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Économie

Les agriculteurs menacent de « bloquer » Paris avec leurs tracteurs en signe de protestation

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Les agriculteurs menacent de "bloquer" Paris avec leurs tracteurs en signe de protestation

Les agriculteurs en colère maintiennent leurs manifestations et menacent de bloquer la capitale française avec leurs tracteurs en signe de protestation contre le manque d’action des élus.

Les manifestations des agriculteurs en France ne montrent aucun signe d’apaisement, avec plusieurs opérations de blocage en cours en Occitanie. Face à ce qu’ils considèrent comme un manque d’action de la part des élus, les manifestants envisagent désormais de boycotter le Salon de l’Agriculture et de bloquer Paris avec leurs tracteurs.

La mobilisation des agriculteurs a débuté le 16 janvier à Toulouse, où des tonnes de déchets ont été déversées devant des lieux publics en signe de protestation. Depuis le 16 janvier, l’autoroute A64 est bloquée dans les deux sens à hauteur de Carbonne, avec des dizaines de tracteurs alignés et environ cent personnes rassemblées dans un campement.

Les réponses des élus, en particulier des préfets, n’ont pas satisfait les différents syndicats agricoles. Selon la co-présidente de la Coordination Rurale du Lot-et-Garonne, « les échanges ne suffisent plus, seuls les actes compteront ». Les agriculteurs menacent donc de passer à l’action. Alors que les manifestations commencent à s’étendre à d’autres départements, notamment l’Ariège, les manifestants envisagent de bloquer la capitale française avec leurs tracteurs et de boycotter le Salon de l’Agriculture, prévu du 24 février au 3 mars prochain.

Après une nuit de manifestations et de blocages sur l’A64 et la route nationale 124 entre Toulouse et Auch, les agriculteurs réclament la venue du Premier ministre, Gabriel Attal. Le chef du blocus à Carbonne, Jérôme Bayle, a déclaré : « On veut la venue du Premier ministre dans la région Occitanie, avec des réponses concrètes. Tant que l’on n’aura pas du concret, on ne bougera pas. On continue notre combat avec ces trois mots qui sont le respect, la solidarité et la détermination. »

Gabriel Attal, en déplacement dans le Rhône le 20 janvier, a tenu à exprimer son soutien aux agriculteurs lors d’un échange organisé à Saint-Laurent-d’Agny. Il a souligné que l’agriculture était « un sujet absolument majeur » et qu’il prenait la situation « très au sérieux ». Le Premier ministre a promis de « faciliter la vie des agriculteurs en réduisant les paperasseries ». Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, a annoncé le report du projet de loi sur l’installation de nouveaux agriculteurs, initialement prévu pour le 24 janvier, afin de le compléter avec un volet de « simplification ». L’objectif reste de débattre du texte au Parlement au « premier semestre 2024 ».

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Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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Économie

Blé : le ministère de l’Agriculture alerte sur la « pire récolte des 40 dernières années »

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Blé : le ministère de l'Agriculture alerte sur la "pire récolte des 40 dernières années"

La récolte de blé en France a chuté de près de 24 % en 2024, marquant une des pires performances depuis des décennies, en grande partie à cause des conditions climatiques défavorables.

L’année 2024 s’annonce catastrophique pour la récolte de blé en France, selon un récent rapport du ministère de l’Agriculture. Les statistiques publiées vendredi 9 août révèlent une chute de la production à 16,3 millions de tonnes, soit une baisse drastique de 23,9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cette situation fait de 2024 l’une des pires années de récolte des quatre dernières décennies.

Les conditions climatiques ont joué un rôle déterminant dans cette débâcle agricole. Les pluies hivernales, suivies de phénomènes de gel, de grêle et d’une propagation accrue des maladies liées à l’humidité, ont gravement affecté les champs de blé. La France, généralement la première puissance européenne dans la production de blé tendre destiné à la fabrication de farine panifiable, voit sa récolte chuter à des niveaux inquiétants.

Le ministère de l’Agriculture évoque même la possibilité que cette année soit la pire depuis 1987. En comparaison, l’année 2015 reste marquée par un record de production avec 41 millions de tonnes de blé, contrastant fortement avec la situation actuelle.

Les vignobles français ne sont pas en reste. Selon le ministère, ces derniers ont été sévèrement touchés par des phénomènes de coulure et de millerandage, des conséquences directes des conditions humides et fraîches durant la floraison. La production de vin devrait ainsi baisser de 10 à 16 % par rapport à l’année 2023, ajoutant une autre ombre au tableau agricole français cette année.

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Économie

Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

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Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

Le taux de chômage en France a baissé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, une diminution de 0,2 point qui concerne désormais 2,3 millions de personnes.

Selon les données publiées par l’Insee le vendredi 9 août, le taux de chômage en France a reculé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, soit une baisse de 0,2 point par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre, qui touche 2,3 millions de personnes, reste légèrement supérieur au niveau le plus bas atteint depuis 1982 (7,1 % au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023), mais bien en dessous du pic de mi-2015, où le chômage atteignait 10,5 %.

La diminution du taux de chômage s’accompagne de différences selon le sexe : celui des hommes a baissé de 0,3 point pour s’établir à 7,3 %, tandis que celui des femmes a légèrement augmenté de 0,1 point, atteignant 7,4 %. Parallèlement, le taux d’emploi des 15-64 ans continue de croître, notamment parmi les seniors. Le taux d’emploi des 50-64 ans a atteint 68,1 %, son niveau le plus élevé depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975.

Ces chiffres confirment une tendance déjà observée par France Travail, qui avait rapporté une baisse de 0,4 % du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A au deuxième trimestre 2024, pour atteindre 3,01 millions de personnes. Cette baisse est particulièrement marquée chez les moins de 25 ans, avec une diminution de 1 %, mais concerne également les 25-49 ans et les 50 ans et plus.

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