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France

Sud-est: après les orages, maintien de l’alerte canicule dans cinq départements

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Au lendemain des orages qui ont causé dégâts, coupures d’électricité et incidents de transport en Auvergne-Rhône-Alpes, cinq départements, principalement dans le Sud-Est, ont été maintenus en vigilance orange canicule et/ou orages jusqu’à samedi 10H00, a annoncé Météo France.

Les cinq départements sont l’Ardèche, la Drôme, les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et le Var, où « les températures minimales vendredi seront généralement de l’ordre de 19 à 22 degrés, soit 4 à 5 degrés au-dessus des normales de saison, et parfois encore plus hautes sur la Côte d’Azur, de l’ordre de 23 à 26 degrés », avertit Météo France.

Quant aux températures maximales, elles seront souvent comprises entre 36 et 39 degrés, atteignant même 40 degrés en Provence, selon l’agence.

A Annonay (Ardèche), Maria, 60 ans, se met au frais comme elle peut hors de son appartement situé au 9e étage. « Dès qu’il fait chaud on atteint les 50 degrés, on ne peut pas rester chez nous », indique la jeune retraitée à une correspondante. Un verre dehors, une balade au bord de la rivière, des emplettes dans les centres commerciaux climatisés: la sexagénaire tente d’échapper à la vague de chaleur.

Sur la place principale de la ville, un léger vent rafraîchissant se fait sentir au plus grand bonheur des clients des quelques cafés ouverts. « En terrasse on est bien, il y a un peu d’air », témoigne Assan devant sa limonade. Mais autour de lui, la plupart des tables sont vides. « Normalement quand il fait chaud il y a plus de monde », assure Joelle, la gérante. La faute, d’après elle, au pass sanitaire qui fait fuir les clients.

13 autres départements du Sud-Est, dont la Corse sont également maintenus en vigilance jaune.

Jeudi, les orages accompagnés de vents violents et parfois de grêle ont privé d’électricité 50.000 foyers dans la Loire, le Rhône et l’Ain. Vendredi matin, Enedis a indiqué que 25.000 foyers manquaient encore de courant: 11.500 dans l’Ain, 10.000 dans le Rhône et 3.500 dans la Loire.

Dans ces mêmes départements, ainsi qu’en Saône-et-Loire, les orages et le vent ont entrainé des chutes d’arbres qui ont perturbé la circulation des trains.

La reprise était progressive sur l’ensemble des lignes TER vendredi matin, à l’exception de la liaison Lyon-Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) où des arbres entravaient encore les voies en matinée, a indiqué la SNCF Auvergne-Rhône-Alpes.

Les températures devraient « commencer à baisser un petit peu dans l’après-midi de dimanche », a prédit dans un point presse Frédéric Nathan de Météo France, assurant que cette canicule n’était « pas exceptionnelle comme ce qu’on a pu vivre en 2019 ».

Dans le reste du pays, la journée a débuté sous les nuages dans le Sud-Ouest. De belles éclaircies sont parvenues à se développer au fil de la matinée. Le ciel demeure bien bleu sur une moitié ouest en journée, mis à part de la pointe bretonne aux côtes de Manche où les nuages sont plus nombreux. Du Massif Central aux Alpes et Jura, le ciel est variable l’après-midi. Des averses orageuses se déclenchent, mais elles se limitent au relief.

Économie

Ryanair menace d’arrêter de desservir dix aéroports régionaux français

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Ryanair menace d'arrêter de desservir dix aéroports régionaux français

En réponse à une hausse de la taxation aérienne, Ryanair envisage de réduire sa présence dans les régions françaises dès janvier 2025.

Face à la perspective d’une augmentation significative de la taxation du secteur aérien inscrite dans le budget 2025, la compagnie aérienne low-cost Ryanair a publiquement menacé de cesser ses opérations dans dix aéroports régionaux français. Cette décision, si elle est mise à exécution, pourrait avoir des répercussions importantes sur la connectivité aérienne des régions françaises, déjà fragilisées par des défis économiques et concurrentiels.

Le gouvernement, dans une tentative de combler un déficit budgétaire plus élevé que prévu, propose un triplement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) et une augmentation de la taxation des passagers de jets privés, visant à collecter un milliard d’euros supplémentaires. Cette mesure, bien que destinée à renforcer les finances publiques, pourrait entraîner une réduction drastique des services aériens dans les régions, selon Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair. Il a souligné que cette augmentation des taxes rendrait de nombreuses routes non viables économiquement, affectant particulièrement les zones rurales et moins desservies.

Ryanair, qui dessert actuellement 22 aéroports en France, dont deux près de Paris, envisage de réduire sa capacité de 50% dans les aéroports régionaux si le projet de taxation se concrétise. Cette menace n’est pas isolée; le PDG de Ryanair, Michael O’Leary, avait déjà indiqué des réductions de capacités en France et en Allemagne en réponse à des politiques fiscales similaires.

La compagnie aérienne, déjà confrontée à des défis opérationnels tels que des retards de livraison d’appareils et une demande en baisse, considère que l’augmentation de la TSBA représente un « problème fondamental pour la connectivité des régions françaises ». McGuinness a souligné l’intense concurrence entre les aéroports européens pour attirer des lignes aériennes, indiquant que Ryanair orienterait ses ressources vers les régions et pays offrant des conditions fiscales plus favorables.

