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Europe

Merkel au chevet des victimes des inondations meurtrières en Europe

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Angela Merkel se rend dimanche au chevet des survivants des inondations « du siècle », qui ont semé la désolation en Allemagne, fait au moins 183 morts dans ce pays et en Belgique, et provoqué des dégâts considérables.

Si la tendance est à la décrue dans la zone la plus sinistrée, la situation se dégrade en revanche plus au Sud à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche.

En raison de fortes pluies localisées, des crues sont signalées dans cette zone et ont fait un mort côté allemand, a indiqué la police locale dans la nuit de samedi à dimanche.

Un « plan catastrophe » a été décrété dans le district allemand de Berchtesgaden et plusieurs centaines de pompiers sont déployés.

En Autriche, la vielle ville de Hallein est inondée et les pompiers en état d’alerte dans les région de Salzbourg et du Tyrol.

C’est dans ce contexte toujours tendu que la chancelière a prévu de rencontrer les habitants de Schuld en Rhénanie-Palatinat (ouest), un village qualifié de « martyr »: tout ou presque y a été détruit par les crues du milieu de semaine.

Alors que les secouristes continuent de chercher des dizaines de personnes toujours disparues dans le pays et en Belgique, elle devrait promettre l’aide de l’Etat à la reconstruction.

Un plan d’aide gouvernemental de probablement plusieurs milliards d’euros est en préparation.

« Catastrophe »

L’Union européenne a aussi assuré de son soutien face à ces intempéries, qui ont affecté en outre les Pays-Bas, le Luxembourg ou la Suisse.

« Nous les Européens sommes avec vous, en ce moment difficile de tout notre coeur », a dit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lors d’une visite samedi en Belgique.

Des dizaines de milliers d’Allemands sont affectés soit par la destruction de leur habitation, les coupures d’électricité, de gaz ou de lignes de téléphone. Sans parler des routes éventrées, ponts enfoncés et villes sous les décombres.

« C’est une véritable catastrophe, je suis bouleversée », a dit cette semaine Angela Merkel depuis les Etats-Unis où elle était en visite lorsque les pluies diluviennes en milieu de semaine ont subitement provoqué des inondations décrites par les témoins comme des « raz-de-marée » ou « tsunami ».

Il s’agit de la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire récente du pays.

« Des caravanes, des voitures ont été emportées, des arbres ont été déracinés, des maisons ont été renversées. Nous vivons ici depuis plus de 20 ans et nous n’avons jamais rien vécu de tel », confie à l’AFP Hans-Dieter Vrancken, un habitant de 65 ans du village de Schuld, que va visiter Angela Merkel

« C’est comme la guerre », résume-t-il.

Le bilan des morts, encore très provisoire, s’établit rien qu’en Allemagne à 156 morts, des centaines de blessés et des dizaines de disparus. Dans le seul Etat régional de Rhénanie-Palatinat, la police locale a fait état de 110 morts dans un communiqué, contre 98 dans le bilan précédent.

En Belgique voisine, où une journée de deuil national est déclarée mardi, 27 personnes sont décédées à ce jour.

Les crues en Allemagne ont pris un tour politique à un peu plus de deux mois des élections législatives, à l’issue desquelles Angela Merkel quittera le pouvoir.

Chaque candidat rivalise de propositions pour renforcer la lutte contre le réchauffement climatique, cause pour beaucoup d’experts des inondations.

Gaffe

Mais le favori pour succéder à la chancelière, le conservateur Armin Laschet, a commis samedi un faux-pas préjudiciable à son image, en étant filmé en train de rire lors d’un hommage du chef de l’Etat aux victimes des crues.

« Laschet rigole pendant que le pays souffre », écrit Bild, le journal le plus lu d’Allemagne.

Les images sont devenues virales, l’indignation nationale, contraignant l’intéressé à présenter ses excuses pour son comportement « inapproprié ».

La polémique a pris d’autant plus d’ampleur que M. Laschet est aussi dirigeant d’une des deux régions les plus touchées par les inondations, la Rhénanie du Nord-Westphalie.

Dans toutes les localités sinistrées, pompiers, protection civile, responsables communaux, militaires, ont débuté le colossal travail de déblaiement et nettoyage des amas de débris boueux qui obstruent souvent les rues.

