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L’ultime baroud d’honneur de François Bayrou face à l’échéance du 8 septembre

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Le Premier ministre campe sur ses positions budgétaires à sept jours d’un vote de confiance qui s’annonce périlleux pour son gouvernement, tandis que l’opposition affiche sa détermination à provoquer sa chute.

François Bayrou a défendu avec une conviction intacte sa politique économique lors d’une intervention télévisée dimanche, rejetant toute idée d’un retrait anticipé. Le chef du gouvernement a insisté sur le caractère crucial des prochains jours, affirmant que l’enjeu dépasse largement son sort personnel pour concerner l’orientation future de la nation. Selon lui, le rejet de sa politique ouvrirait la voie à des options moins rigoureuses et préjudiciables aux finances publiques.

Le Premier ministre a toutefois laissé entrevoir une possible ouverture concernant certaines mesures controversées de son plan d’économies, notamment la suppression de deux jours fériés. Cette flexibilité affichée contraste avec son rejet catégorique des propositions socialistes, qu’il juge irresponsables fiscalement. Bayrou a qualifié d’illusion l’approche défendue par le PS, qui table sur une augmentation des recettes par la taxation des patrimoines élevés.

L’annonce de ce vote de confiance, intervenue de manière surprise en début de semaine, continue d’alimenter les commentaires dans les milieux politiques. Les formations d’opposition, du Rassemblement national au Parti socialiste, ont réitéré leur intention de voter contre la confiance, rendant probable la défaite du gouvernement. Marine Le Pen et Olivier Faure ont tous deux exprimé leur volonté de tourner la page de l’actuelle équipe gouvernementale.

La perspective de ce scrutin ouvre une période d’incertitude institutionnelle, avec la possible désignation d’un nouveau Premier ministre si le gouvernement venait à être renversé. Plusieurs noms circulent déjà dans les cercles politiques pour succéder à Bayrou, parmi lesquels ceux de ministres en exercice et d’anciens membres du gouvernement.

Le président de la République a réaffirmé son soutien à son Premier ministre, tout en appelant à la responsabilité face à une situation budgétaire qualifiée de préoccupante par la Cour des comptes. Des voix au sein même de la majorité s’élèvent pour mettre en garde contre les conséquences institutionnelles d’un blocage prolongé, plaidant pour une recherche de compromis afin d’éviter une crise politique majeure.

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