Sports
NBA : Brooklyn affrontera Boston, Minnesota défiera Memphis en play-offs
Les Brooklyn Nets et les Minnesota Timberwolves respectivement vainqueurs des Cleveland Cavaliers (115-108) et des LA Clippers (109-104), mardi en matches de barrages, se sont qualifiés pour les play-offs NBA, où ils défieront au premier tour les Boston Celtics et les Memphis Grizzlies.
Favori, Brooklyn a pu compter sur Kevin Durant et Kyrie Irving, 59 points cumulés. Mais la rencontre qu’on pensait pliée dès la fin du premier quart-temps (40-20), a été finalement rendue plus indécise par les Cavs.
« On a eu des hauts et des bas, mais nous sommes restés ensemble, nous avons été résilients. Nous nous sentons bien, même si nous savons que le travail n’est pas terminé », a commenté Kyrie Irving (34 pts, 12 passes).
Le meneur, longtemps privé de basket cette saison du fait de son refus de se faire vacciner contre le Covid, a tellement survolé les débats en première période qu’il en était encore à 100% de réussite aux tirs (9/9, 12/15 au final) après son panier au buzzer, juste avant la pause (57-43).
Sur quoi, Cleveland est petit à petit revenu dans le match, à six points des Nets, à deux reprises dans le 4e quart-temps, grâce à Darius Garland (32 pts) et Evan Mobley (17 pts).
Kevin Durant (25 pts, 11 passes, 3 contres, 2 interceptions) a alors climatisé ces ardeurs, en plantant les banderilles qui comptent. Derrière l’arc après le premier rapproché, puis deux fois à mi-distance après le second.
Minute de silence
Mais les Cavaliers sont revenus à moins cinq dans la dernière minute. Et cette fois « KD » et Kyrie ont trouvé des coéquipiers pour marquer, avant de maintenir eux-mêmes l’écart aux lancers francs.
« Notre groupe est resté confiant tout du long. Nous avons beaucoup de marge pour nous améliorer. Individuellement et collectivement » a positivé l’entraîneur Steve Nash.
Soulagé de voir son équipe en play-offs, le public du Barclays Center a fait montre d’une joie contenue, car l’émotion était encore palpable, après l’attaque survenue en matinée dans le métro non loin à Brooklyn, où un homme a ouvert le feu, faisant 23 blessés dont dix par balles. Une minute de silence avait ainsi été observée avant le match.
Les Nets auront fort à faire face aux Celtics de Jayson Tatum et Jaylen Brown, auteurs d’une seconde partie de saison régulière tonitruante, car ils sont passés en quatre mois de la 9e à la 2e place.
Pour Cleveland, il reste un espoir d’accrocher les play-offs. Il faudra pour cela s’imposer à domicile vendredi contre le vainqueur du barrage entre Atlanta et Charlotte. Avec en ligne de mire un premier tour contre Miami.
Parquet collant
A l’Ouest, il y avait de l’électricité dans l’air entre Wolves et Clippers, avec des contacts parfois à la limite, Patrick Beverley et Marcus Morris excellant dans leur notoire capacité à chercher des noises. Et il y avait même de la glu sur le parquet, où une spectatrice aux motivations obscures a tenté de coller ses mains, avant que le service d’ordre ne l’exclue.
Et c’est Minnesota qui a eu le dernier mot, au prix d’un money-time de feu, où, mené de dix points, il a infligé un 16-2 pour prendre l’avantage, grâce à Anthony Edwards (30 pts) et D’Angelo Russell (29 pts, 6 passes). Le tout sans Karl-Anthony Towns, sorti pour six fautes, après être passé au travers (11 pts, à 3/11 aux tirs).
Côté L.A., qui jouera son joker vendredi à domicile contre le vainqueur du barrage entre La Nouvelle-Orléans et San Antonio, Paul George a surnagé (34 pts, 7 rbds), Nicolas Batum restant discret (7 pts, 4 rbds, 1 contre).
Tout l’inverse de son ancien coéquipier Beverley, qui hurlait et courait partout après la victoire dans le Target Center, comme s’il venait de remporter un bague de champion. Il en est pourtant encore loin: il y a Ja Morant et ses Grizzlies qui l’attendent sur la route de Memphis.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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