Plus de 22.000 secouristes sont à pied d’oeuvre.

« C’est un scénario d’horreur », commente Michael Kossytorz dans la ville dévastée de Bad Neuenahr-Ahrweiler, en constatant les dégâts.

Scène inhabituelle, des chars militaires ont même été déployés en certains endroits pour aider aux efforts.

Caves de maison et carcasses de voitures sont inspectées une à une pour retrouver d’éventuels corps, tant en Allemagne qu’en Belgique.

Dans ce pays, à mesure que l’eau se retire, « nous allons probablement encore trouver des situations catastrophiques », a jugé la bourgmestre de Liège, Christine Defraigne.

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Arrestation du fils de la princesse de Norvège soupçonné de viol

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Arrestation du fils de la princesse de Norvège soupçonné de viol

Les forces de l’ordre norvégiennes ont procédé à l’arrestation de Marius Borg Høiby, 27 ans, suspecté d’agression sexuelle. Les détails de l’affaire commencent à émerger.

Lundi soir, les autorités norvégiennes ont mis sous les verrous Marius Borg Høiby, fils de la princesse héritière Mette-Marit, dans le cadre d’une enquête pour viol. Le jeune homme de 27 ans est accusé d’avoir eu un rapport sexuel avec une personne incapable de donner son consentement, selon les déclarations de la police. Cet incident est décrit comme un acte sexuel sans pénétration, où la victime était dans un état d’inconscience ou de faiblesse l’empêchant de s’opposer.

Les investigations ont rapidement progressé. Une perquisition a été menée au domicile de Høiby, où des éléments matériels ont été saisis. Cette arrestation fait suite à une précédente interpellation en août, lors d’une altercation nocturne à Oslo, où Høiby était accusé de violences domestiques. À cette occasion, un couteau avait été découvert planté dans un mur de la chambre de la femme impliquée, avec laquelle il entretenait une relation.

La situation s’est encore compliquée en septembre, lorsque Høiby a été arrêté pour avoir enfreint une ordonnance de protection. La police a révélé qu’au moment de son arrestation lundi, il se trouvait en compagnie de la même femme qui avait été impliquée dans l’incident d’août. Les charges contre lui se sont élargies pour inclure des accusations de violences domestiques.

Marius Borg Høiby, né d’une relation antérieure de Mette-Marit avant son mariage avec le prince héritier Haakon, n’a pas de rôle officiel au sein de la famille royale, contrairement à ses demi-frères et sœurs, la princesse Ingrid Alexandra et le prince Sverre Magnus. La police n’a pas encore décidé si Høiby serait placé en détention provisoire, laissant l’avenir judiciaire du jeune homme en suspens.

Cet événement soulève des questions sur les dynamiques familiales au sein de la royauté norvégienne et sur la manière dont la justice traite les affaires impliquant des personnalités publiques. La Norvège, connue pour son système judiciaire transparent et équitable, devra naviguer avec soin dans cette affaire délicate, assurant à la fois la protection des droits de la victime et le respect des procédures légales.

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Russie : Vladimir Poutine signe un décret permettant un recours plus large à l’arme nucléaire

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Russie : Vladimir Poutine signe un décret permettant un recours plus large à l'arme nucléaire

Face à la montée des tensions avec l’Occident, Vladimir Poutine a modifié la doctrine nucléaire russe, permettant un recours plus large à l’arsenal atomique en cas de menaces jugées sérieuses.

L’annonce de la signature par le président russe Vladimir Poutine d’un décret élargissant les conditions d’emploi des armes nucléaires marque une nouvelle étape dans l’escalade des tensions internationales. Ce décret intervient après que les États-Unis ont permis à l’Ukraine d’utiliser des missiles à longue portée contre la Russie, signalant une évolution stratégique dans le conflit.

Le document, signé le 19 novembre, modifie substantiellement la politique nucléaire russe. Désormais, toute attaque contre la Russie par un État non nucléaire, mais soutenu par une puissance nucléaire, sera considérée comme une agression conjointe. Cette révision reflète une adaptation de la Russie à ce qu’elle perçoit comme des menaces croissantes à sa sécurité, selon les dires du Kremlin. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a justifié cette mesure en expliquant qu’il était impératif de réajuster les fondements de la doctrine nucléaire face aux défis actuels.