Les impacts potentiels de cette réduction de service ne sont pas seulement économiques pour les régions concernées, mais également culturels et sociaux, en isolant davantage des territoires déjà en marge. La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) a également mis en garde contre une baisse du trafic aérien pouvant atteindre 2% sur l’ensemble du territoire, avec des conséquences encore plus marquées pour les aéroports accueillant des compagnies à bas coûts.

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France

Procès de Pierre Palmade : l’humoriste condamné à cinq de prison, dont deux ferme

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Procès de Pierre Palmade : l’humoriste condamné à cinq de prison, dont deux ferme

L’humoriste Pierre Palmade a été condamné à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour avoir provoqué un grave accident de la route sous l’emprise de stupéfiants.

Le 20 novembre, le tribunal de justice de Melun a rendu son verdict dans l’affaire impliquant Pierre Palmade, condamnant l’humoriste à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour « blessures involontaires aggravées ». L’accident, survenu le 10 février 2023, a eu des conséquences dramatiques pour trois membres d’une même famille, dont une femme enceinte qui a dû subir une césarienne en urgence, et dont l’enfant est décédé après une tentative de réanimation.

Lors du jugement, le parquet avait requis une peine de cinq ans de prison, dont deux ans ferme, peine qui a été suivie par le tribunal. Palmade, bien que condamné, a été laissé en liberté, un mandat de dépôt différé ayant été prononcé. Le président du tribunal a précisé que l’humoriste serait convoqué par le procureur de Bordeaux pour déterminer la date et l’établissement où il purgera sa peine.

Pierre Palmade, face à la gravité de ses actes, a exprimé son profond regret.

L’avocat des parties civiles, Me Mourad Battikh, a souligné que si la justice avait été rendue, la peine ne pouvait pas compenser la douleur des victimes. Palmade, de son côté, a directement adressé ses excuses aux victimes, exprimant une douleur personnelle en voyant « en vrai » les conséquences de son acte. Il a déclaré être « terrassé » par la réalité de la situation et a demandé pardon de tout son être.

Cet accident, provoqué sous l’emprise de cocaïne et de 3MMC, a non seulement marqué la vie des victimes, mais aussi mis en lumière les dangers de la consommation de stupéfiants au volant. Palmade, âgé de 56 ans, a reconnu sa responsabilité dans ce drame, marquant ainsi un tournant dans sa carrière et sa vie personnelle.

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Économie

Après Michelin, ArcelorMittal envisage la fermeture de deux sites en France

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Après Michelin, ArcelorMittal envisage la fermeture de deux sites en France

Après Michelin, le géant ArcelorMittal annonce la possible cessation d’activité de ses centres de Reims et Denain, menaçant 130 emplois.

La sidérurgie française fait face à un nouveau coup dur avec l’annonce d’ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, qui envisage la fermeture de deux de ses sites en France. Cette décision, motivée par une baisse significative de la demande dans les secteurs de l’industrie et de l’automobile, pourrait entraîner la suppression de 130 emplois, principalement à Reims et à Denain.

Le 19 novembre 2024, lors d’une réunion avec le Comité Social et Économique (CSE), ArcelorMittal Centres de Services a présenté un projet de réorganisation et d’adaptation de ses capacités de production. Cette réorganisation inclut potentiellement la cessation d’activité des sites de Reims et de Denain. La direction a expliqué que cette mesure était rendue nécessaire par une « forte baisse d’activité chez ses clients de l’industrie et de l’automobile », soulignant que cette situation s’était aggravée ces derniers mois.

Les répercussions sociales de cette annonce sont immédiates et profondes. Environ 100 emplois seraient menacés à Reims et 30 à Denain. David Blaise, délégué syndical central CGT, et Xavier Le Coq, coordinateur CFE-CGC, ont exprimé leur inquiétude face à cette situation, pointant du doigt une gestion de crise qui, selon eux, ne prévoit pas suffisamment de solutions alternatives. Blaise critique notamment l’absence d’anticipation de la part de la direction, déplorant que « rien n’a été anticipé » pour faire face à la crise de l’automobile.

ArcelorMittal prévoit des négociations avec les syndicats pour discuter des mesures sociales visant à atténuer l’impact sur l’emploi. Cependant, les réactions sont vives : le site de Denain s’est mis en grève immédiatement, et des actions sont prévues sur l’ensemble des sites d’ArcelorMittal en France pour les prochains jours. Ces mouvements de protestation reflètent une frustration croissante parmi les salariés, encore marqués par la fermeture des hauts fourneaux de Florange en 2012.

Le contexte économique actuel, marqué par une réduction des ventes dans l’automobile, a déjà conduit Michelin à annoncer la fermeture de ses usines de Vannes et Cholet, affectant 1.254 emplois. Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a reconnu que d’autres annonces de fermetures pourraient suivre, soulignant néanmoins la nécessité de soutenir les secteurs industriels en croissance.

Cette situation illustre une crise plus large au sein de l’industrie manufacturière européenne, particulièrement dans l’automobile où 32.000 suppressions de postes ont été annoncées au premier semestre chez les équipementiers. La question de la diversification et de l’adaptation des entreprises à un marché en mutation est désormais plus que jamais d’actualité.

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