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MotoGP/Grand Prix de France: victoire de Petrucci, Quartararo garde la tête du championnat

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L’Italien Danilo Petrucci (Ducati) a remporté dimanche le Grand Prix de France MotoGP, le Français Fabio Quartararo (Yamaha-SRT), qui a terminé 9e, conservant la tête du championnat du monde avec dix points d’avance sur l’Espagnol Joan Mir (Suzuki), lui-même 11e.

La course a été perturbée par la pluie qui s’est mise à tomber juste avant le départ, obligeant les pilotes à chausser des pneus pluie. Plusieurs chutes en ont résulté dont celle du vétéran italien Valentino Rossi (Yamaha), dès le premier tour. Petrucci a devancé les Espagnols Alex Marquez (Honda), le jeune frère du sextuple champion du monde Marc Marquez, et Pol Espargaro (KTM).

Parti en pole position, Quartararo a manqué son départ, reculant rapidement dans le peloton. Il a alors choisi la prudence pour assurer des points au championnat et éviter la chute.

La victoire de Petrucci est la 7e d’un pilote différent cette année en 9 courses, la saison étant marquée par l’absence de Marc Marquez qui s’est fracturé le bras lors de la première épreuve et n’a pas participé à une course depuis.

« C’est incroyable. Quand j’ai vu la pluie je me suis dit +c’est pas possible+ mais je suis toujours bon sous la pluie et je ne pouvais rêver gagner ici encore », a souligné Danilo Petrucci dont c’est la 2e victoire en MotoGP et qui avait terminé sur le podium lors des deux dernières éditions du GP de France MotoGP au Mans.

L’autre Français engagé en Moto GP, Johann Zarco (Ducati-Avintia), a terminé 5e, après une très belle remontée.

Adhérence précaire

Les températures fraiches pendant le weekend posaient déjà des problèmes pour les pilotes qui peinaient à faire chausser suffisamment leurs pneus pour en augmenter l’adhérence. Mais la pluie est venue tout bouleverser, les obligeant à changer de gomme au dernier moment.

Même si la piste s’est asséchée progressivement pendant la course, les conditions d’adhérence sont restées très précaires, poussant à la chute non seulement Valentino Rossi mais aussi l’Espagnol Alex Rins (Suzuki) qui se battait alors pour la tête ainsi que les Britanniques Bradley Smith (Aprilia) et Cal Crutchlow (Honda), et l’Italien Franco Morbidelli, le coéquipier de Fabio Quartararo.

Rins est parvenu à repartir mais a fait plusieurs tours avec une lanière utilisée par les commissaires pour sortir sa moto des graviers accrochée à l’arrière de son engin. Il a été contraint de s’arrêter en bord de piste pour la retirer.

Dans de telles conditions, la prudence était de mise et Fabio Quartararo, plutôt que de jouer les premières places, est resté très prudent. A 21 ans, il n’en est qu’à sa deuxième saison au plus haut niveau mais s’affirme, en l’absence de Marc Marquez, comme l’un des prétendants les plus sérieux au titre.

Joan Mir, son rival le plus direct, avait pour sa part complètement raté ses qualifications et ne s’élancait qu’en 14e place sur la grille. Il a lui aussi joué la prudence mais n’a pu terminer devant le Français qui a du coup vu son avance au championnat passer de 8 à 10 points alors qu’il reste 5 épreuves à courir, la prochaine à Jerez (Espagne) le weekend prochain.

L’Italien Andrea Dovizioso (Ducati) a terminé au 4e rang et pointe à 18 points du Français.

Alors que la plupart des épreuves du championnat se sont jusqu’ici disputées à huis-clos en raison du nouveau coronavirus, celle du Mans accueillait quelques milliers de spectateurs dans de strictes conditions sanitaires.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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