Sports
Tennis: fin de saison pour Nadal
Défaite prématurée à Washington, retrait à Toronto, retour en Espagne juste avant l’US Open, tout le laissait craindre: Rafael Nadal a confirmé vendredi devoir mettre un terme à sa saison en raison des douleurs à un pied qui le handicapent depuis Roland-Garros.
« Bonjour à tous: je voulais vous dire que malheureusement, je dois mettre un terme à ma saison 2021. Sincèrement, je traverse une année où je souffre beaucoup plus du pied que je ne devrais », a écrit sur son compte Twitter l’Espagnol de 35 ans, qui tire donc un trait sur l’US Open (30 août-12 septembre).
« Je dois prendre du temps pour résoudre ce problème ou, au moins, améliorer la situation (si je veux pouvoir jouer) les prochaines années », ajoute le N.4 mondial, qui n’a joué que deux matchs depuis sa défaite en demi-finales à Roland-Garros face à Novak Djokovic en juin.
Il avait ensuite renoncé à la saison sur gazon et notamment à Wimbledon, puis aux Jeux olympiques, avant de tenter de revenir pour la tournée sur dur en Amérique du nord.
Mais, éliminé en huitièmes de finale à Washington début août, il s’était ensuite retiré du Masters 1000 du Canada à Toronto, avait renoncé au Masters 1000 de Cincinnati et était rentré en Espagne, laissant craindre un forfait à l’US Open où il a remporté quatre de ses vingt titres du Grand Chelem (2010, 2013, 2017, 2019).
– « Besoin de temps » –
« C’est une année au cours de laquelle j’ai manqué des choses qui m’importent beaucoup comme Wimbledon, les Jeux olympiques et maintenant l’US Open », regrette le Majorquin en soulignant qu’il n’a « pas été en mesure cette année » de s’entraîner, de se préparer ni de jouer en compétition comme il « aime réellement le faire ».
« Au bout du compte, j’en arrive à la conclusion que ce dont j’ai besoin, c’est de temps pour récupérer, modifier un certain nombre de choses, essayer de comprendre l’évolution de mon pied ces derniers temps », indique-t-il en rappelant qu’il traîne cette blessure depuis 2005, mais qu’elle ne l’avait pas empêché jusque-là de poursuivre sa carrière sportive.
Désormais cependant, après avoir traversé une saison clairement perturbée par ce pied, « le moment est venu de prendre des décisions et de chercher un traitement un peu différent » pour tenter de guérir, explique-t-il.
Les organisateurs de l’Open d’Australie lui ont rapidement envoyé un message de soutien: « Remets-toi vite et reviens fort en 2022 Rafa », ont-il tweeté comme s’ils craignaient déjà l’absence en janvier prochain de leur lauréat 2009.
Combat
Fidèle à lui-même, Nadal a cependant tout de suite promis de jeter toutes ses forces dans la bataille contre la blessure, comme il le fait sur les courts contre ses adversaires.
« C’est avec le plus grand enthousiasme que je vais tout faire pour retrouver la meilleure forme possible, continuer la compétition avec les objectifs qui me tiennent le plus à cœur », a-t-il assuré vendredi.
« Je suis convaincu que je peux y parvenir si mon pied guérit et, bien sûr, avec un important effort quotidien », a-t-il ajouté.
« Je vais travailler autant que je peux pour qu’il en soit ainsi. Je vous remercie par avance de votre soutien, qui est très important pour moi en ces temps difficiles. Je vous promets de travailler dur pour tenter de continuer à profiter de ce sport encore un certain temps », a-t-il conclu.
Nadal est le troisième joueur de premier plan à mettre prématurément un terme à sa saison pour cause de blessure après Roger Federer (genou), quintuple vainqueur à Flushing Medows, et Dominic Thiem (poignet), le tenant du titre à New York.
Le dernier Majeur de la saison sera donc privé de Federer et de Nadal pour la deuxième année d’affilée, entrouvrant un peu plus la porte à un exploit historique de Novak Djokovic, qui tentera de décrocher le Grand Chelem après avoir remporté cette année l’Open d’Australie, Roland-Garros et Wimbledon.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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