Corsica Linea
Nous rejoindre sur les réseaux

News

Une famille iséroise défie Bayer-Monsanto pour son fils handicapé par le glyphosate

Article

le

Un combat judiciaire de 17 ans aboutit enfin devant les tribunaux, portant l’espoir de milliers de victimes potentielles des pesticides.

Ce jeudi marque un tournant dans l’histoire judiciaire française. Une mère et son fils de 17 ans affrontent en Isère le géant allemand Bayer-Monsanto, qu’ils tiennent pour responsable des graves malformations congénitales du jeune Théo. Selon eux, l’exposition in utero au glyphosate, herbicide controversé, aurait provoqué les anomalies du larynx et de l’œsophage dont souffre l’adolescent.

L’affaire remonte à 2006, lorsque Sabine Grataloup, alors enceinte sans le savoir, pulvérise du glyphosate dans son centre équestre. À la naissance, Théo endure 55 interventions chirurgicales en six mois pour survivre. Après des années de recherches médicales et scientifiques, la famille obtient enfin son jour en justice, soutenue par des experts qui établissent un lien entre le pesticide et les pathologies de l’adolescent.

Le procès symbolise un combat bien plus large. « Nous nous battons aussi pour toutes les victimes des pesticides », martèle Théo, déterminé à faire reconnaître la responsabilité du groupe chimique. Malgré l’interdiction du glyphosate pour les particuliers en France, son usage agricole perdure jusqu’en 2023 en Europe, alimentant la polémique sur ses dangers.

Pour les Grataloup, ce procès représente l’aboutissement d’un marathon juridique et humain. « C’est David contre Goliath, mais la vérité doit triompher », confie la mère, émue de voir son fils porter leur cause devant les tribunaux. Une audience historique qui pourrait faire jurisprudence pour des milliers d’autres familles en quête de justice.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus