**Les alliés de l’Ukraine unissent leurs forces pour faire plier la Russie**
_*Une trentaine de pays soutenant Kiev ont décidé d’intensifier leur pression collective sur Moscou pour obtenir un cessez-le-feu. Emmanuel Macron et Keir Starmer affichent une fermeté sans faille face à Vladimir Poutine.*_
Lors d’un sommet virtuel organisé par le Premier ministre britannique Keir Starmer, les dirigeants d’une trentaine de nations alliées de l’Ukraine ont convenu d’exercer une pression collective sur la Russie. L’objectif est clair : pousser Moscou à accepter un cessez-le-feu durable. Les participants, dont le président français Emmanuel Macron, estiment que la Russie ne montre aucune volonté sincère de mettre fin au conflit, malgré les propositions de trêve avancées par Washington.
Emmanuel Macron a souligné que la décision d’envoyer des forces alliées en Ukraine, si Kiev en faisait la demande, ne relevait pas de l’approbation russe. « Si l’Ukraine demande à des forces alliées d’être sur son territoire, ce n’est pas à la Russie d’accepter ou pas », a-t-il déclaré. Le chef de l’État français a également insisté sur la nécessité de garantir la sécurité de l’Ukraine sans concessions territoriales.
Keir Starmer, de son côté, a pointé du doigt la responsabilité de Vladimir Poutine dans le blocage des négociations. « La balle est dans le camp de la Russie », a-t-il affirmé, ajoutant que Moscou devra tôt ou tard s’engager dans des discussions sérieuses. Le Premier ministre britannique a également évoqué la possibilité d’un renforcement des sanctions économiques si la Russie persistait dans son refus de coopérer.
Volodymyr Zelensky, présent en visioconférence depuis Kiev, a dénoncé les manœuvres dilatoires de Moscou. Selon lui, Vladimir Poutine cherche à gagner du temps pour renforcer sa position militaire avant d’envisager un cessez-le-feu. Le président ukrainien a également annoncé la désignation d’une équipe de négociateurs en vue de futurs pourparlers de paix.
En parallèle, les États-Unis ont nommé un nouvel émissaire pour l’Ukraine, Keith Kellogg, chargé de travailler directement avec Volodymyr Zelensky. Cette décision s’inscrit dans une stratégie globale visant à accélérer les efforts diplomatiques.
Du côté européen, plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni et la Turquie, se sont déclarés prêts à déployer des troupes en Ukraine pour garantir un éventuel accord de paix. Cependant, l’Italie, sous pression politique interne, a exclu une telle option.
Les responsables militaires des pays soutenant Kiev se réuniront jeudi au Royaume-Uni pour discuter des modalités opérationnelles d’un éventuel déploiement de forces de maintien de la paix. Cette réunion marque une étape cruciale dans la coordination des efforts internationaux pour mettre fin à trois années de conflit.
Alors que la pression monte sur Moscou, les alliés de l’Ukraine espèrent que cette mobilisation collective forcera la Russie à revoir sa position et à engager des négociations sérieuses.