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Le fleuve Pirai submerge l’est bolivien, un bilan humain en hausse

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Les pluies torrentielles de ces derniers jours ont provoqué des inondations d’une ampleur inédite dans la région de Santa Cruz. Le nombre de victimes ne cesse d’augmenter tandis que des milliers de familles se retrouvent sans abri.

Le débordement du fleuve Pirai, survenu après des précipitations exceptionnelles, a causé la mort d’au moins vingt personnes. Les autorités font également état de plusieurs dizaines de disparus. Un premier décompte, établi samedi, ne recensait que trois décès, illustrant la rapide dégradation de la situation dans les municipalités d’El Torno et de La Guardia, en périphérie de Santa Cruz, le poumon économique du pays.

Le gouvernement a activé une cellule de crise face à cette catastrophe. Le président a souligné que le pays entrait dans une phase particulièrement difficile, les précipitations de ce début de saison humide ayant déjà pulvérisé des records centenaires. La saison des pluies, qui s’étend habituellement de novembre à avril, s’annonce d’une intensité redoutable.

Les conséquences sur le terrain sont dramatiques. Une crue qualifiée d’historique par les services techniques a emporté des infrastructures, dont un pont, et submergé des exploitations agricoles et des villages entiers. De nombreux habitants ont dû chercher un refuge précaire sur les toits des habitations ou dans les arbres en attendant les secours. Les témoignages recueillis décrivent des scènes de solidarité pour évacuer les personnes les plus vulnérables.

Les besoins en aide d’urgence sont immédiats pour plus de deux mille familles sinistrées. Ce nouvel épisode météorologique extrême intervient alors que la saison des pluies précédente avait déjà coûté la vie à cinquante-et-une personnes en Bolivie.

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