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Roland-Garros : Nadal insatiable, increvable, imbattable

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Les années passent, les blessures se multiplient, les douleurs s’amplifient, mais à Roland-Garros Rafael Nadal reste Rafael Nadal: deux jours après avoir fêté ses 36 ans, l’Espagnol a repoussé les limites statistiques en décrochant son 14e titre sur la terre battue parisienne, son 22e trophée du Grand Chelem.

« Je n’ai pas les mots pour dire ce que je ressens. Je n’aurais jamais pensé être compétitif à 36 ans, ni même (il y a quelques mois) être en mesure de jouer ici une fois de plus », a déclaré Nadal en référence à son pied gauche douloureux après avoir battu le Norvégien Casper Ruud 6-3, 6-3, 6-0.

« Je ne sais pas ce qui va se passer dans l’avenir, mais je vais me battre pour continuer le plus longtemps possible », a-t-il promis à la foule. Des mots qui ont déclenché une ovation.

Oubliée la défaite en demi-finales l’an dernier ! À tout seigneur tout honneur, c’est sous les yeux du roi d’Espagne Felipe VI que le maître de la terre battue a reçu sa 14e Coupe des Mousquetaires en son royaume du court Philippe-Chatrier.

Corps peu fiable

Malgré un corps désormais peu fiable (sa douleur chronique au pied gauche peut à tout moment se réveiller et lui coûter le match), le N.5 mondial a traversé cette année un tableau particulièrement relevé et exténuant avec notamment un 8e de finale de cinq sets et 4h21 contre Félix Auger-Aliassime, puis un quart de quatre sets et 4h12 contre Novak Djokovic et une demie de 3h13 pour… même pas deux sets contre Alexander Zverev qui a abandonné sur une terrible blessure à la cheville droite.

Dimanche, dès l’échauffement, le public a annoncé la couleur avec des « Rafa! Rafa! ». Puis dès les premiers échanges, ce sont les joueurs qui ont dévoilé leurs cartes: comme prévu, ce serait bien un match de bûcherons entre deux spécialistes de la terre battue.

Mais dans ce domaine, le monde du tennis n’a jamais rien vu de mieux que le phénomène Nadal: 473 victoires pour 46 défaites soit 91% de réussite et même 112 victoires pour 3 défaites à Roland-Garros soit 97,5% de réussite.

Ruud, qui jouait sa toute première finale de Grand Chelem, qui plus est face à son idole, n’a pas réussi à pousser Nadal dans ses limites physiques entraperçues durant la demie avortée contre Zverev.

Reviendra-t-il ?

De temps à autre, il a réussi des exploits (16 coups gagnants contre 37 pour Nadal) qui, conjugués à quelques fautes directes de Nadal (18 contre 26 pour Ruud), lui ont permis de ne pas sombrer.

Mais l’Espagnol était venu chercher le trophée: il a mis une main sur la Coupe au premier set, l’a agrippée au deuxième et l’a soulevée au troisième. Il n’y avait rien à faire pour le Norvégien. Pour preuve ce 11 jeux à 0 infligé par l’Espagnol qui était mené 3-1 dans le deuxième set et n’a plus laissé le moindre jeu à Ruud jusqu’à la fin.

Après l’inimaginable titre en Australie où il s’était imposé en janvier après six mois d’arrêt pour soigner son pied puis un covid, Nadal a réalisé l’improbable à Roland-Garros en s’imposant malgré une préparation d’autant plus réduite à sa portion congrue que la douleur au pied l’a empêché de dépasser les 8e de finale à Rome, le seul tournoi sur terre joué avant de venir à Paris.

« C’est fou ce qui m’arrive cette année. Sans ma famille et mes proches, j’aurais déjà pris ma retraite », a-t-il reconnu.

La joie qui illuminait son visage en soulevant la Coupe des Mousquetaires cachait d’ailleurs mal une question de plus en plus lancinante: désormais ouvertement en bagarre avec son corps, Rafa reviendra-t-il à Roland-Garros ? Le reverra-t-on même en tournoi ?

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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