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Un arsenal renforcé contre le trafic de stupéfiants annoncé pour 2026
L’exécutif a dévoilé son calendrier législatif visant à durcir substantiellement la réponse pénale face aux filières de drogues, lors d’un débat parlementaire destiné à faciliter l’adoption du prochain budget.
Le gouvernement a formalisé son intention de présenter un train de mesures répressives dans le courant du premier semestre 2026. Ce projet de loi, intégré au texte « Sure » porté par le ministère de la Justice, entend aligner les conditions d’aménagement des peines pour les trafiquants sur le régime appliqué aux auteurs d’actes de terrorisme. Concrètement, les permissions de sortie seraient interdites pour les détenus placés en quartier de haute sécurité, et toute libération conditionnelle serait impossible avant l’exécution des deux tiers de la peine. Les réductions de peine seraient par ailleurs plafonnées à un tiers de la durée initialement prononcée.
Cette annonce est intervenue dans le cadre d’un débat à l’Assemblée nationale, suivi d’un vote d’approbation symbolique de la déclaration gouvernementale. Une séquence similaire était prévue au Sénat. L’initiative parlementaire visait explicitement à créer un climat propice à l’examen du budget de l’État pour 2026, dont les discussions s’annoncent complexes. Plusieurs membres du gouvernement ont pris la parole pour détailler les volets de cette politique.
Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’un décret définissant un statut de collaborateur de justice, dit « repenti », serait publié avant la mi-janvier. Son homologue à la Justice a pour sa part évoqué les difficultés de recrutement au sein de l’institution judiciaire, une situation qui devrait être en partie corrigée par la création de sept cents postes prévus dans le projet de loi de finances, dont trois cents seraient spécifiquement dédiés à la lutte contre le trafic de stupéfiants.
La ministre chargée de la Santé a rappelé l’ampleur de la consommation, signalant une augmentation significative de l’usage de drogues autres que le cannabis depuis 2017. Elle a annoncé le lancement d’une campagne nationale de prévention au début de l’année 2026. Ce renforcement législatif s’inscrit dans un contexte marqué par plusieurs faits récents, dont l’homicide d’un jeune homme à Marseille le mois dernier, un acte potentiellement lié à l’intimidation d’un militant associatif luttant contre les drogues.
Si la majorité parlementaire a salué une détermination à s’attaquer à des réseaux décrits comme une menace majeure pour la sécurité nationale, des voix critiques se sont élevées. Un élu de Guyane a ainsi mis en garde contre une approche exclusivement répressive, qui risquerait selon lui de saturer les établissements pénitentiaires sans affaiblir les filières, en l’absence d’un volet social et préventif suffisant. Le Premier ministre a pour sa part appelé à une mobilisation collective face à ce phénomène qui, a-t-il souligné, concerne l’ensemble de la société.
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