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Les Bleus de Mbappé entrent en force dans le Mondial, et Giroud dans l’histoire

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Conquérante, l’équipe de France championne en titre s’est rassurée en lançant sa Coupe du monde par le bon bout, mardi au Qatar contre l’Australie (4-1), avec un Kylian Mbappé épanoui, un Olivier Giroud éternel et un groupe uni pour surmonter la blessure de Lucas Hernandez, forfait.

Si les Bleus sont arrivés à Doha escortés de doutes, ils en ont balayé une bonne partie mardi au stade Al Janoub, au bout d’un match maîtrisé et euphorique dans le sillage de Giroud, auteur d’un doublé et devenu l’égal de Thierry Henry au sommet du classement des buteurs français, avec 51 buts.

Le sourire de Kylian Mbappé, buteur et passeur décisif au moment où on l’attendait le plus, a pris le pas sur la désolation de Lucas Hernandez, foudroyé par une grave blessure aux ligaments croisés du genou droit sur l’action de l’ouverture du score de Craig Goodwin (9e).

Le défenseur du Bayern Munich a déclaré forfait dans la nuit, selon une source proche des Bleus, laissant son équipe orpheline d’un cadre supplémentaire, après Paul Pogba, N’Golo Kanté, Christopher Nkunku, Presnel Kimpembe, Mike Maignan et surtout Karim Benzema. « Le gros point noir » de la soirée, a affirmé Didier Deschamps, qui ne peut plus le remplacer dans le groupe.

Rabiot taille patron

Dans son malheur, Lucas a offert une chance unique à son cadet Theo de marquer les esprits, ce que le Milanais a fait avec une passe décisive culottée pour Adrien Rabiot et plusieurs actions de classe, amenant un vent de jeunesse sur la sélection de Didier Deschamps, profondément renouvelée depuis le sacre de Moscou.

Au classement, les Bleus ont déjà fait un petit pas vers les huitièmes de finale, grâce au match nul du Danemark contre la Tunisie (0-0). Cela n’enlève rien à l’importance du deuxième match, face aux Danois samedi, mais le sélectionneur préférera évidemment aborder ce choc dans cette situation très favorable…

Sans certitudes à l’aube de ce Mondial qatari, empêtré dans les errances tactiques et vainqueur d’un seul match sur les six derniers, « DD » saura se satisfaire, avec son légendaire pragmatisme, de la performance d’Adrien Rabiot, buteur (27e) puis passeur décisif (32e) dans un moment crucial de la rencontre. « On a du potentiel. Il ne faut pas nous sous-estimer », a prévenu le « Duc ».

La convocation de Giroud, loin d’être évidente pour Deschamps il y a encore quelques mois, s’avère payante: son homme providentiel a encore frappé, et cela valait bien une affectueuse accolade, à sa sortie du terrain, tel un père à son fils.

A 36 ans, le « phénix » grenoblois était devenu, au coup d’envoi, le Français le plus âgé en Coupe du monde. Au coup de sifflet final, il en est le buteur en Bleu le plus prolifique. Tout simplement. « Je ne compte pas m’arrêter là », a-t-il promis.

Triste ambiance

La résilience affichée par les Bleus pour se remettre la tête à l’endroit est porteuse d’espoir, elle aussi, après une entame de match inquiétante dans la fraîcheur du stade Al Janoub d’Al Wakrah, enceinte climatisée de 40.000 spectateurs restée tristement silencieuse tout au long de la soirée, malgré la présence annoncée de 3.300 timides Français.

« Il y a de la force et du caractère dans cette équipe, avec des jeunes qui se mettent au niveau », a souligné Deschamps.

Les imprécisions techniques et les hésitations tactiques ont ainsi vite laissé place à quelques fulgurances, celles de Mbappé, désigné homme du match, et à une solidité totale, symbolisée par Rabiot et Aurélien Tchouaméni.

Les deux milieux ont parfaitement lancé leur immense mission dans cette quête d’une troisième étoile pour le football français, après 1998 et 2018: celle de remplacer Kanté et Pogba dans l’entrejeu tricolore.

Vingt ans et demi après l’entrée catastrophique des Bleus « black-blanc-beur » de 1998 contre le Sénégal (0-1) au Mondial-2002, les Français sont soulagés et la malédiction du tenant du titre, éliminé dès la phase de groupes des trois derniers Mondiaux, s’éloigne.

Et les certitudes tactiques, elles, se dessinent. Même s’il faudra revoir les défenseurs Ibrahima Konaté et Dayot Upamecano face à une adversité plus relevée.

Le retour espéré de Raphaël Varane, blessé depuis le 22 octobre et encore ménagé mardi, doit apporter une sérénité supplémentaire aux champions du monde en titre. Ils en auront bien besoin, dans leur quête d’un premier doublé depuis 60 ans et le Brésil de Pelé.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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