Il était censé incarner la solidité de la majorité municipale, un adjoint fort, un homme de confiance du maire François Commeinhes. Pourtant, après son passage dans l’émission Capital sur M6, Vincent Sabatier est devenu la cible d’une avalanche de moqueries. À travers une réponse lunaire, il a offert aux Sétois une séquence culte qui symbolise, selon les internautes, l’incompétence et l’aveuglement d’une municipalité dépassée. Retour sur un moment de télévision qui restera gravé dans l’histoire locale et sur la vague de réactions qu’il a déclenchée.
Présenté comme l’un des piliers de la majorité municipale, Vincent Sabatier s’est retrouvé, en l’espace de quelques secondes, propulsé au rang de mème politique. Son intervention sur M6, censée défendre la gestion du parking Aristide Briand, s’est transformée en un véritable naufrage communicationnel. À mi-chemin entre l’improvisation maladroite et l’aveu d’une gestion chaotique, l’élu a déclenché un fou rire collectif, cristallisant malgré lui les critiques sur l’amateurisme de la municipalité.
Interrogé sur le coût final du projet, l’adjoint s’est embourbé dans une réponse qui restera gravée dans les annales :
— « Vous savez, vous, combien ça coûte avant que ce soit terminé ? » lance Vincent Sabatier.
— « Donc vous ne connaissez pas le montant final ? » rétorque alors le journaliste de M6.
— « Je ne peux pas vous dire aujourd’hui, c’est à la fin qu’on voit la facture. »
Une séquence surréaliste qui a immédiatement embrasé les réseaux sociaux, où les internautes se sont emparés de cette déclaration pour en faire l’une des plus grandes moqueries politiques de ces dernières années.
Les internautes n’ont pas manqué d’imagination pour commenter cette séquence télévisée qui restera sans doute gravée dans l’histoire municipale. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur humour a fait mouche.
Voici un florilège des réactions les plus marquantes :
Les moqueries sur l’incompétence
« Adjoint aux travaux ? Mdr, quel diplôme a-t-il ce Monsieur Sabatier ? » (Jean-Claude Reilles)
« L’amateurisme de Sabatier, c’est affligeant. Heureusement que le ridicule ne tue pas. » (Miranda de Platas)
« Les travaux, c’est comme au loto, à la fin on voit combien ça coûte. Bravo l’élu aux finances ! » (Jean-Marc Blanchard)
« Encore un élu qui n’y comprend rien… mais qui vote tout quand même. » (Jo Lemerou)
« Un des Pieds Nickelés de la mairie aux manettes de l’urbanisme… 😂 » (Phil De Sète)
L’absurde en pleine lumière
« C’est quoi sa prochaine déclaration ? ‘Quand on fait des courses, on ne sait jamais combien ça va coûter à la caisse’ ? » (Frank Pas Ris)
« Le charlot. » (Olivier Bourgoin)
« Je pense qu’il fait des travaux chez lui et qu’un artisan lui annonce une facture plus élevée que le devis… Il serait d’accord ? » (Carole Sète)
« Amandonné, faut assumer ! » (Laurent Pom’s)
La séquence a également mis dans l’embarras le maire François Commeinhes, qui s’était toujours vanté de compter Vincent Sabatier parmi ses meilleurs éléments. La déroute publique de son adjoint jette une lumière crue sur la manière dont sont menés les grands projets urbains à Sète.
La gestion municipale en prend pour son grade
« Avec tous ces millions, ils auraient pu boucher les trous dans les rues ! » (Capitaine Stubing)
« Ils doivent avoir la même calculatrice que Macron ! » (Rémi Bougamont)
« Ils veulent ruiner la ville ou quoi ? » (Michel Leroy)
Si les critiques ont fusé de toutes parts, certaines publications dénoncent également l’opacité des finances municipales et le manque de compétence des élus en place.
Au-delà des moqueries et des éclats de rire que cette interview a suscités, le fond du problème demeure, la gestion de la ville de Sète et ses finances publiques. L’émission Capital a mis en lumière une municipalité endettée à hauteur de 90 millions d’euros, avec un projet de parking initialement estimé à 8,7 millions, qui a explosé à 14,5 millions d’euros, soit une augmentation de 66 %.
