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Économie

Licenciements de fonctionnaires: l’ex-patron de l’agence météo américaine tire la sonnette d’alarme

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L’ancien directeur de la NOAA alerte sur les conséquences désastreuses des coupes budgétaires dans l’agence météorologique américaine. _Rick Spinrad dénonce une menace pour la sécurité publique et l’économie, alors que l’administration Trump réduit drastiquement les effectifs._

L’ex-directeur de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), Rick Spinrad, a exprimé ses plus vives inquiétudes concernant les récentes réductions d’effectifs au sein de l’agence fédérale. Dans un entretien exclusif, il a mis en garde contre les répercussions majeures de ces mesures sur les missions essentielles de l’organisme, notamment en matière de prévisions météorologiques et de gestion des ressources marines.

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, plusieurs centaines d’employés de la NOAA ont été licenciés ou ont accepté des départs volontaires. Ces suppressions de postes, qui pourraient atteindre près de 20% des effectifs totaux, compromettent gravement les capacités opérationnelles de l’agence. Les missions critiques, comme le déploiement de navires et d’avions météorologiques, sont déjà affectées, mettant en péril des secteurs économiques clés tels que la pêche commerciale, qui représente 320 milliards de dollars et deux millions d’emplois.

La situation est particulièrement préoccupante à l’approche de la saison des ouragans. Le manque de personnel technique menace la maintenance des satellites et des radars essentiels pour prédire les phénomènes météorologiques extrêmes. Sans ces outils, les prévisions deviendraient moins fiables, augmentant les risques pour les populations exposées. Spinrad souligne également les dangers d’une éventuelle privatisation des services météorologiques, qui rendrait l’accès aux informations climatiques payant et inégalitaire.

Enfin, l’ancien directeur déplore l’impact de ces mesures sur la recherche climatique. La réduction des moyens alloués à la NOAA compromet la capacité des États-Unis à comprendre et à anticiper les effets du changement climatique, tout en sapant le moral des scientifiques. Selon lui, cette politique met en péril des décennies de travail et de coopération internationale, laissant l’avenir de l’agence et de ses missions dans l’incertitude.

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