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MotoGP: Fabio Quartararo en pole chez lui au GP de France

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Le Français Fabio Quartararo (Yamaha) partira en pole position pour « son » Grand Prix de France MotoGP dimanche après avoir réalisé la pole position samedi devant son coéquipier chez Yamaha, l’Espagnol Maverick Vinales, et l’Australien Jack Miller (Ducati).

« Je me suis poussé à la limite dans le dernier tour et je ne savais même pas que j’avais obtenu la pole. Ce sont mes mécaniciens qui me l’ont dit après », a affirmé le pilote français, 22 ans, qui obtient ainsi sa 13e position de pointe en MotoGP, catégorie dans laquelle il a débuté en 2019.

Il montre surtout qu’il ne souffre pas des conséquences de son opération début mai pour un « syndrome des loges », une contraction musculaire à l’avant-bras qui l’avait handicapé lors de la dernière course il y a quinze jours en Espagne.

Il avait déjà réalisé le meilleur temps au Mans en 2020 avant de connaître une course moyenne sur une piste humide et de céder la victoire à l’Italien Danilo Petrucci, alors chez Ducati. « Je n’ai fait qu’une seule course ici sous la pluie et je manque d’expérience dans ces conditions », a-t-il souligné samedi.

Francesco Bagnaia (Ducati), l’actuel leader du championnat du monde après quatre épreuves avec deux points d’avance sur Quartararo, a lui complètement raté ses qualifications et ne s’élancera que de la 16e position pour la course dimanche dont le départ sera donné à 14h00.

Cela pourrait donner à « El Diablo » l’occasion de reprendre la tête du classement provisoire, perdue lors du GP d’Espagne il y a quinze jours lorsqu’il avait dû rétrograder en course en raison de sa douleur au bras droit.

L’autre Français engagé en MotoGP, Johann Zarco (Ducati-Pramac), partira lui 5e, juste devant le sextuple champion du monde espagnol Marc Marquez (Honda) après une séance de qualifications disputée par un temps très incertain mais sur une piste sèche.

pluie dimanche ?

Zarco, actuellement 5e au championnat, espère beaucoup sur la pluie dimanche pour pouvoir remporter la victoire, qui serait sa première en MotoGP après deux titres de champion du monde en Moto2.

« J’ai regardé la météo et ils annoncent de la pluie au Mans jusqu’au 4 août », a-t-il ironisé samedi, alors que le temps pour ce weekend manceau est fait d’averses, de vent et de températures fraiches.

Marc Marquez, qui revient cette année en compétition après un an d’absence en raison d’une fracture du bras droit, a longtemps détenu le meilleur temps de la session avant que Quartararo, Vinales, Miller, Franco Morbidelli (Yamaha-SRT) et Zarco ne le devancent dans le dernier tour, profitant d’une piste devenant de plus en plus rapide après les quelques gouttes tombées en début de séance.

Il s’agit d’un excellent résultat pour le champion espagnol qui avoue ne pas être encore à 100% de ses moyens après sa fracture de l’humérus droit suivie de complications qui l’a tenu éloigné des pistes toute la saison dernière.

Il a souligné « que sous la pluie, je me sens mieux parce que c’est physiquement moins exigeant », souhaitant lui aussi que la course se dispute sur le mouillé.

Un autre candidat à la victoire dimanche est Jack Miller (Ducati), vainqueur du dernier GP d’Espagne et actuellement 6e au championnat du monde. « Si c’est mouillé demain, partir en première ligne est un avantage », a souligné le mieux qualifié des pilotes Ducati.

A noter que les Suzuki ont complètement raté leurs qualifications, le champion du monde en titre, l’Espagnol Joan Mir, ne partant que 14e et son compatriote Alex Rins 15e.

Le vétéran italien Valentino Rossi, 42 ans, qui a connu un début de saison particulièrement difficile, a redressé la barre et sera 9e sur la grille sur sa Yamaha-SRT.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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