Beaucoup voient dans cette séquence une illustration de l’aveuglement et du mépris de la majorité municipale face aux critiques de la population et du collectif Bancs Publics. Pendant des mois, la mairie a minimisé les inquiétudes sur le surcoût du parking Aristide Briand. Aujourd’hui, la diffusion de Capital vient apporter une confirmation cinglante aux alertes répétées de ceux qui dénonçaient un gouffre financier.
Les sétois n’ont pas seulement ri, beaucoup expriment aussi leur colère et leur exaspération face à la gestion municipale. Certains se demandent si, en 2026, la ville pourra encore supporter de tels élus. Un commentaire résume bien l’état d’esprit général : « Il ne connaît pas le coût final de ce gouffre de parking ? Ça doit nous faire réfléchir pour les prochaines municipales. » (Jean-Claude Reilles)
Les critiques s’attaquent également au clientélisme qui gangrène la mairie : « La ville de Sète, c’est des embouteillages à n’en plus finir, à croire que le maire a des actions chez Total… et c’est surtout une gestion qui sert avant tout les petits copains. » (Michel J)
Si la séquence a déclenché un fou rire collectif, elle pourrait aussi laisser des traces profondes sur le plan politique. L’onde de choc provoquée par cette interview désastreuse dépasse largement les frontières de Sète. La gestion opaque, les dépenses inconsidérées et l’absence totale d’anticipation dans les projets municipaux sont désormais exposées au grand jour dans toute la France.
Le maire affairiste sétois et son équipe espéraient sans doute que Capital offrirait une tribune pour défendre leur vision du développement urbain. Ils se retrouvent au contraire avec un bad buzz d’une ampleur nationale. Et le principal acteur de cette débâcle, Vincent Sabatier, est désormais l’élu le plus moqué de Sète.
Le 16 mars 2024 restera sans doute dans l’histoire municipale comme l’adjoint sétois, Vincent Sabatier, est devenu la risée de la France entière.
Mylene
18 mars 2025 at 15 h 06 min
C’est vraiment pathétique son niveau
KP
18 mars 2025 at 15 h 12 min
Le meilleur parmi les nuls 😂😂
Eve
18 mars 2025 at 15 h 46 min
C est le 16 mars 2025
reilles
18 mars 2025 at 17 h 13 min
l’intervention de l’adjoint sabatier me fait rire est non car c’est les finances de la ville, la mairie aurais du envoyer l’adjoint au finances escargel. voila pourquoi le maire est sa majorité adjoint complice s’accroche a son fauteuil de maire il a des choses a cacher au setois (es) pour preuve un endettement record 90 millions d’euro. j’imagine les finances de l’agglo. balkany maire de Levallois Péret après 35 ans le baron a tout perdu est voila les finance de cette ville catastrophique. APR2S SON CLL2GUE BALKANY? GILLES D’eTTORE EX MAIRE DE AGDE EX Député DONT COMMEIHNES a était son suppléant, son ami le maire de marseillan des droles d’amis
Steph
18 mars 2025 at 18 h 56 min
Cette paillasse de Sabatier. Je connais son arrogance depuis qu’il est petit. Je vous jure qu’il fait pas exprès d’être arrogant.
Pat
18 mars 2025 at 19 h 53 min
Une bite ce sabatier une grosse bite même
Bibi
18 mars 2025 at 20 h 15 min
La question de fond est en suspens,le procureur de la République, à la suite des déclarations de M.Vincent Sabatier, sur les coûts des travaux dépassant largement les seuils autorisés, et le non respect du code de la commande publique va-t-il diligenter une enquête judiciaire concernant l’attribution du marché public à Nouvelles Générations de Constructeurs?
Pour rappel, le marché de travaux de construction du parking de la place Aristide Briand avait été attribué à une autre entreprise.
En dehors de toute polémique et insinuations, les citoyennes et citoyens ont le droit de connaître l’utilisation des deniers publics, dans le respect de l’intérêt général.