancer: des malades et leurs familles encore trop souvent livrés à eux-mêmes
-
FranceEn Ligne 5 jours
Pédocriminalité: les victimes « soulagées » après la condamnation d’un prêtre par le tribunal canonique
-
CultureEn Ligne 5 jours
Rachida Dati annonce un label pour « soutenir » et « valoriser » les discothèques
-
MondeEn Ligne 3 jours
Biden gracie son fils Hunter avant de quitter la Maison Blanche
-
PolitiqueEn Ligne 2 jours
Michel Barnier déclenche le 49.3 : le RN et NFP voteront la motion de censure