Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

Mondial: les stars descendent de l’avion, l’attente monte à Doha

Article

le

mondial:-les-stars-descendent-de-l’avion,-l’attente-monte-a-doha

La France est bien là, l’Argentine aussi et c’est au tour de l’Espagne et de l’Allemagne, qui a atterri jeudi, de prendre pied au Qatar à trois jours du début du Mondial-2022, des arrivées accueillies avec ferveur par des supporters du monde entier.

Dans le sillage des Bleus champions du monde en titre et de l’Albiceleste de Lionel Messi, arrivés mercredi, le plateau de la Coupe du monde se remplit peu à peu au fil des atterrissages à l’aéroport international Hamad et des installations dans les camps de base.

Manquent encore la Belgique d’Eden Hazard et la Croatie de Luka Modric, attendues vendredi, tout comme le Portugal de Cristiano Ronaldo, retenu à Lisbonne pour un ultime match amical contre le Nigeria jeudi (19h45 heure de Paris), alors que le Brésil de Neymar, en stage de préparation à Turin (Italie), devrait clore le bal samedi.

L’Allemagne, difficile vainqueur d’Oman (1-0) mercredi lors de son ultime galop d’essai, est pour sa part arrivée jeudi à la mi-journée pour prendre ses quartiers à Al-Ruwais, au Zulal Wellness Resort, à la pointe nord de la péninsule.

Quant à l’Espagne, qui se jauge contre la Jordanie à Amman jeudi soir (19h00) avant de mettre le cap sur le Qatar dans la nuit de jeudi à vendredi, elle se prépare à un groupe E très relevé avec l’affiche face aux Allemands le 27 novembre.

En attendant, à l’ombre des gratte-ciel de Doha, où s’affichent les visages des principales vedettes du tournoi, des supporters du monde entier affluent pour le grand rendez-vous planétaire, le premier dans le monde arabe, cerné par de multiples polémiques extra-sportives: droits humains des travailleurs migrants, question des discriminations à l’égard des personnes LGBTQ+, ou encore impact environnemental du tournoi.

Doutes sur les Bleus

Plusieurs dizaines de fans, la plupart des habitants de Doha venus du Liban, de France ou encore d’Inde, équipés de drapeaux, maillots, trompettes et tambours, ont accompagné mercredi en fin de journée l’installation des Bleus dans leur camp de base, à six jours de leur entrée en lice contre l’Australie.

Les Français abordent le tournoi nimbés de doutes après une hécatombe de blessés, le dernier en date étant Christopher Nkunku (genou), remplacé au pied levé par Randal Kolo Muani, qui a rejoint l’effectif jeudi matin. Un nouveau contretemps pour les tenants du titre, menacés par une rude concurrence.

Il y a bien sûr le Brésil, N.1 mondial au classement Fifa, et l’Argentine, qui a enchaîné mercredi en amical contre les Emirats arabes unis un 36e match sans défaite, à une longueur du record d’invincibilité établi par l’Italie en 2021, avec un festival offensif (5-0) dont un but de Lionel Messi et un doublé d’Angel Di Maria.

Et derrière ces cadors, aucun complexe pour une brochette d’outsiders dont les Pays-Bas, triples finalistes malheureux (1974, 1978, 2010) et éternels candidats au titre mondial.

Polémiques et scènes de liesse

Leur sélectionneur Louis van Gaal, connu pour son franc-parler, n’a pas esquivé les polémiques qui escortent le Mondial qatari. Les supporters qui ne souhaitent pas venir au Qatar ou même suivre le Mondial-2022 ont « raison » si ce sont leurs convictions, a-t-il estimé mercredi.

Emmanuel Macron a de son côté estimé que c’était « une très mauvaise idée de politiser le sport ». « Ces questions-là, il faut se les poser quand on attribue l’événement », a lancé le président français en marge d’un sommet à Bangkok, s’exprimant contre un boycott de l’épreuve.

Certains supporters ont dit hésiter à se rendre au Qatar, entre controverses extrasportives et coût du voyage, estimé à plusieurs milliers d’euros pour un mois.

Pour autant, l’effervescence a commencé à poindre, autour de la principale fan zone du Mondial, située dans le parc Al Bidda, au centre de Doha, qui doit ouvrir officiellement samedi, à la veille du match d’ouverture. Mercredi, lors d’un événement test en soirée, des volontaires postés à une de ses entrées assuraient qu' »elle était comble ».

Les premières scènes de liesse aussi sont apparues pour l’arrivée des joueurs de l’Angleterre, de la France ou de l’Argentine, avec de nombreux fans, certains issus du sous-continent indien, qui ont rivalisé de tambours, chants, maillots et drapeaux.

Des « faux supporters », comme ont ironisé certains médias internationaux ces derniers jours ? Pas du tout, ont assuré les fans interrogés, considérant ce soupçon comme « dégradant et très frustrant ».

Dans une vidéo de l’agence de presse qatarie QNA, le PDG du Mondial Nasser Al Khater a rejeté les rumeurs « sans fondement » et « diffamantes » selon lesquelles le Qatar aurait payé des travailleurs migrants pour jouer les « faux supporters ».

Il a aussi affirmé que « 3,1 millions de billets ont été vendus », soit l’ensemble des billets disponibles, et a promis un « tournoi exceptionnel ».

Sports

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Article

le

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

Lire Plus

Sports

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Article

le

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

Lire Plus

Sports

Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

Article

le

Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

Lire Plus

Les + Lus