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Sports – US Open : Osaka et Tsitsipas prennent la porte, battus par des teenagers

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Les surprises allaient par deux vendredi au 3e tour de l’US Open, créées par deux teenagers de 18 ans: après Stefanos Tsitsipas (3e) battu par l’Espagnol Carlos Alcaraz, c’est la tenante du titre Naomi Osaka qui a été sortie par la Canadienne Laylah Fernandez.

En larmes après son élimination, Naomi Osaka a annoncé « faire un break ».

La Japonaise, certes pas ultra-dominatrice jusque-là, tenait pourtant sa victoire en fin de deuxième set, puisqu’elle menait 7-5, 6-5 service à suivre. Mais elle s’est fait débreaker en commettant de grosses fautes directes. Et elle s’est effondrée, réitérant des erreurs grossières du fond de court pour le grand bonheur de son adversaire et pour le grand malheur de se raquette, jetée de dépit au sol à deux reprises.

A un set partout, Osaka, prostrée sur sa chaise entre les changements de côté, serviette sur la tête lui recouvrant son visage, n’a jamais su se remettre dans son match. Et elle s’est inclinée 7-5, 6-7 (2/7), 6-4.

Une énorme contre-performance de la part de celle qui visait un troisième sacre en quatre ans à Flushing Meadows, où elle est toutefois arrivé sans grand repères, après un été sur dur qui s’était jusqu’ici résumé à deux 8es de finale perdus: aux Jeux de Tokyo, dont elle était pourtant la grande favorite à domicile, et à Cincinnati il y a deux semaines.

Anxiété

Osaka, qui avait fait l’impasse sur Wimbledon, a ainsi semblé à côté de son tennis et cela s’est encore vérifié à New York, trois mois après son retentissement forfait avant le 2e tour de Roland-Garros, où elle a créé la polémique en refusant de répondre aux questions des médias. Le tout ayant mis à jour des problèmes d’anxiété, marqués par « plusieurs épisodes dépressifs ».

« Déjà bien avant le match, je savais que j’étais capable de m’imposer. Merci aux fans new-yorkais, vous m’avez aidée à gagner », a réagi, évidemment bien plus heureuse, Fernandez (73e) qui sera opposée dimanche à l’Allemande Angelique Kerber (17e).

Osaka éliminée, le tableau s’en trouve dégagé pour des prétendantes telles que l’Ukrainienne Elina Svitolina (5e) et la Roumaine Simona Halep (13e), opposées en 8e, tout comme l’Espagnole Garbine Muguruza (10e) et la Tchèque Barbora Krejcikova (9e).

L’autre grosse sensation s’est produite plus tôt sur le Arthur Ashe, Carlos Alcaraz, s’étant offert le scalp de Stefanos Tsitsipas.

« C’est un sentiment incroyable. Cette victoire signifie beaucoup pour moi. C’est le meilleur match de ma carrière », a-t-il réagi après sa victoire 6-3, 4-6, 7-6 (7/2), 0-6, 7-6 (7/5). Un combat de plus de quatre heures, dans une ambiance parfois électrique, qui a vu l’éclosion en mondovision de celui que de nombreux observateurs présentent comme le futur Nadal.

Alcaraz, qui s’est écroulé d’émotion sur le court, a ensuite été félicité par le Grec, assurant « à 100% qu’il peut prétendre aux titres du Grand Chelem ».

Le roc Alcaraz

Tsitsipas a été nerveux comme rarement sur le court. Il a écopé de deux avertissements, un pour une violation de temps entre deux services au 2e set et un autre pour avoir reçu un conseil de son coach de père. Et il a eu un comportement parfois « limite » en éructant des « Vamos! » après quelques points gagnés. En… espagnol donc, ce qui a eu le don d’agacer l’Ibère d’en face et même le public.

Il a aussi, pour la troisième fois en trois matches, usé de son droit de faire une pause vestiaire pour se changer, mettant un peu plus de cinq minutes pour revenir, moins que les sept et huit prises au premier tour contre Andy Murray et Adrian Mannarino. Comme aux dépens du Français, le Grec a remporté le 4e set 6-0.

Mais il est de nouveau tombé sur un Alcaraz en mode roc, qui a su trouver les ressources pour se remettre dans la rencontre, renvoyant toutes les balles, alternant sa gamme avec des amorties, et l’emporter au tie-break sur sa troisième balle de match.

Même abnégation défensive, même gifle de coup droit, même prestance entre les points… Alcaraz a en effet certains côtés rappelant Nadal. Favori, il devra avoir sa constance et rester imperméable aux attentes contre l’Allemand Peter Gojowczyk (141e).

Plus tôt, Daniil Medvedev a passé une bonne journée: il s’est qualifié en moins de deux heures contre Pablo Andujar 6-0, 6-4, 6-3. Finaliste en 2019, le Russe affrontera au prochain tour le Britannique Daniel Evans (27e), sait aussi que Tsitsipas n’est plus sur sa route.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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