Culture
L’Eurovision 2026 hisse le drapeau à Vienne, onze ans après le triomphe de Conchita Wurst
La capitale autrichienne a été désignée pour accueillir la 70e édition du concours musical européen. Un retour aux sources pour un événement désormais mondial, entre célébration artistique et dimensions géopolitiques.
L’organisation de l’Eurovision 2026 revient à Vienne, a confirmé ce mercredi la radiotélévision publique autrichienne ORF. La ville impériale l’a emporté face à la candidate Innsbruck, qui misait sur son cadre alpin et sa tradition d’accueil. La finale se tiendra le 16 mai prochain dans la Wiener Stadhalle, une enceinte capable de recevoir jusqu’à seize mille spectateurs.
Ce retour dans la capitale intervient après la victoire de l’artiste autrichien Johannes Pietsch, alias JJ, lors de l’édition 2025 à Bâle. Le contre-ténor de vingt-quatre ans avait séduit le public et les jurys, ramenant le trophée dans son pays d’origine pour la première fois depuis le succès retentissant de Conchita Wurst en 2015.
Vienne s’était portée candidate avec le slogan « Europe, dansons-nous ? », capitalisant sur son héritage musical unique et sa position centrale en Europe. Martin Green, directeur exécutif du concours, a salué le choix d’une ville « mondialement reconnue pour son importance culturelle et son rayonnement artistique ».
L’événement, qui réunit désormais cent soixante-six millions de téléspectateurs à travers trente-sept pays, a considérablement évolué depuis sa création. Simple concours de chanson à ses débuts, il est devenu un spectacle grandiose, volontiers extravagant, qui captive les jeunes générations via les plateformes numériques.
L’Eurovision n’échappe pas pour autant aux controverses politiques. Le lauréat de l’édition 2025 avait exprimé ses réserves quant à la participation d’Israël, appelant parallèlement à plus de transparence dans le système de vote. Des manifestations pro-palestiniennes avaient d’ailleurs marqué les finales en Suisse et en Suède.
Le concours demeure également un symbole d’ouverture et de visibilité pour la communauté LGBT+, une dimension régulièrement critiquée par certaines formations politiques. Le FPÖ, parti d’extrême droite autrichien, a déjà fustigé ce qu’il qualifie de « spectacle queer et woke », pointant le coût financier de l’organisation dans un contexte budgétaire tendu.
Le maire social-démocrate de Vienne, Michael Ludwig, a pourtant affirmé sa volonté de relever le défi, soulignant les atouts logistiques et l’expérience internationale de la métropole. Un engagement nécessaire face à l’enveloppe de plusieurs dizaines de millions d’euros que requiert l’événement.
C’est la troisième fois que l’Autriche accueillera la compétition, après des éditions tenues en 1967 et 2015. Un retour aux sources qui s’annonce autant musical que politique.
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