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L’ultime baroud d’honneur de François Bayrou

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À cinq jours d’un vote de confiance crucial, le Premier ministre maintient sa ligne sans concessions, tandis que la chute de son gouvernement semble inéluctable.

Le chef du gouvernement a affiché une détermination sans faille ce mercredi, refusant tout accommodement avec les socialistes qui ont annoncé leur intention de renverser l’exécutif lors du scrutin prévu lundi prochain. Malgré les pronostics défavorables, François Bayrou a persisté à défendre sa stratégie, qualifiant d’« absurde » l’idée de négocier avant d’avoir sollicité la confiance des députés.

Lors de plusieurs interventions médiatiques, le locataire de Matignon a reconnu que l’issue défavorable restait « peut-être réaliste », tout en se déclarant résolument opposé à toute attitude « défaitiste ». Il a en revanche fermement critiqué la position du Parti socialiste, jugée « incohérente » pour vouloir provoquer sa chtout en aspirant à gouverner ensuite avec le soutien de la majorité sortante.

Aucune avancée n’a été enregistrée sur le fond des discussions, notamment concernant la suppression de jours fériés ou le calendrier de réduction des déficits. Le Premier ministre a même durci le ton en évoquant des projets de restriction de l’aide médicale d’État, une mesure alignée sur les propositions de la droite et de l’extrême droite, sans pour autant obtenir leur ralliement.

Dans les coulisses du pouvoir, l’atmosphère est tendue. Plusieurs membres du gouvernement auraient exprimé leur frustration face à une décision perçue comme précipitée. La perspective d’une dissolution, évoquée comme un « risque », plane désormais sur un paysage politique déjà fragilisé. Reste à savoir si les députés, conscients des implications institutionnelles, oseront trancher lundi prochain.

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