Cette décision intervient à un moment où les relations entre la Russie et l’Occident sont particulièrement tendues. Fin septembre, Poutine avait déjà fait état de sa volonté d’utiliser l’arme nucléaire en réponse à une attaque aérienne massive contre le territoire russe, une menace qui a été réitérée par la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, indiquant que la réponse de la Russie serait proportionnée et décisive.

La Russie accuse également l’Ukraine d’avoir utilisé des missiles de longue portée fournis par les États-Unis pour frapper la région de Briansk. Selon les informations relayées par le ministère russe de la Défense, six missiles ATACM ont été lancés, dont cinq ont été interceptés par la défense antiaérienne russe. Les débris auraient causé des dommages mineurs à un site militaire, attisant encore la tension dans la région.

Cette escalade dans la rhétorique et les actions nucléaires soulève des inquiétudes quant à une possible intensification du conflit, déjà marqué par des échanges de prisonniers et des accusations réciproques d’agressions. La signature de ce décret par Poutine pourrait être interprétée comme une tentative de dissuasion, mais aussi comme une manifestation de l’intention de la Russie de protéger ses intérêts par tous les moyens, y compris les plus extrêmes.

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Le réseau énergétique ukrainien visé par une nouvelle attaque russe « massive » et meurtrière

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Le réseau énergétique ukrainien visé par une nouvelle attaque russe "massive" et meurtrière

L’Ukraine subit une nouvelle attaque « massive » de la Russie, visant son infrastructure énergétique déjà affaiblie, avec des conséquences tragiques.

La nuit dernière a été marquée par une offensive russe d’une ampleur sans précédent contre l’Ukraine, touchant particulièrement son réseau énergétique. Les autorités ukrainiennes rapportent que cette attaque, décrite comme « massive », a causé la mort de huit personnes et blessé une vingtaine d’autres à travers le pays. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé une stratégie de bombardements ciblés sur les infrastructures vitales de l’Ukraine, affirmant que plus de 200 missiles et drones ont été lancés.

Le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Iouriï Ignat, a qualifié cette nuit d' »infernale », précisant que la défense antiaérienne avait réussi à neutraliser une grande partie des projectiles. Toutefois, le ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a souligné que cette attaque se classe parmi les plus dévastatrices depuis le début du conflit, illustrant la détermination de la Russie à déstabiliser l’Ukraine.

De son côté, le ministère russe de la Défense revendique un succès total dans l’atteinte de ses objectifs, affirmant avoir frappé des infrastructures énergétiques essentielles soutenant l’effort de guerre ukrainien. Cette stratégie semble confirmer les intentions de Moscou de paralyser l’économie ukrainienne en s’attaquant à ses points névralgiques.

L’opérateur énergétique DTEK a signalé des dommages significatifs à plusieurs centrales thermiques, bien que ses employés soient indemnes. Ces attaques surviennent dans un contexte de tensions accrues, alors que l’Ukraine craint une réduction du soutien international, notamment avec l’éventualité d’un retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Les coupures d’électricité, déjà fréquentes, menacent de se multiplier, promettant un hiver particulièrement difficile pour la population.

Le bilan humain de cette nuit d’horreur est lourd. Outre les victimes directes des frappes, des employés des chemins de fer, des civils et même des enfants ont été touchés. Des villes comme Odessa, Mykolaïv, et même des régions éloignées comme la Transcarpatie, habituellement épargnées, ont été frappées. La réponse de l’armée polonaise, avec le décollage d’avions de chasse, témoigne de l’ampleur de la menace perçue au niveau régional.

Le ministre Sybiga a interprété ces attaques comme la « vraie réponse » de Poutine aux appels diplomatiques récents, suggérant que Moscou utilise la force pour répondre aux pressions internationales. Dans ce contexte, la question des négociations entre les deux pays est de nouveau au centre des débats, avec Zelensky exprimant son désir de voir la fin de la guerre par des moyens diplomatiques en 2025, malgré des positions diamétralement opposées sur la question territoriale.

Cette attaque massive contre l’infrastructure énergétique ukrainienne souligne la stratégie destructrice de la Russie, visant à affaiblir l’Ukraine sur le plan militaire, économique et humain. La communauté internationale se doit de réagir avec fermeté pour soutenir l’Ukraine dans cette épreuve et pour prévenir de nouvelles escalades.

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