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86% des plaintes pour violences sexuelles classées sans suite en France

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86% des plaintes pour violences sexuelles classées sans suite en France

Selon une note parue mercredi 3 avril par l’Institut des politiques publiques, 86% des plaintes pour violences sexuelles sont classées sans suite. C’est aussi le cas de 72% des violences conjugales.

Selon une récente note de l’Institut des politiques publiques, publiée le mercredi 3 avril, la grande majorité des plaintes pour violences sexuelles en France, soit 86%, se terminent par un classement sans suite. Ce chiffre est également élevé pour les cas de violences conjugales, où 72% des plaintes sont classées sans suite.

Malgré l’augmentation des plaintes depuis la libération de la parole des femmes en 2017 et des initiatives comme le mouvement #Metoo et le Grenelle des violences conjugales en 2019, le pourcentage de classement sans suite reste important. Seulement 10 à 15% des plaintes pour viol aboutissent à une condamnation criminelle.

L’étude révèle que la principale raison du classement sans suite dans les affaires de violences sexuelles est le manque de preuves, contrairement à d’autres types d’infractions pénales où le défaut d’identification du coupable est souvent en cause. Environ 59% des viols et 44% des affaires de harcèlement sexuel sont classés sans suite pour cette raison.

Cependant, lorsque les auteurs de violences sexuelles et conjugales sont poursuivis en justice, un taux élevé de 90 à 95% d’entre eux sont reconnus coupables à l’issue du procès, avec des peines d’emprisonnement plus lourdes que pour d’autres types d’infractions. En moyenne, les auteurs de violences sexuelles écopent de peines de 19,6 mois de prison, tandis que pour les violences conjugales, la durée moyenne de la peine est de 6,6 mois.

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