Sports
Play-offs NBA : Miami remporte la première joute contre Boston, Butler impérial
Jimmy Butler, impérial avec 41 points, et une défense retrouvée en seconde période ont permis au Heat de remporter (118-107) une première victoire aux dépens de Boston dans leur finale de conférence Est, mardi en play-offs NBA.
C’est une rencontre aux deux visages que s’est adjugée au forceps Miami, malmené en première période par Boston et Jayson Tatum alors sur un nuage, avant de brutalement les ramener sur terre et de tout renverser dans le troisième quart-temps (39-14), en retrouvant sa combativité et sa rudesse habituelles.
« On se devait de réagir, c’est ce qui a fait changer les choses. Il a fallu jouer à fond. On a fait beaucoup d’efforts. Ça a été une corvée tout le match face à ces gars-là. Et ce sera la même chose à chaque rencontre », a commenté Butler, après avoir planté 27 points durant ces 24 dernières minutes (9 rbds, 5 passes).
La réaction d’orgueil des Floridiens a fait l’effet d’une déflagration dont ne se sont jamais vraiment remis les C’s, qui menaient pourtant sereinement de huit unités à la pause (62-54) et se sont retrouvés douze minutes plus tard relégués à 17 longueurs (93-76).
Tatum, qui avait été en feu lors des deux premiers quarts-temps avec 21 points, meilleur total de sa carrière en play-offs, n’a inscrit que deux lancers francs durant le troisième. Il a fini avec 29 pions (8 rbds, 6 passes, 4 interceptions).
Festival de contres
L’ailier n’a évidemment pas démérité, mais il a fini étouffé. Idem pour Jaylen Brown, pourtant bien présent (24 pts, 10 rbds), et Payton Pritchard, efficace en sortie de banc (18 pts).
Car dans 3e quart-temps brûlant du Heat, Butler enchaînait 13 points et donnait le la en défense. Il a d’ailleurs fini avec 4 interceptions et 3 contres, dont un qui a répondu à celui que lui avait infligé Tatum quelques minutes plus tôt, symbolisant son avantage pris dans ce duel dans le match.
« J’ai continué à jouer au basket de la bonne façon. A mettre des tirs ouverts. J’ai contesté chaque tir de Jayson, en essayant de ne pas faire de faute sur lui, car il est très rusé », a résumé le leader du Heat.
De contres, il y en eut de tous les côtés dans ce match, 20 au total, 12 pour Miami dont 9 en seconde période, 8 pour Boston. De quoi en faire un Top 10, tant ils furent presque tous spectaculaires.
A ce jeu, Bam Adebayo a été le plus dissuasif avec 4 « blocks », à défaut de se montrer prolifique en attaque (10 pts), après avoir longtemps été bousculé par Robert Williams III (18 pts, 9 rbds), qui s’est fait mal à une jambe et n’a pas fini la rencontre.
« Ca s’est joué au physique »
Un coup dur supplémentaire pour les Celtics, qui avaient déjà dû se passer pour ce premier match de Marcus Smart, touché à un pied, et Al Horford, entré sous protocole Covid. Sans eux, leur défense n’a pas eu le même poids.
Miami a de fait eu du répondant en attaque, à l’image de Tyler Herro, qui a rendossé son costume de meilleur 6e homme de la saison (18 pts, 8 rbds), et de Gabe Vincent (17 pts) faisant oublier l’absence de Kyle Lowry (ischio-jambier).
Après avoir été K.O. debout, les Celtics ont mieux fini mais ne se sont pas assez rapprochés au score pour empêcher la défaite.
« Nous avons perdu notre sang-froid au 3e quart-temps. Encaisser un 39-14 en ne marquant que 2 paniers sur 15, c’est difficile à surmonter. Ca s’est joué au physique. Ils ont imposé leur volonté. Au 4e, nous sommes revenus à huit, neuf points et ils ont encore augmenté leur intensité. C’est ce qui a fait toute la différence », a regretté le coach Ime Udoka, frustré de perdre en ayant remporté trois des quatre périodes du match.
De quoi plancher pour quelques ajustements en vue du match N.2 jeudi.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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